On est le 10 Janvier…. ça passe vite ! ^^ Mais il est encore temps pour les résolutions.
Ma seule bonne résolution pour 2017, c’est la même que pour les années d’avant :

Continuer à faire de mon mieux en toute occasion
pour profiter de ce que m’offre la vie, tout en visant à rester le plus souvent possible sur le chemin de la Bienveillance.

Pour cela, j’ai désormais un nouvel outil, que je vais partager avec vous ! =)

Bien sûr, je n’ai pas attendu la nouvelle année, j’ai commencé à l’utiliser courant 2016, et je suis de plus en plus convaincue de sa pertinence et de son efficacité. Je ne dis pas que c’est facile à appliquer, ni que cela s’adapte à absolument toutes les situations, mais définitivement, que selon moi cela vaut le coup d’y réfléchir, autant pour soi que pour les gens autour de nous.

Avant de vous donner mon petit outil, il faut savoir que (de par les nombreux ouvrages que j’ai pu lire,) je pars du principe que lorsque je « réponds » à une situation inconfortable, ma réponse, orale ou physique, a pour but de restaurer un état de paix intérieure relative, de sécurité morale. Je vais donc agir dans ce but. Mon petit outil me sert à mieux ‘maîtriser’ cette réponse, petit à petit.

Le but n’est pas de juger ou d’infailliblement faire « bien » tout le temps – nous sommes humains, c’est impossible, surtout au début – mais une personne peut agir d’une façon dans un contexte, et opter pour une attitude différente dans un autre contexte. Cela va dépendre de la profondeur de ses émotions, du temps qu’elle va se consacrer pour analyser tout ça, et de si sa réaction va se faire à froid ou à chaud.. Et si mon petit outil m’a aidée, qui sait : il en aidera peut être d’autres ? =)

Quand on veut restaurer un état plus paisible et confortable pour nous, nous avons souvent deux options principales :
1. S’élever : prendre du recul pour considérer que c’est quelque chose en moi qui réagit (pour me permettre d’en apprendre quelque chose de grandir), c’est à dire faire face à son émotion, la comprendre – ce qui permettra de remonter à sa véritable origine -, et l’accepter.
NB : Cela ne m’empêche pas de signaler poliment à mon interlocuteur ce que j’ai ressenti face à ses paroles ou actions.
ou
2. Rabaisser (les autres ou soi-même) : je vais alors a) considérer sur l’instant que la chose ou la personne qui m’a mise face à cet état est la seule responsable de mon trouble…  et me décharger sur la première personne qui passe pour lui envoyer toutes mes émotions à la figure, histoire d’en être débarrassée. Ou b) Dans certains cas, souvent pour épargner les gens autour, au lieu de se décharger pour aller « mieux », il se peut qu’on en rajoute une couche – je vais alors m’accabler moralement, enfermer cela en moi et l’emporter partout où j’irai.

A titre personnel, je considère la première solution comme étant la « bonne » pour moi. Celle avec laquelle je me sens en accord et qui me paraît « juste »… et que je souhaite être capable de choisir chaque fois. Bien sûr, parfois, j’ai du mal à contrôler ma réponse, et je pense que c’est pour beaucoup de gens pareil, mais je sais que ce choix existe malgré tout, et chaque réaction contrôlée est pour moi une jolie victoire.

Avoir conscience de l’existence de ce choix m’aide.

D’autant que, bien souvent, les gens ne font pas exprès de nous heurter… voulons nous vraiment les punir d’avoir fait une erreur (souvent toute petite) alors que nous espérons être pardonnés lorsque nous fautons à notre tour ?? Et lorsqu’ils le font exprès, n’est-il pas plus utile de comprendre le « pourquoi » de notre réaction, et agir à la source pour ne plus y accorder d’importance par la suite, plutôt que de jouer leur jeu qui nous épuise ??

Mon outil est une simple question liée à un petit dessin. Dans le but de réagir autant que possible de la façon la plus valorisante, quand je suis confrontée à quelque chose d’inconfortable ou douloureux, j’essaie de me poser la question avant d’agir… et si je n’y arrive pas, je me la pose après coup, en réfléchissant à comment j’aurais pu faire (et/ou peut encore faire) pour en changer :

De quel côté je me situe ?

Avec la magie de la Bienveillance, – quel que soit le temps que l’on mette – un problème que l’on résout ou une épreuve que l’on surmonte nous rend plus fort, plus confiant, plus courageux, ou en tout cas plus humain. Un conflit que l’on désamorce renforce notre intégrité, notre paix intérieure, et notre sagesse. Une émotion que l’on accepte et laisse sortir ne reste pas coincée avec amertume dans un coin du coeur et de la mémoire pour ressurgir au mauvais moment. On est plus serein, en accord avec soi, dans l’accueil du moment présent… Ce sont autant de petites briques sur la route du Bonheur.

Et je vous souhaite à tous un chemin pavé de briques de Bonheurs.

Car pour moi, (et j’insiste cela n’engage toujours que moi,) le Bonheur n’est pas un état permanent, mais un état d’esprit.
Pour le (re)connaître et l’apprécier, il faut savoir passer par des phases d’où il est absent sans le faire payer à quiconque, pas même à nous, mais en y puisant les clés qui nous manquaient jusque là.
Bien sûr que la route est longue, mais au fur et à mesure, on a le pied plus léger, alors je pense que ça vaut le coup. ^^

Belle journée, Belle Année, et à bientôt =)

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