« Cela me semblait loin, alors j’ai pensé qu’on avait le temps, que c’était pas si important que cela.«
Ce genre d’excuse, ça pique et ça rend fou.
Ce n’est pas parce que le raz-de-marée a l’air loin qu’il ne va pas très prochainement tout dévaster sur son passage. On est précisément dans un cas comme celui-ci. On l’avait « prédit » : des décennies que les chercheurs de tous horizons tirent la sonnette d’alarme. Désormais, il se profile le « raz-de-marée » planétaire, c’est tangible pour qui veut bien ouvrir les yeux. « Nous y sommes ».
C’est le moment ou jamais pour choisir d’agir.
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Certains le savent, l’environnement est un sujet qui me tient à coeur. Mon amour de la nature m’interdit de fermer les yeux sur ce qui la met en danger. C’est pour cela que, petit à petit, et depuis des années, je change mes habitudes à la hauteur de mes possibilités pour mettre mes actes en accord avec mes idées. Ce n’est pas encore parfait, ça fait parfois un peu le yoyo, mais on maintient le cap.
Il faut accepter qu’on ne peut pas toujours tout faire, ou pas en même temps. Que s’adapter, c’est changer, remettre en question le confort quotidien, au moins un temps, celui de l’habitude et de la découverte des bienfaits engendrés par nos évolutions. Il faut aussi accepter qu’il arrive qu’une solution n’en est en fait pas été une, et qu’il faut changer à nouveau, que « bon sang, ça aussi, faut modifier ! ». Oui, c’est du boulot, mais ça vaut plus que largement le coup.
Il existe de nombreuses pistes pour agir. Tout le monde peut trouver quelque chose qu’il est capable de faire :
Limiter tout ce qui est à usage unique ou limité. Remplacer les « indispensables » par des solutions durables. Limiter les achats et privilégier le troc, les réparations, les prêts, etc. Limiter les emballages, apporter les siens dès que c’est possible, et limiter les déchets. Mettre en place un compost, et des espaces fleuris pour faciliter la vie de la biodiversité et le travail des abeilles. Éviter les produits chimiques, quels qu’ils soient. Limiter l’usage de véhicule, et optimiser les trajets. Limiter la consommation de viande, oeufs, lait, etc. Consommer autant que possible local, de saison, et bio. Bannir les aliments et produits qui ne respectent pas la planète. Utiliser modérément l’énergie autant qu’on peut. Soutenir ceux qui entreprennent des démarches saines. Etc. La liste est longue.
Trouvez plein d’idées concrètes sur le site : « ça commence par moi » (long à s’afficher chez moi, pour info).
Un sacré défi, pas toujours très rigolo au début (mais sur le long terme, on se sent mieux !), pas toujours facilement réalisable suivant où l’on vit et les moyens qu’on a (mais ça vient, ça vient !). Un défi qui, relevé en masse, pourrait changer bien plus les choses, et donc un défi qui commence par tout un chacun, à son niveau. Un défi, par contre, à débuter pendant une durée limitée dans le temps…
Essayez de vous dire la même chose pour déléguer vos fonctions de base (respiration alimentation, etc.). Vous allez voir comme c’est sensé comme raisonnement… Sérieusement, si tout le monde se dit ça, on est foutu.
La mauvaise nouvelle, c’est que l’urgence grandit chaque jour qui passe, et que certaines choses perdues ne pourront jamais être retrouvées. La bonne, c’est que nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir conscience, à être prêts à sacrifier le confort pour sauver tout ce qui pourra l’être, et qu’il y a encore beaucoup à sauver.
Vraiment beaucoup. En faune, en flore, et plus encore. Et pour ceux qui auraient besoin de motivation supplémentaire, ça permettrait de sauver tout simplement notre habitat. Parce qu’actuellement aucune autre planète n’est disponible pour nous accueillir ailleurs, et les billets de banques ne fournissant ni air, ni eau, ni nourriture, ils ne devraient même pas entrer dans l’équation. Nous avons besoin de la planète, son air, son eau, ses habitants, pour vivre. La planète elle, elle tournera sans nous, non sans s’être bien vengée avant. Si nous jouons la montre, nous sommes sûrs de perdre.
*tic tac, tic tac*
Après le mouvement « on est prêt » qui réunit les citoyens désireux de changer les choses et de prouver que oui, nous sommes prêts à faire ce qu’il faudra pour sauver le monde, arrive le mouvement « #LaPireExcuse« . Celui-ci propose de réunir les excuses qui selon nous, sont les pires qu’on puisse sortir le jour où il faudra expliquer à « nos enfants » pourquoi on leur laisse une planète poubelle alors qu’on pouvait changer les choses, et d’y apporter une solution adéquate pour agir dès maintenant : Excuse versus Action.
Vous l’aurez compris, j’espère du plus profond de mon âme que quiconque passant par là aura à coeur de s’investir pour l’avenir. N’hésitez pas à faire connaître les mouvements qui encouragent les actions positives, à vous renseigner sur ce que vous pouvez faire à votre niveau, à sensibiliser sur la question les plus jeunes comme les plus vieux : ratissez large ! La planète est merveilleuse, la vie, la nature, même le mot « Demain » est resplendissant de promesses, alors ce serait pas mal que tout ça, ça continue à exister, pas vrai ?
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