Mieux vaut tard que jamais, non ? xD
Entre le moment où j’ai pu sortir la première fois très vite fait, et celui où j’ai pu trouver le temps de m’assoir pour écrire, il s’est passé bien deux semaines ! Mais ce n’est pas grave, au pire ce blog sera en décalé toute ma vie ^^’
Encore un Printemps qui m’échappe partiellement.
Moins que ceux d’entre 2020 et cette année, mais un peu quand même. Confinée à la poussette, je ne peux vadrouiller l’appareil à la main, je n’ose pas m’écarter ou lâcher le guidon, une part trop grande de moi me hurle que ce serait irresponsable. Néanmoins, je peux regarder avec le coeur et les yeux un minimum, quand j’ai la force de sortir mes petites fées.
Alors voilà, si vous voulez, je prends trois minutes pour qu’on puisse se poser, et extrapoler cette simple petite photo malgré sa qualité très limitée.
Car c’était une balade agréable.
On avait poussé jusqu’à la rivière, pour l’écouter fredonner. Enfin, moi surtout. J’ignore si mes filles ont ou auront comme moi la passion de ses sons.. J’espère que oui.
Sur place, des papillons en pagaille, virevoltant de ci de là, librement, insouciants.. Comme j’aurais aimé les approcher en catimini, appareil à la main pour les photographier ! Azuré, Cuivré, Citron, Piéride, Robert le diable, Tabac d’Espagne, Soucis… ils étaient aussi en couleurs que les fleurs !
La lumière en éclats sur leurs ailes et les remous de l’eau clignotait autour de nous. Ses reflets jouaient avec le relief des fleurs et des feuilles, variant les ombres et déclinant les teintes du Printemps à chaque instant. Ciel, ce que cela avait pu me manquer ! Se poser, observer, respirer..
Tout dansait dans un filet de vent qui courrait avec douceur sur ma peau, dans l’étreinte jointe de la chaleur du Soleil. Elles, je les laissais sous le couvert des arbres, plus frais, mais plus tendre pour leurs peaux de soie, plus douce encore que les pétales de fleur ou la mousse..
De là où nous étions, j’entendais les chants d’oiseaux qui tournoyaient là-haut, et ceux qui jouaient dans les haies. Je devinais le bruissement des insectes qui s’affairaient de ci de là dans les fourrés verdissants. De partout flottait dans l’air comme un embrun, une odeur familière, mélange de subtils parfums que j’avais pour certains déjà oubliés. Ici je reconnaissais le genêt, là bas, je restais sans réponse devant un parterre de fleurs non identifiées. Chaque fois, je re-découvre, chaque fois, je m’émerveille. Cette fois-ci plus encore tant cela m’avait manqué.
Aucun de mes sens n’a été déçu au final. Enfin bref, voilà. C’était la petite sortie-éclaircies, entre deux jours de pluie.
Ça, moi ça me fait respirer, ça, c’est un moment cadeau. Et j’ai envie de partager tout ce que je trouve beau ♥
bientôt, j’aurais encore mieux à partager. En attendant, bonne fin de journée. ☺