Deux Gribouilles

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Bonjour =)

Aujourd’hui, juste un article très court avec les seuls dessins réalisés dernièrement.

D’abord, un fanart façon chibi du jeu « Kena : Bridge of Spirits« . Un jeu que je n’ai pas encore fini ! Il n’est pas bien long mais il faut trouver le temps de jouer, et même en jouant en mode normal, les boss sont assez ardus : la plupart me tuent au moins une fois, et certains m’ont même tuée près de dix fois !! xD Donc, je le finirais quand je pourrais (je pense être assez proche de la fin malgré tout), mais je l’ai déjà beaucoup aimé ! Le jeu est joli, avec un chara design très mignon, des petites musiques sympathiques, une histoire suffisamment intéressante, un gameplay agréable (et un système qui vous obligera à TOUT utiliser), avec une vraie difficulté et des détails touchants. Une très jolie découverte !

Un autre fanart, façon chibi aussi, d’un couple de mariés de ma connaissance. J’y ai mis beaucoup de coeur, car c’est ma façon à moi de montrer mon affection (même si c’est toujours après coup que je vois les erreurs et les oublis, j’ai du vouloir aller trop vite ! xD). C’est une surprise, et j’espère que l’intention leur fera plaisir ! Je leur ai posté récemment.
Et c’est tout !!
Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour dessiner davantage hélas. J’espère que ça reviendra vite.

À bientôt !

Juste quelques photos

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Il fait trèèèèès chaud, alors on ne sort plus trop…
Mais j’ai quand même pu faire quelques photos.

J’ai essayé d’en faire aussi pour un évènement particulier, mais hélas, ça n’a pas donné ce que j’avais espéré. Je n’ai ni le matos ni les compétences pour prendre vite et bien de jolies photos sans me poser. Néanmoins, il y en a une qui est pas trop mal, et je me permets de la partager :

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui !

Bonne nuit =)

Journal – Petit point boutiques

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Aujourd’hui, j’ai juste envie de faire un point sur mes « boutiques ».

Je les avais créées afin de me faire éventuellement 2-3 sous avec la petite marge que ces plateformes nous laissent sur chaque produit.
Les marges sont parfois ridicules, ou mènent à des articles in fine bien trop chers pour ce qu’ils sont, c’est donc loin d’être idéal, mais fallait tenter.

* La boutique « Society6 » n’a jamais vendu un seul article.
Il faut dire que tout y est hors de prix. Je n’ai moi-même pas pu acheter un seul de leur produit pour en tester la qualité, et du coup, je n’ai pratiquement jamais communiqué dessus. Par dessus le marché, la plateforme a été plusieurs fois complètement inaccessible pendant des jours, et quand elle est accessible, une fois sur deux, j’ai un message d’erreur quand je tente de me connecter.. Bref. J’envisage sérieusement de la supprimer pour ne plus avoir à m’en soucier, mais en attendant que j’ai du temps à perdre à regarder comment il faudrait faire, elle est toujours là : https://society6.com/seleyana/ .

Voici les designs disponibles dessus (autant dire pas grand chose, car il faut une taille immense pour les faire valider, et mon PC ne tient pas les formats aussi grands la plupart du temps xD)

* La boutique « Spreadshirt » quant à elle, n’a pas vu de ventes depuis Octobre 2021.
Les prix sont relativement élevés, et la qualité correcte sans plus. Je sais que leur boutique fonctionne au moins, et je n’ai pas envie de m’en séparer, mais c’est pas fifou.

Il y a régulièrement des promotions dessus (15% sur tout, 20% sur tout, envoi gratuit…). Bien sûr ces promotions sont pour la plupart appliquées sur mon pourcentage en premier lieu (site ‘gratuit’,  c’est nous l’produit !), or la totalité des commandes sont venues de proches désireux de me soutenir.. et je trouve qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec ça… mais bon, ça m’a permis d’avoir des petits gains les premières années, et ça a quelque chose d’émouvant il faut bien le dire. Peut-être que ça aurait continué si j’avais communiqué à ce propos mais je n’y arrive pas. Je pense que je ne saurais jamais me « vendre », et j’ignore ce que je devrais faire pour améliorer le contenu proposé..
La boutique est toujours en ligne ici : https://seleyana.myspreadshop.fr/

J’ai connaissance des deux prochaines promotions à s’appliquer dessus :
– Du 10 au 14 Juin : l’envoie est gratuit sur la boutique.
– Le 21 Juin : il y aura -25% sur tout (je ne sais plus si c’est ‘sur chaque article’ ou ‘sur le total’ ni ce que ça change ou pas, mais bon… c’est la plus haute remise que le site semble appliquer).

Voici les principaux designs disponibles à l’heure actuelle dessus :

cliquez pour agrandir

* À côté des boutiques, j’ai eu quelques commissions pour des illus/émotes/avatars, mais très peu, et toutes issues de connaissances également (et je leur en suis très reconnaissante). Un Merci tellement plein de gratitude à ces merveilleuses personnes qui voulaient m’encourager/me soutenir.

En terme de bilan global, ça reste quand même ‘amer’. Je sais bien que je ne dois pas perdre de vue que j’ai un « style » particulier, qui plaît assez peu, et qui donc, ne se vendra jamais bien – surtout si je n’arrive pas à faire ma pub – , mais le constat que « ça ne marche pas », même quand je fais des efforts pour un peu communiquer, bien qu’attendu, reste assez décourageant.

Une part de moi se dit que, depuis le temps, j’aurais dû laisser tomber. Ceci dit je ne saurais pas quoi faire d’autre, après.. enfin bon, je n’ai pas envie de m’étendre sur ça ce soir..

Alors l’autre part de moi envisage de chercher une alternative, et prendre confiance en moi si la chose est possible.. Actuellement, c’est trop compliqué, surtout avec mon double temps plein, alors on va continuer à faire ce qu’on peut tout doucement, et on verra bien. Mais clairement, dès que ce sera possible, il faudra que j’avance là dessus..

Gribouillis

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Juste un partage rapide de gribouilles récentes.

D’abord, un avatar en version non définitive (quelques détails à modifier juste) du streamer Pitigrow. Je suis tombée par hasard sur sa chaîne un jour qu’il faisait du Mass Effect, et depuis, j’essaie de le soutenir comme je peux parce que je pense qu’il mérite d’être plus vu. Il fait ses jeux dans une ambiance bon enfant très relax, j’aime beaucoup. Il compte également faire éventuellement des lives DJ plus tard car il a la passion du mix. Enfin voilà, l’avatar que je lui ai dessiné est là :


Je me suis également amusée à lui faire 3 vignettes pour ses replays sur youtube de Mass Effect (pas encore mise en service, mais c’est pas grave) = )
Pour ceux qui connaissent, par pur plaisir, j’ai mis l’armure N7 et le SR-1 pour ME1, l’armure cerberus et le SR-2 pour ME2 (mais uniquement à partir de l’épisode 2 bien sûr !), et une armure de l’alliance, et la version alliance du SR-2 pour ME3. Le viseur de Garrus sur l’avatar est une demande de Pitigrow (#Bromance).

Ensuite, on est sur un fanart Maliki, à l’occasion de leur campagne de financement pour le tome 4 de BLOG (tome rassemblant moults strips diffusés sur son site). Sur ce dessin, j’ai testé des trucs (notamment pour le décor), mais je l’ai fait vitesse max. En gros dès que l’annonce du concours a eu lieu, je me suis jetée sur ma tablette dès que j’avais un moment. Jusqu’ici, j’ai toujours renoncé à envoyer mes fanarts aux concours parce que le temps de les faire, il y avait toujours une idée très similaire qui avait déjà été postées, et je préfère éviter d’être la seconde à soumettre l’idée en question. J’ai toujours peur que ça créé du drama inutilement car je redoute l’aspect souvent belliqueux d’Internet. Du coup, j’ai rushé, ce qui fait qu’on est loin d’avoir tous les éléments désirés à la base, mais au moins, c’est fait !

Et enfin, un autre Fanart, mais d’une streameuse belge cette fois : Krysthal. Elle anime entre autres l’émission OKLM que l’on peut retrouver sur Youtube, fait des lives chill sur sa chaîne twitch avec régulièrement de petits jeux indés, et elle est photographe. J’avais commencé l’esquisse papier l’année dernière, laquelle a été refaite plusieurs fois, pour finalement finir la version numérique récemment. Je n’étais franchement sûre de rien du tout en commençant, mais le rendu terminé me plaît assez ! = )

Et voilà ! C’est tout pour cette fois !

Bonne journée, et à bientôt !

Journal – Accrochés à la mémoire

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Mes filles ont eu un an.

Et bien évidemment, je n’ai pu m’empêcher de faire un point au sujet de mes fils aussi, et la part de moi qui restera à jamais Mamange.

En ai-je jamais réellement parlé ici ? Je ne pense pas. Je ne me souviens pas l’avoir fait. Pas ouvertement en tout cas. Je crois que je n’ai jamais raconté… un jour peut être, mais aujourd’hui ce n’est pas le sujet. C’est juste une pensée que j’avais envie de poser.

Une pensée habituellement contenue. Un flot de nuages qui passent en arrière plan, et auxquels je ne consacre qu’assez peu de temps. C’est que la vie continue, même quand on s’arrête un instant. Difficile de toujours suivre le fil qui s’étire constamment..

C’est fou de se dire que j’y pense encore autant. Fou de se dire que c’était il y a « si longtemps » alors que ça sonne encore comme si la blessure était d’avant hier ou à peine avant..

C’est toujours aussi douloureux de se dire l’âge qu’ils auraient eu. Que peu importe que les saisons défilent et que leurs sœurs grandissent, eux resteront pour toujours plus petits qu’elles. Peu importe l’enchaînement sans fin des jours et des nuits, là où leurs sœurs sont pleines de vie eux resteront à jamais « endormis »..
Ça fait toujours autant pleurer de ressentir leur manque. De se dire qu’on n’a pas pu voir leurs petites mains serrer mes doigts, qu’on a jamais pu entendre leur voix, caresser leur cheveux, respirer leur odeur. Que nos yeux n’auront jamais vraiment croisé les leurs…
C’est si vain d’imaginer la couleur qu’ils auraient préféré, quelles chansons les auraient le plus enthousiasmés… comment ils auraient été avec leurs petites sœurs.
J’ai tellement d’idées et de questions… Et peu importe ma volonté, elles iront toujours s’écorcher sur le mur d’une irrémédiable ignorance.

Mes fils ne connaîtront jamais mes filles. Mes filles ne connaîtront jamais leurs frères. Je pourrais leur en parler, plus tard, comme je pourrais. Mais ce sera tout. Ils ne représentent rien pour personne d’autre que nous, leur paranges.

Je ne sais même pas pourquoi j’écris ça ici, ni où je veux en venir, ni si je le publierai ou non. Je sais seulement que mon coeur conserve en permanence une perle de regret, qui certains jours pèsent une tonne.
Pourtant je suis déjà débordée avec deux bébés en pleine santé. J’aurais probablement été encore plus submergée avec deux petits bouts supplémentaires. Mais dans toute uchronie, c’est la beauté de l’imaginaire, la logique peut bien être enterrée.. et le coeur s’inventer une maman qui aurait géré, au moins à sa manière..
La fête des mères approche, et ça me donne un écho lancinant étrange.

J’ai deux petites fées qui grandissent à vitesse grand V. Et deux chérubins, à jamais hauts comme trois pommes. J’ai deux filles et deux fils. J’ai quatre enfants. Quatre fois plus que prévu initialement. Non vraiment… je ne sais pas où vont mes pensées… C’est un méli-mélo qui sort n’importe comment.. mais ça fait du bien, de temps en  temps, de les confier aux quatre vents.

Enfin bref… j’ai eu envie de refaire un petit dessin d’eux, tels qu’ils sont accrochés à ma mémoire. Un dessin que j’imprimerai en quatre exemplaire : un par album d’enfant.

Et même si ce n’est pas leurs journées à eux, comme je ne pense pas faire un article spécifique chaque fois, je pose ça là, car 2023 c’est encore une année de plus qui s’ajoute au compteur : Doux Anniverciels, mes éternels bébés.

 

Un an – Bilan

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C’était il y a un an.

Déjà un an. C’est fou…
Deux petits êtres tous nouveaux s’invitaient dans mon quotidien de façon très très tangible. Bouleversant tout avec leur arrivée, ils ont chamboulé mon corps, mon cœur, et ma tête.
On a beau se préparer, on a beau savoir ce qui nous attend et ce que l’on sacrifie : on n’est jamais prêt. La connaissance d’une chose n’est en aucun cas la vivre. Cela aussi, je le savais déjà, mais je le ressens encore plus maintenant. On est peut-être – au mieux – mieux préparé, mais c’est tout.

Déjà un an..

Un an à courir pour s’occuper au mieux d’elle et à oublier totalement de m’occuper de moi, car quand est-ce que j’en aurais trouvé le temps de toute façon ? Un an que j’ai de plus en plus perdu forme humaine, et que je ne me sens plus comme « une personne ». Factuellement si je suis honnête, un an de mal-être, pesant et profond, et de mal-manger sur le pouce et (#retour en force de la boulimie : de) grignotage pour compenser : le manque de temps, le manque de sommeil, le manque d’intimité, le manque de détente. Le manque de presque tout.
Un an de douleurs connues pendant la grossesses, ou nouvelles dues à mon surpoids, de déprime parce que plus rien ne me va, que dans le miroir je ne me reconnais plus du tout, que le temps ou l’énergie je n’en ai jamais beaucoup…

Or je suis seule la plupart du temps, avec deux bébés d’un coup alors que ce sont les premiers nés vivants. Dix à douze heures par jour seule avec elles, tous les jours, sans jamais de pause. Pas de weekend, pas de vacances. Et je n’ai pas vraiment eu d’entraînement avant.. Lui fait le service du matin, et m’aide le soir et le weekend. Et en général, je le laisse aussi se lever la nuit, sinon je m’écroule complètement.
Avant et pendant la grossesse qui a été si compliquée, tout n’a été que gouffres à énergie, me laissant exsangue de base. Et isolés comme nous sommes tous les quatre, personne ne peut réellement nous venir en aide autrement que très ponctuellement (même si on a des proches extra-ordinaires qui ont pris sur eux de venir nous soulager un peu au début*, le temps qu’on prenne quelques marques).  Alors forcément, c’est éprouvant.
Ce n’est pas pour rien que l’adage affirme qu’il faut tout un village pour élever un enfant… c’était possible dans un autre temps, ça ne l’est plus vraiment, mais ça devrait, ça me semble évident.

Un an d’improvisation et de pifomètre comme on pouvait, car il n’y a définitivement pas de mode d’emploi. Aucun emploi du temps fixe de défini. Impossible de prendre une habitude et presque impossible de prévoir la moindre petite chose.
D’une semaine sur l’autre, tout change. La qualité de leur sommeil, leur accueil des repas, leur façon de jouer.. Certains changements sont plus radicaux que les autres, et opèrent parfois du jour au lendemain, sans préavis, nous laissant sacrément démunis.. Sans vraiment le vouloir, elles « décident ». Et toute nouveauté imposée par Papa/Maman se paie, parfois très cher et longuement. C’est ainsi.. tout ne peut pas être tout rose..

Non, tout ne peut pas être tout rose, même si tout n’est pas noir. Histoire d’expliquer ce ressenti (et m’auto-souligner dans un coin de ma tête que je suis encore là malgré tout ça, à tenir le cap -tant bien que mal- alors que je ne m’en pensais pas capable), je vous donne trois faits :

– En une année, il n’y a que que 5 jours où je n’ai pas pleuré du tout, et 2 où ce n’était pas en lien avec mes filles. L’équivalent d’une semaine. Une semaine sur cinquante-deux. J’ignore si c’est assez parlant pour décrire la détresse qui m’a collé au corps et à l’âme. J’essaie de me dire que ça prouve que j’ai des ressources insoupçonnées..

– De la même façon, sur un an, et en heures cumulées, j’ai confié les filles à d’autres personnes moins d’une semaine en tout et pour tout (dont la plupart grâce à ma mère qui nous a donné de l’argent pour une auxiliaire – qui aurait dû être de puériculture et qui était « de vie », #arnaque – à domicile). Et il y a eu *une semaine où mon héro de toujours et mon incroyable Belle-Soeur ont été présents avec nous pour nous soulager. C’est déjà merveilleux, mais au total, cela ne pèse pas lourd je vous avoue..
J’ai fait de mon mieux, je me suis donnée à fond. Mais là je ressens un réel besoin de souffler un peu, et j’ai eu beau chercher, je ne vois pas d’autre solution. Alors même si je culpabilise, je vais voir pour les confier à une assistante maternelle, en dehors de la maison, pour souffler par à-coups.

– En dehors de quelques petites choses que nous surveillons, il n’y a « rien à signaler ». Rien qui soit grave ou vraiment inquiétant. Les filles ont une courbe de croissance normale. Comme si elles n’étaient jamais arrivée en avance. Malgré mes doutes, mes peurs, mes loupés… J’imagine que ça veut dire qu’on ne s’en sort pas si mal ? Reste à espérer que dans leurs petites têtes et coeurs, tout aille aussi bien que dans le reste de leurs corps… En tout cas, même si je n’ai pas l’inépuisable patience que j’aurais souhaitée, ni l’énergie que je voudrais, même si je « râlouille » dans ma barbe assez régulièrement, j’ai « réussi » en partie l’un des points qui me tenait le plus à coeur. Car au final, je crie peu, je ne dis rien de méchant sur elles à mes filles, et je ne les frappe pas. C’est moins évident qu’il n’y paraît, car la détresse peut pousser à des actes qu’on n’aurait jamais pensé faire… C’était ma plus grande peur, en venir à ce genre de choses avec elles. Ça l’est toujours : je ne prends rien pour acquis. Et je prie pour tenir le coup.

Bref. Du coup, un an donc à apprendre d’elles et pour elles, plus que je ne leur apprends quoi que ce soit.
À devoir affronter d’anciennes blessures que je pensais avoir soignées, ou dont j’ignorais encore l’existence en moi.

Un an très très chargé. Un an très très compliqué. Le premier d’une longue lignée.
Physiquement, mentalement.. à tous les degrés, et à prier qu’elles se sachent aimées.

Un an de pleurs. Un an de cris. De frustration des deux côtés, de communication bridée. D’impuissances subies.
Un an avec, quand même et heureusement, des rires et des sourires aussi. Des moments de partages simples et radieux de mignonneries..

Un an de découvertes, et de galères modèle géants, Mais un an de fascination et d’émerveillements également.
Devant la vitesse à laquelle tout évolue, devant leur étonnant développement, leur opiniâtreté et leurs réussites inconscientes. À fondre devant un regard, ou la venue d’une petite dent. À s’émouvoir d’une petite main qui serre mon doigt fermement, chaque fois pareil et pourtant toujours différemment..

Peut-être que c’est « suffisant ». Peut-être qu’il est impossible de faire plus actuellement.
Peut-être.

Elles vont gagner en autonomie, lentement, mais sûrement. Comprendre qu’elles sont deux et donc jamais seules. Qu’elles peuvent jouer ensemble… Je l’espère en tout cas.
Elles finiront par parler, apprendre à exprimer autrement que par hurlements ce qui ne leur convient pas, ce qu’elles ont ou n’ont pas. On va réussir à communiquer de façon moins incertaine, petit à petit. Bien sûr, on aura d’autres soucis après. Mais je me force à ne pas y penser.  Pour le moment, faut tenir le coup et c’est tout, y’a pas le choix. Alors j’essaie de « positiver » quand je peux, au maximum de mes maigres capacités..

Car les jours sans pleurer sont tous « récents ». Ils n’arrivaient pas avant, mais existent maintenant, et je veux croire que ça veut dire que ça s’améliore, tout doucement.
Les filles commencent – quand elles sont motivées – à s’occuper toutes seules sur des périodes raisonnables, même s’il faut toujours les rassurer fréquemment : oui je suis là, oui je te regarde, oui je t’entends.. Elles rient quand même bien dès lors qu’on joue avec elles, et elles ont des yeux bourrés de malice quand nos regards se croisent. Elles sont curieuses, déterminées, et tant d’autres choses encore. Alors, oui, elles râlent beaucoup (peut être comme leur mère au fond finalement), mais elles ont globalement une joie de vivre communicative quand tout va bien, et ça me donne envie de protéger ça, aussi fort que possible, car qui le fera si ce n’est leurs parents ? C’est notre rôle, malgré les épreuves et le quotidien éreintant… et puis il y a cette maxime qu’une amie m’a offerte en passant :

« Tout passe ».

C’est mon mantra. Je m’y accroche comme à une bouée, et je me le répète jusqu’à ce que tout le reste se soit dispersé.

Tout passe. On finira par y arriver. Ça va aller. Faire au mieux, si besoin réparer, accompagner, et surtout, surtout, ne pas cesser d’espérer, ne pas oublier qu’aussi dur que ce soit, c’est une chance qui nous est donnée, et que d’autres n’auront jamais.

Un an d’espoir et de gratitude entre deux tsunamis.
Un an de vie.

Joyeux anniversaire mes diablotines chéries.

 

Le Paon Toise

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Juste un petit article en passant (en même temps, je n’ai guère le temps pour plus élaboré xD )

Lors d’une promenade rapide, j’ai eu la chance de tomber pile au bon moment : un Paon a commencé à faire la roue devant moi (et pas mal d’autres personnes). Les Paons ont vraiment de magnifiques couleurs et fière allure, ainsi auréolés de leurs multiples ocelles !
Il était derrière un grillage, plus précisément dans un enclos grillagé. Habituellement, il circule en liberté là bas avec un et une camarades, mais en saison des amours, la femelle est enfermée dans l’enclos avec l’un des deux; probablement pour éviter les combats entre paons mâles. Peut-être aussi pour éviter que des humains pas bien sympas ne tentent de leur arracher leurs jolies plumes.
Donc je me suis approchée autant que possible (sans gêner personne ni pousser ceux qui avaient le meilleur emplacement), et j’ai pris des photos pendant trois géniales minutes (avec mon appareil bien sûr, mais aussi avec les yeux quand même ^^). Enfin bref !
Cela a posé un réel rayon de Soleil sur ma journée. Ce genre de petites chances, ce sont des cadeaux ! Des cadeaux dont je ne me lasserai, je pense, jamais ! Aller, photos !!

Une première photo globale, prise avec le téléphone :

Et celles prises avec l’appareil, et son zoom fixe :

Et voilà ! C’est tout mais j’en suis quand même très contente. Il est vraiment superbe ! Ce partage c’est un peu mon brin de muguet (en retard) pour vous souhaiter un bon mois de Mai !

À ‘bientôt’ !

Printeeeeeeemps !!!

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Et bonjour !!!

Enfin, de vraies photos !!! Ouiiiiiiiiii !!!!
Vous n’avez pas idée du temps que ça m’a pris pour tout poster ! x)

J’ai eu trois petites occasions de sortir l’appareil photo. À tout casser, 3h grand maximum, en cumulé total, mais c’était si bon !!!
Ça m’avait manqué à un point inimaginable ! Du coup, j’ai peut être mitraillé de photos tout ce que je pouvais, avec plus ou moins de réussite car avec mes yeux, à moins de m’arrêter longtemps chaque fois, le point n’est pas toujours simple à faire, mais dans l’ensemble, je suis ravie !
Je n’ai pas croisé de papillons lors de mes trajets solo, et j’ai croisé un écureuil, mais vif comme l’éclair, et donc impossible de l’immortaliser ! Dommage, mais peut être une prochaine fois ?? J’ai été tellement heureuse d’en voir un !! On est tombé nez à nez dans un virage, il était à un mètre de moi, en plein soleil, ce roux flamboyant oh lala magnifique !!! Enfin bref, dommage pour la photo de ce superbe animal, à la place, on a surtout du statique, et donc, des fleurs !!

Bienvenue dans mon petit Printemps à moi !! C’est parti !

Et voilà !! J’espère que dans le tas, certaines vous plairont =) Saperlipopette ce que j’aime cette saison !!
Et ce que j’aime de tout mon coeur les personnes qui ont petit à petit inventé les appareils photos jusqu’à devenir ce qu’ils sont maintenant ! Le mien vieillit, son objectif aussi, mais jamais je n’en regretterai l’achat, c’est l’un des plus beaux cadeaux que je me sois jamais fait !!
Enfin bon bref. Je ne vous retiens pas davantage, le temps est précieux !

Douce journée à tous·tes, et à tout bientôt (enfin, si je peux xD).

Lever les ténèbres

By | Blabla / News, Réflexions | No Comments

Cet article là, je l’ai commencé il y a maintenant un bon moment, je dirais deux ans, ou pas loin..
Il est peut être temps de le partager aussi, après mise à jour rapide.

J’aurais mis quinze ans à réaliser, presque seize au final.
Quinze années pour affronter l’un des plus ténébreux fantôme de mon passé, l’un des plus lourds à porter. Et j’ai eu envie d’en parler.

Quand j’étais plus jeune, je rêvais toutes les nuits. La plupart du temps de jolis rêves, d’incroyables fantaisies. J’attendais chaque jour la nuit pour me réfugier dans ses bras de velours. Avec elle, je vivais mille vies, dans plus de mille couleurs. Je faisais mille rencontres, mille voyages, et je n’avais jamais peur. Les cauchemars étaient peu nombreux, et c’étaient toujours les mêmes. Rares étaient les réveils qui se faisaient dans la douleur. Elle était le remède à mes journées de peine, ma meilleure alliée, si belle avec ses constellations oniriques et son voile ébène..

Il aura suffit d’une à deux années pour que tout bascule sans même que je ne m’en aperçoive.

Une personne a brisé mon rythme et mes habitudes, et presque tout de moi, en fait. Cela me déplaît de lui donner tant d’importance, mais avec le recul, le constat est édifiant : cette personne n’a pas seulement tout brisé de mes journées; en cours de chemin elle m’a aussi volé la nuit, la seule amie que j’avais vraiment à l’époque, avec les livres et l’ordi…
Petit à petit, en changeant tout, en volant toujours plus, même ce qui ne se dit pas sans détresse, elle a maudit l’obscurité autant que le reste.. Les jolis rêves se sont petit à petit effacés, remplacés par toujours plus de noirceur.. faisant ressurgir toutes souffrances jusqu’ici ignorées, et en édifiant de nouvelles.
Le terreau était déjà largement là, lui facilitant le travail, je n’ai pas su voir ni comprendre que j’aurais pu et dû me défendre. Ou fuir…
Cette personne avait pris soin de m’isoler totalement très tôt, alors j’imagine que le fait de m’être retrouvée seule face à cela n’a pas aidée. Parler demandait un courage incommensurable, et personne n’avait envie d’écouter, ou de comprendre les mi-mots, les demi appels à l’aide. Personne n’a cru. Personne n’a agit… sauf moi. Un ultime élan de survie que moi-même je n’ai pas compris, mais que je remercie aujourd’hui.

Du jour où j’ai réussi à m’extraire de ses filets, je n’ai presque plus jamais rêvé. Je n’ai fait que cauchemarder.
Tout ce qui avait pu être avant, pendant, et tout ce qui était désormais me hantait chaque fois la nuit tombée, au point que j’ai souvent eu peur d’aller me coucher… Je dormais à côté de mon écran, du son en permanence auquel me raccrocher, une petite lumière allumée. Même ainsi, je ne pouvais guère y échapper. Des cauchemars nombreux, douloureux, qui me faisaient me réveiller en train de m’étouffer, de pleurer, de transpirer, de hurler, et en ayant envie d’en terminer… j’ai eu beau m’abrutir de jeux, de livres, de tout ce que je pouvais, je ne parvenais qu’à limiter leur emprise le jour. La nuit demeurait un enfer sans fin..

Tant bien que mal, je m’y suis faite. J’avais renoncé. Renoncé à me réveiller revigorée. Renoncé à rêver ces belles choses qui m’avait tant portée… Je me croyais punie pour une faute que j’aurais faite, ou pour le seul fait d’avoir toujours été imparfaite. J’avais accepté ce châtiment inexpliqué comme je pensais avoir acceptée chacune des choses qui m’était arrivée… je me trompais, mais je l’ignorais.

J’ai bien essayé d’affronter ça avant, mais me heurtant à des dénis, de l’indifférence, et ce genre de choses, j’avais fini par me convaincre que j’avais peut-être tout rêvé/cauchemardé, ou que c’était « normal ». La vérité c’est que c’est tellement « commun » que bien des gens n’y font pas attention, c’est tellement loin des clichés véhiculés partout et qui arrangent bien ceux qui commettent ces méfaits ordinaires ou souhaitent continuer à les ignorer… et c’est compliqué de cheminer seule sur un chemin pareil, sans personne pour nous conforter dans l’idée qu’on fait bien, que non ce n’était pas normal, etc.. répétez à n’importe quelle personne qu’elle est folle ou mytho assez souvent assez longtemps, et elle finira par le croire elle même..

Les années passant, la thérapie m’a aidée sur bien des sujets, l’Amour de mon conjoint aussi, lui qui a su adoucir la solitude que l’on ressent la nuit, seul face à soi-même. Combien de fois l’ai-je réveillé car la douleur était trop forte pour ne pas craquer ? Combien d’heures nocturnes a-t-il passé à me consoler, sans me juger ? On s’est habitués. C’était ainsi : je me réveillais plusieurs fois par nuit en proie à des crises de larmes, de paniques, d’angoisses ou de douleurs. À moitié réveillé la plupart du temps, il me prenait dans ses bras, me murmurant que c’était passé, que j’étais en sécurité et qu’il m’aimait… ce que j’ai pu m’en vouloir de lui infliger celle que j’étais. Ce que j’ai pu me détester de me sentir ainsi perdue et brisée…(sans compter ceux de mon entourage qui me dépeignaient comme un boulet à ses côtés.. une autre source de cauchemars qu’il a fallut traiter..)

Et puis en 2021, après un long, très long chemin de pensée, j’ai contacté une association sur un thème bien précis. Je leur ai livré sans fard mon témoignage sur cet épisode que j’avais cru enterré mais dont je ne parvenais pas à me débarrasser. J’ai tout déballé, même les passages les plus choquants, ceux dont je crevais encore de honte de même juste y penser. Je n’ai rien caché.
Je crois que j’étais prête à assumer au moins en partie, ou du moins, à entendre la vérité – au moins juste une fois. Car au fond, une petite voix hurlait. Depuis toujours, elle savait..
Et le verdict est tombé.
Je l’ai accueilli comme je ne sais quoi : avec peine, avec douleur, avec colère, et avec soulagement… il était temps.

Oui, pendant deux années, cet ex m’a abusée, mentalement comme physiquement.

Oui, il y a eu violences, et pas seulement verbale et psychologique, ignorées ou minimisées si j’avais le malheur d’en parler. Oui, il y avait eu viols. Répétés, et niés. Oui, j’ai porté ça seule pendant des années, puis à mi-mots avec mon conjoint qui a tout accepté, et rien brusqué. J’ai reconstruit, à force de volonté -et de retours en arrière involontaires parfois-, un semblant de confiance en moi, une confiance en l’autre, un vague sentiment de communion et d’appartenance avec mon corps, et un milliard de petites choses qui n’ont l’air de rien mais qui changent absolument tout… Mais il manquait quelque chose, quelque chose de crucial : l’intégration.

Il me manquait de regarder en face les faits, leur violence et leurs effets, d’admettre que tout cela était bien réel – aussi dur que ce soit -, de me laver de la culpabilité que j’en ressentais, de lâcher la colère que j’avais réprimée, d’accepter le désespoir que cela avait engendré, de réaliser tout ça et de l’intégrer à mon histoire sans le laisser me résumer.

J’ai re-traité la chose en thérapie, en profondeur et sans déni cette fois-ci. Et les mois ont passé. Jusqu’à ce qu’un matin je me réveille en réalisant pour la première fois : « ma nuit était noire« . Je n’avais pas rêvé, je n’avais pas cauchemardé. J’avais simplement dormi. Pas de douleurs au réveil. Pas de larmes au milieu de la nuit. Pas d’angoisse provoquant ensuite une insomnie. Une nuit sans son, et sans image… alors j’ai observé mes nuits, l’une après l’autre, et j’ai compris. J’ai compris que la plupart de mes cauchemars étaient partis. Simplement comme ça, lentement, « normalement »…

Le poids dans ma poitrine était plus léger aussi. La boule de haine qui s’était implantée quinze ans auparavant, et contre laquelle j’avais lutté de toutes mes forces pour n’en laisser que des résidus informes n’était tout bonnement plus là. Pas même en poussière. Reste de vagues grains de colère qui font partie de moi, mais rien de si lourd qu’avant à porter.

 

Quinze années, et un zeste de besoin d’en parler pour l’encrer dans la réalité, mais la page peut enfin se tourner désormais…

Je n’aurais jamais cru que ça puisse réellement arriver… par moment je me demande même si cela va durer… Je me sens toujours amputée de ces rêves qui comptaient tant pour moi, mais j’arrive à me contenter de la chance d’avoir connu ça. L’essentiel est que les ténèbres qui m’entouraient se dissipent. Car pendant plusieurs mois d’affilé je n’ai plus fait de cauchemars multiples chaque nuit.
Il y a bien autre chose qui a ensuite perturbé mon sommeil depuis, mais rien à voir. C’est que ça chamboule tout, une grossesse (surtout quand ça se passe mal) et des bébés. Et puis mes peurs qu’il leur arrive quelque chose se manifestent la nuit comme toutes mes peurs, mais ça reste très différent, et bien moins systématique. J’ai bien quelques rêves désagréables encore, par-ci par là, et quelques cauchemars qui perdurent, mais pas sur ça, plus toutes les nuits, pas plus d’une ou deux fois par nuit, et rien d’aussi horrible qu’avant.
C’est vrai, les beaux rêves fantastiques ne sont pas revenus, mais qu’importe aujourd’hui. C’est déjà pour moi un miracle que, quand aucun pleurs ne résonne, j’arrive à dormir sans souffrir..

Quinze ans de vie, voilà ce que ça m’aura pris,
mais désormais, je n’ai plus peur de la nuit.

Psst. Au fait, c’est le Printemps

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Mieux vaut tard que jamais, non ? xD

Entre le moment où j’ai pu sortir la première fois très vite fait, et celui où j’ai pu trouver le temps de m’assoir pour écrire, il s’est passé bien deux semaines ! Mais ce n’est pas grave, au pire ce blog sera en décalé toute ma vie ^^’

Photo prise à l’arrache avec le téléphone (d’où la qualité moisie) d’une branche avec des feuilles d’un joli vert et des fleurs blanches (je dirais de merisier mais en vrai, j’ai 0 certitudes).

Encore un Printemps qui m’échappe partiellement.
Moins que ceux d’entre 2020 et cette année, mais un peu quand même. Confinée à la poussette, je ne peux vadrouiller l’appareil à la main, je n’ose pas m’écarter ou lâcher le guidon, une part trop grande de moi me hurle que ce serait irresponsable. Néanmoins, je peux regarder avec le coeur et les yeux un minimum, quand j’ai la force de sortir mes petites fées.

Alors voilà, si vous voulez, je prends trois minutes pour qu’on puisse se poser, et extrapoler cette simple petite photo malgré sa qualité très limitée.

Car c’était une balade agréable.
On avait poussé jusqu’à la rivière, pour l’écouter fredonner. Enfin, moi surtout. J’ignore si mes filles ont ou auront comme moi la passion de ses sons.. J’espère que oui.

Sur place, des papillons en pagaille, virevoltant de ci de là, librement, insouciants.. Comme j’aurais aimé les approcher en catimini, appareil à la main pour les photographier ! Azuré, Cuivré, Citron, Piéride, Robert le diable, Tabac d’Espagne, Soucis… ils étaient aussi en couleurs que les fleurs !
La lumière en éclats sur leurs ailes et les remous de l’eau clignotait autour de nous. Ses reflets jouaient avec le relief des fleurs et des feuilles, variant les ombres et déclinant les teintes du Printemps à chaque instant. Ciel, ce que cela avait pu me manquer ! Se poser, observer, respirer..
Tout dansait dans un filet de vent qui courrait avec douceur sur ma peau, dans l’étreinte jointe de la chaleur du Soleil. Elles, je les laissais sous le couvert des arbres, plus frais, mais plus tendre pour leurs peaux de soie, plus douce encore que les pétales de fleur ou la mousse..

De là où nous étions, j’entendais les chants d’oiseaux qui tournoyaient là-haut, et ceux qui jouaient dans les haies. Je devinais le bruissement des insectes qui s’affairaient de ci de là dans les fourrés verdissants. De partout flottait dans l’air comme un embrun, une odeur familière, mélange de subtils parfums que j’avais pour certains déjà oubliés. Ici je reconnaissais le genêt, là bas, je restais sans réponse devant un parterre de fleurs non identifiées. Chaque fois, je re-découvre, chaque fois, je m’émerveille. Cette fois-ci plus encore tant cela m’avait manqué.
Aucun de mes sens n’a été déçu au final. Enfin bref, voilà. C’était la petite sortie-éclaircies, entre deux jours de pluie.

Ça, moi ça me fait respirer, ça, c’est un moment cadeau. Et j’ai envie de partager tout ce que je trouve beau ♥

bientôt, j’aurais encore mieux à partager. En attendant, bonne fin de journée. ☺