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mai 2023

Gribouillis

By | Dessins | No Comments

Juste un partage rapide de gribouilles récentes.

D’abord, un avatar en version non définitive (quelques détails à modifier juste) du streamer Pitigrow. Je suis tombée par hasard sur sa chaîne un jour qu’il faisait du Mass Effect, et depuis, j’essaie de le soutenir comme je peux parce que je pense qu’il mérite d’être plus vu. Il fait ses jeux dans une ambiance bon enfant très relax, j’aime beaucoup. Il compte également faire éventuellement des lives DJ plus tard car il a la passion du mix. Enfin voilà, l’avatar que je lui ai dessiné est là :


Je me suis également amusée à lui faire 3 vignettes pour ses replays sur youtube de Mass Effect (pas encore mise en service, mais c’est pas grave) = )
Pour ceux qui connaissent, par pur plaisir, j’ai mis l’armure N7 et le SR-1 pour ME1, l’armure cerberus et le SR-2 pour ME2 (mais uniquement à partir de l’épisode 2 bien sûr !), et une armure de l’alliance, et la version alliance du SR-2 pour ME3. Le viseur de Garrus sur l’avatar est une demande de Pitigrow (#Bromance).

Ensuite, on est sur un fanart Maliki, à l’occasion de leur campagne de financement pour le tome 4 de BLOG (tome rassemblant moults strips diffusés sur son site). Sur ce dessin, j’ai testé des trucs (notamment pour le décor), mais je l’ai fait vitesse max. En gros dès que l’annonce du concours a eu lieu, je me suis jetée sur ma tablette dès que j’avais un moment. Jusqu’ici, j’ai toujours renoncé à envoyer mes fanarts aux concours parce que le temps de les faire, il y avait toujours une idée très similaire qui avait déjà été postées, et je préfère éviter d’être la seconde à soumettre l’idée en question. J’ai toujours peur que ça créé du drama inutilement car je redoute l’aspect souvent belliqueux d’Internet. Du coup, j’ai rushé, ce qui fait qu’on est loin d’avoir tous les éléments désirés à la base, mais au moins, c’est fait !

Et enfin, un autre Fanart, mais d’une streameuse belge cette fois : Krysthal. Elle anime entre autres l’émission OKLM que l’on peut retrouver sur Youtube, fait des lives chill sur sa chaîne twitch avec régulièrement de petits jeux indés, et elle est photographe. J’avais commencé l’esquisse papier l’année dernière, laquelle a été refaite plusieurs fois, pour finalement finir la version numérique récemment. Je n’étais franchement sûre de rien du tout en commençant, mais le rendu terminé me plaît assez ! = )

Et voilà ! C’est tout pour cette fois !

Bonne journée, et à bientôt !

Journal – Accrochés à la mémoire

By | Blabla / News, Dessins | 2 Comments

Mes filles ont eu un an.

Et bien évidemment, je n’ai pu m’empêcher de faire un point au sujet de mes fils aussi, et la part de moi qui restera à jamais Mamange.

En ai-je jamais réellement parlé ici ? Je ne pense pas. Je ne me souviens pas l’avoir fait. Pas ouvertement en tout cas. Je crois que je n’ai jamais raconté… un jour peut être, mais aujourd’hui ce n’est pas le sujet. C’est juste une pensée que j’avais envie de poser.

Une pensée habituellement contenue. Un flot de nuages qui passent en arrière plan, et auxquels je ne consacre qu’assez peu de temps. C’est que la vie continue, même quand on s’arrête un instant. Difficile de toujours suivre le fil qui s’étire constamment..

C’est fou de se dire que j’y pense encore autant. Fou de se dire que c’était il y a « si longtemps » alors que ça sonne encore comme si la blessure était d’avant hier ou à peine avant..

C’est toujours aussi douloureux de se dire l’âge qu’ils auraient eu. Que peu importe que les saisons défilent et que leurs sœurs grandissent, eux resteront pour toujours plus petits qu’elles. Peu importe l’enchaînement sans fin des jours et des nuits, là où leurs sœurs sont pleines de vie eux resteront à jamais « endormis »..
Ça fait toujours autant pleurer de ressentir leur manque. De se dire qu’on n’a pas pu voir leurs petites mains serrer mes doigts, qu’on a jamais pu entendre leur voix, caresser leur cheveux, respirer leur odeur. Que nos yeux n’auront jamais vraiment croisé les leurs…
C’est si vain d’imaginer la couleur qu’ils auraient préféré, quelles chansons les auraient le plus enthousiasmés… comment ils auraient été avec leurs petites sœurs.
J’ai tellement d’idées et de questions… Et peu importe ma volonté, elles iront toujours s’écorcher sur le mur d’une irrémédiable ignorance.

Mes fils ne connaîtront jamais mes filles. Mes filles ne connaîtront jamais leurs frères. Je pourrais leur en parler, plus tard, comme je pourrais. Mais ce sera tout. Ils ne représentent rien pour personne d’autre que nous, leur paranges.

Je ne sais même pas pourquoi j’écris ça ici, ni où je veux en venir, ni si je le publierai ou non. Je sais seulement que mon coeur conserve en permanence une perle de regret, qui certains jours pèsent une tonne.
Pourtant je suis déjà débordée avec deux bébés en pleine santé. J’aurais probablement été encore plus submergée avec deux petits bouts supplémentaires. Mais dans toute uchronie, c’est la beauté de l’imaginaire, la logique peut bien être enterrée.. et le coeur s’inventer une maman qui aurait géré, au moins à sa manière..
La fête des mères approche, et ça me donne un écho lancinant étrange.

J’ai deux petites fées qui grandissent à vitesse grand V. Et deux chérubins, à jamais hauts comme trois pommes. J’ai deux filles et deux fils. J’ai quatre enfants. Quatre fois plus que prévu initialement. Non vraiment… je ne sais pas où vont mes pensées… C’est un méli-mélo qui sort n’importe comment.. mais ça fait du bien, de temps en  temps, de les confier aux quatre vents.

Enfin bref… j’ai eu envie de refaire un petit dessin d’eux, tels qu’ils sont accrochés à ma mémoire. Un dessin que j’imprimerai en quatre exemplaire : un par album d’enfant.

Et même si ce n’est pas leurs journées à eux, comme je ne pense pas faire un article spécifique chaque fois, je pose ça là, car 2023 c’est encore une année de plus qui s’ajoute au compteur : Doux Anniverciels, mes éternels bébés.

 

Un an – Bilan

By | Blabla / News | 4 Comments

C’était il y a un an.

Déjà un an. C’est fou…
Deux petits êtres tous nouveaux s’invitaient dans mon quotidien de façon très très tangible. Bouleversant tout avec leur arrivée, ils ont chamboulé mon corps, mon cœur, et ma tête.
On a beau se préparer, on a beau savoir ce qui nous attend et ce que l’on sacrifie : on n’est jamais prêt. La connaissance d’une chose n’est en aucun cas la vivre. Cela aussi, je le savais déjà, mais je le ressens encore plus maintenant. On est peut-être – au mieux – mieux préparé, mais c’est tout.

Déjà un an..

Un an à courir pour s’occuper au mieux d’elle et à oublier totalement de m’occuper de moi, car quand est-ce que j’en aurais trouvé le temps de toute façon ? Un an que j’ai de plus en plus perdu forme humaine, et que je ne me sens plus comme « une personne ». Factuellement si je suis honnête, un an de mal-être, pesant et profond, et de mal-manger sur le pouce et (#retour en force de la boulimie : de) grignotage pour compenser : le manque de temps, le manque de sommeil, le manque d’intimité, le manque de détente. Le manque de presque tout.
Un an de douleurs connues pendant la grossesses, ou nouvelles dues à mon surpoids, de déprime parce que plus rien ne me va, que dans le miroir je ne me reconnais plus du tout, que le temps ou l’énergie je n’en ai jamais beaucoup…

Or je suis seule la plupart du temps, avec deux bébés d’un coup alors que ce sont les premiers nés vivants. Dix à douze heures par jour seule avec elles, tous les jours, sans jamais de pause. Pas de weekend, pas de vacances. Et je n’ai pas vraiment eu d’entraînement avant.. Lui fait le service du matin, et m’aide le soir et le weekend. Et en général, je le laisse aussi se lever la nuit, sinon je m’écroule complètement.
Avant et pendant la grossesse qui a été si compliquée, tout n’a été que gouffres à énergie, me laissant exsangue de base. Et isolés comme nous sommes tous les quatre, personne ne peut réellement nous venir en aide autrement que très ponctuellement (même si on a des proches extra-ordinaires qui ont pris sur eux de venir nous soulager un peu au début*, le temps qu’on prenne quelques marques).  Alors forcément, c’est éprouvant.
Ce n’est pas pour rien que l’adage affirme qu’il faut tout un village pour élever un enfant… c’était possible dans un autre temps, ça ne l’est plus vraiment, mais ça devrait, ça me semble évident.

Un an d’improvisation et de pifomètre comme on pouvait, car il n’y a définitivement pas de mode d’emploi. Aucun emploi du temps fixe de défini. Impossible de prendre une habitude et presque impossible de prévoir la moindre petite chose.
D’une semaine sur l’autre, tout change. La qualité de leur sommeil, leur accueil des repas, leur façon de jouer.. Certains changements sont plus radicaux que les autres, et opèrent parfois du jour au lendemain, sans préavis, nous laissant sacrément démunis.. Sans vraiment le vouloir, elles « décident ». Et toute nouveauté imposée par Papa/Maman se paie, parfois très cher et longuement. C’est ainsi.. tout ne peut pas être tout rose..

Non, tout ne peut pas être tout rose, même si tout n’est pas noir. Histoire d’expliquer ce ressenti (et m’auto-souligner dans un coin de ma tête que je suis encore là malgré tout ça, à tenir le cap -tant bien que mal- alors que je ne m’en pensais pas capable), je vous donne trois faits :

– En une année, il n’y a que que 5 jours où je n’ai pas pleuré du tout, et 2 où ce n’était pas en lien avec mes filles. L’équivalent d’une semaine. Une semaine sur cinquante-deux. J’ignore si c’est assez parlant pour décrire la détresse qui m’a collé au corps et à l’âme. J’essaie de me dire que ça prouve que j’ai des ressources insoupçonnées..

– De la même façon, sur un an, et en heures cumulées, j’ai confié les filles à d’autres personnes moins d’une semaine en tout et pour tout (dont la plupart grâce à ma mère qui nous a donné de l’argent pour une auxiliaire – qui aurait dû être de puériculture et qui était « de vie », #arnaque – à domicile). Et il y a eu *une semaine où mon héro de toujours et mon incroyable Belle-Soeur ont été présents avec nous pour nous soulager. C’est déjà merveilleux, mais au total, cela ne pèse pas lourd je vous avoue..
J’ai fait de mon mieux, je me suis donnée à fond. Mais là je ressens un réel besoin de souffler un peu, et j’ai eu beau chercher, je ne vois pas d’autre solution. Alors même si je culpabilise, je vais voir pour les confier à une assistante maternelle, en dehors de la maison, pour souffler par à-coups.

– En dehors de quelques petites choses que nous surveillons, il n’y a « rien à signaler ». Rien qui soit grave ou vraiment inquiétant. Les filles ont une courbe de croissance normale. Comme si elles n’étaient jamais arrivée en avance. Malgré mes doutes, mes peurs, mes loupés… J’imagine que ça veut dire qu’on ne s’en sort pas si mal ? Reste à espérer que dans leurs petites têtes et coeurs, tout aille aussi bien que dans le reste de leurs corps… En tout cas, même si je n’ai pas l’inépuisable patience que j’aurais souhaitée, ni l’énergie que je voudrais, même si je « râlouille » dans ma barbe assez régulièrement, j’ai « réussi » en partie l’un des points qui me tenait le plus à coeur. Car au final, je crie peu, je ne dis rien de méchant sur elles à mes filles, et je ne les frappe pas. C’est moins évident qu’il n’y paraît, car la détresse peut pousser à des actes qu’on n’aurait jamais pensé faire… C’était ma plus grande peur, en venir à ce genre de choses avec elles. Ça l’est toujours : je ne prends rien pour acquis. Et je prie pour tenir le coup.

Bref. Du coup, un an donc à apprendre d’elles et pour elles, plus que je ne leur apprends quoi que ce soit.
À devoir affronter d’anciennes blessures que je pensais avoir soignées, ou dont j’ignorais encore l’existence en moi.

Un an très très chargé. Un an très très compliqué. Le premier d’une longue lignée.
Physiquement, mentalement.. à tous les degrés, et à prier qu’elles se sachent aimées.

Un an de pleurs. Un an de cris. De frustration des deux côtés, de communication bridée. D’impuissances subies.
Un an avec, quand même et heureusement, des rires et des sourires aussi. Des moments de partages simples et radieux de mignonneries..

Un an de découvertes, et de galères modèle géants, Mais un an de fascination et d’émerveillements également.
Devant la vitesse à laquelle tout évolue, devant leur étonnant développement, leur opiniâtreté et leurs réussites inconscientes. À fondre devant un regard, ou la venue d’une petite dent. À s’émouvoir d’une petite main qui serre mon doigt fermement, chaque fois pareil et pourtant toujours différemment..

Peut-être que c’est « suffisant ». Peut-être qu’il est impossible de faire plus actuellement.
Peut-être.

Elles vont gagner en autonomie, lentement, mais sûrement. Comprendre qu’elles sont deux et donc jamais seules. Qu’elles peuvent jouer ensemble… Je l’espère en tout cas.
Elles finiront par parler, apprendre à exprimer autrement que par hurlements ce qui ne leur convient pas, ce qu’elles ont ou n’ont pas. On va réussir à communiquer de façon moins incertaine, petit à petit. Bien sûr, on aura d’autres soucis après. Mais je me force à ne pas y penser.  Pour le moment, faut tenir le coup et c’est tout, y’a pas le choix. Alors j’essaie de « positiver » quand je peux, au maximum de mes maigres capacités..

Car les jours sans pleurer sont tous « récents ». Ils n’arrivaient pas avant, mais existent maintenant, et je veux croire que ça veut dire que ça s’améliore, tout doucement.
Les filles commencent – quand elles sont motivées – à s’occuper toutes seules sur des périodes raisonnables, même s’il faut toujours les rassurer fréquemment : oui je suis là, oui je te regarde, oui je t’entends.. Elles rient quand même bien dès lors qu’on joue avec elles, et elles ont des yeux bourrés de malice quand nos regards se croisent. Elles sont curieuses, déterminées, et tant d’autres choses encore. Alors, oui, elles râlent beaucoup (peut être comme leur mère au fond finalement), mais elles ont globalement une joie de vivre communicative quand tout va bien, et ça me donne envie de protéger ça, aussi fort que possible, car qui le fera si ce n’est leurs parents ? C’est notre rôle, malgré les épreuves et le quotidien éreintant… et puis il y a cette maxime qu’une amie m’a offerte en passant :

« Tout passe ».

C’est mon mantra. Je m’y accroche comme à une bouée, et je me le répète jusqu’à ce que tout le reste se soit dispersé.

Tout passe. On finira par y arriver. Ça va aller. Faire au mieux, si besoin réparer, accompagner, et surtout, surtout, ne pas cesser d’espérer, ne pas oublier qu’aussi dur que ce soit, c’est une chance qui nous est donnée, et que d’autres n’auront jamais.

Un an d’espoir et de gratitude entre deux tsunamis.
Un an de vie.

Joyeux anniversaire mes diablotines chéries.

 

Le Paon Toise

By | Photos | No Comments

Juste un petit article en passant (en même temps, je n’ai guère le temps pour plus élaboré xD )

Lors d’une promenade rapide, j’ai eu la chance de tomber pile au bon moment : un Paon a commencé à faire la roue devant moi (et pas mal d’autres personnes). Les Paons ont vraiment de magnifiques couleurs et fière allure, ainsi auréolés de leurs multiples ocelles !
Il était derrière un grillage, plus précisément dans un enclos grillagé. Habituellement, il circule en liberté là bas avec un et une camarades, mais en saison des amours, la femelle est enfermée dans l’enclos avec l’un des deux; probablement pour éviter les combats entre paons mâles. Peut-être aussi pour éviter que des humains pas bien sympas ne tentent de leur arracher leurs jolies plumes.
Donc je me suis approchée autant que possible (sans gêner personne ni pousser ceux qui avaient le meilleur emplacement), et j’ai pris des photos pendant trois géniales minutes (avec mon appareil bien sûr, mais aussi avec les yeux quand même ^^). Enfin bref !
Cela a posé un réel rayon de Soleil sur ma journée. Ce genre de petites chances, ce sont des cadeaux ! Des cadeaux dont je ne me lasserai, je pense, jamais ! Aller, photos !!

Une première photo globale, prise avec le téléphone :

Et celles prises avec l’appareil, et son zoom fixe :

Et voilà ! C’est tout mais j’en suis quand même très contente. Il est vraiment superbe ! Ce partage c’est un peu mon brin de muguet (en retard) pour vous souhaiter un bon mois de Mai !

À ‘bientôt’ !