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« Pain Evolution »

By | Blabla / News, Dessins, Réflexions | No Comments

Bonjour  !

Un article peut-être plus personnel que d’habitude, que je n’étais pas certaine de finir un jour, mais le voilà.

Ça y est. J’ai posté le dernier dessin de ma série « Pain ». Petite la série, vu qu’elle ne comporte que 4 dessins.
Cela faisait longtemps que je voulais finir ce mini projet, mais je voulais que les images viennent d’elles-mêmes, et cela prend du temps dans un cas comme celui-ci.

Pain, c’est mon personnage qui représente la Douleur Morale.

La première image d’elle m’était venue dans un cauchemar, où elle se dessinait dans un miroir.. ses yeux cadavériques et exorbités braqués sur moi. Elle m’a hantée jusqu’à ce que je la mette sur papier.
Cela correspond un peu à l’époque où j’avais vraiment commencé à mettre de l’ordre dans ma vie, mais où il restait tant à faire… et j’ai commencé à me dire qu’il faudrait peut-être en passer par elle pour avancer. Alors je suis partie à sa recherche, et j’ai été surprise de voir qu’elle avait toujours été juste là, dans mon dos… et une période étrange a suivie, riche d’enseignements. Au fil du temps, l’image a changé dans ma façon de la percevoir, au même rythme que mes propres douleurs ont évolué. Les dessins de cette série symbolisent un peu ma vision des évolutions de Pain. A quelque part, Pain, c’est moi. Elle est ma douleur exacerbée qui me hurlait de m’occuper d’elle depuis si longtemps..

Si la douleur apparaît, c’est qu’elle est nécessaire. C’est que l’âme a besoin d’exorciser quelque chose, qu’elle a besoin d’être entendue, et qu’on s’occupe un peu d’elle, pour une fois. Elle ne demande qu’à « être » pour pouvoir s’en aller, et on ne peut pas réellement passer outre – tout comme on ne peut accélérer l’orage pour revoir plus vite le Soleil.

Je vois la douleur comme une petite fille dont personne n’a pris soin, et qui est devenue physiquement ce qu’elle vécu. Elle est le fruit de tout ce qui a pu être négligences, hurlements, coups, jugements, humiliations, etc… Tout ce qui peut faire mal en fait. Tout ce qu’on a tendance à placer derrière soi trop vite, pour ne plus le voir, pour le fuir…
Salie, terrifiée, écorchée, humiliée, brisée… la douleur peut être incroyablement difficile à regarder en face.

En effet, ce n’est pas évident d’affronter la douleur, tant elle est « laide » au départ.
Il faut pourtant apprendre à la regarder « bien en face », pour ce qu’elle est. Ne pas remettre en cause sa légitimité, ne pas la comparer : Une souffrance est une souffrance. L’affronter, c’est reconnaître cet état que l’on juge trop souvent « lamentable », alors que ce n’est qu’un état. C’est aussi admettre que tout cela est bien arrivé, quelles qu’en soient les raisons, et prendre conscience qu’elle est bien là, et qu’elle ne partira pas. C’est oser l’identifier, l’observer dans les moindres détails, sans la juger…
Jusqu’à l’apprivoiser. Moins terrifiante, il devient possible de la creuser pour la comprendre, non seulement elle, mais aussi ce qui se cache au delà… Et de la vivre. On oublie trop souvent de vivre sa douleur. Pourtant plus la douleur est grande, plus il est important de prendre un peu de temps pour lui laisser SA place. Juste ce qu’il faut, sans la laisser prendre toute la place, ni jamais la nier pour autant. Pour réaliser au bout d’un moment qu’on peut vivre avec.
Il est alors possible d’accepter la douleur. Accepter qu’elle fait partie de nous, pour toujours. Accepter que rien ne changera cela, mais que ses origines appartiennent désormais au passé, et que l’histoire continue. L’accepter, c’est commencer à entrevoir la lumière.
Alors enfin, on peut avancer, et guérir, ou du moins apaiser, la douleur. Elle gardera comme nous les cicatrices de ce qu’elle fût, mais elle ne sera plus le poids qu’on fuyait auparavant. Une douleur qui atteint ce dernier stade est un boulet de moins dans le coeur et la mémoire. C’est une fragilité, une peine encrée sur les lignes de notre histoire, mais qui pourra devenir une force, une sagesse, un repère… ce qu’on voudra, pour peu qu’elle ne soit plus reniée et maltraitée.

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Aujourd’hui, j’ai fait la paix avec la plupart de mes douleurs, et suis en passe de la faire avec les autres, plus vives ou plus récentes, ou les deux. J’ai mes séquelles, mais le ‘monstre’ informe et sanguinolent du miroir ne hante plus ma tête. Il est une petite fille fragile au fond de moi dont j’apprends à prendre soin.
Je crois qu’on a tous cet(te) enfant au fond de nous, tout comme la joie et l’émerveillement sont un enfant aux yeux qui brillent dans un coin de notre âme. J’espère qu’un jour, tout le monde pourra être en paix avec sa « Pain ».

Et vous ? Comment voyez vous la douleur ??

Prenez bien soin de vous. Et à bientôt ^^

Lectures bienveillantes

By | Blabla / News, Pub, Réflexions | 2 Comments

Bonjour =)
Et voici l’article sur les livres dont je voulais parler vite fait ^^


J’aime lire.

Il fût un temps où, en bonne « bibliophage » qui avait le temps, je lisais un livre par semaine, quel qu’en soit l’univers ou l’intérêt. Tout ballet de lignes qui se transformait en un film merveilleux sous mes yeux affamés était bon à prendre. Les images ont défilé pendant des années, ainsi que les mondes, les émotions et les idées aussi. J’y ai puisé mille rêves & couleurs.
J’avais également lu pas mal d’ouvrages d’un genre plus « sérieux » et riches d’idées & explications sur le monde, intercalés entre deux fictions, sans jamais m’y arrêter. Mais je suis longtemps passée à côté d’un type bien précis de livres…

Depuis quelques années, mes lectures ont accueillis des nouveautés : Des lectures bienveillantes. Ces livres qui vous font plonger au coeur de la compréhension de votre propre monde.
Et certains de ces derniers textes ont fini par « bouleverser » ma vie, ou plutôt la vision que j’avais d’elle…

Comment ? En me permettant de réaliser des choses essentielles qui dormaient en moi. Comme si ça avait toujours été là, mais que je n’y prêtais pas attention. Ces livres m’ont fait voir, ressentir, et comprendre des centaines de choses plus ou moins « énormes ».

Chacun puise ce dont il a besoin dans de tels livres, réalise ses propres vérités, et change ou non sa vie selon ses désirs.. et j’insiste là dessus ! Mais l’opportunité est là, à portée du regard !

J’ai commencé à vivre vraiment. Bien sûr, cela est l’ « apprenti-sage » de toute une vie, et plus encore, mais ces ouvrages peuvent nous faire faire un bond de géant en quelques mois ou années seulement, pour peu qu’on y consacre un peu de curiosité, de temps en temps. Et croyez moi si je vous dit que cela enchante littéralement l’existence !! 😀
Moins de jugements, moins d’attentes, moins de stress… Une vie plus légère, plus juste, plus en accord avec soi, et plus facile à mesure qu’on avance… Une vraie vie.

Ce que certains de ces livres m’ont offert, c’est un peu comme respirer à pleins poumons dans la brise légère, au sommet d’une colline dominant un superbe paysage, le tout éclairé par un soleil levant – oui tout ça ! – : c’est magique ! Ils ont été comme des petites graines d’Amour que je semais dans mon esprit et mon coeur au fil des lectures, et que le temps et la vie se sont chargés de faire germer.

Et comme j’adooooore partager la magie avec vous, aujourd’hui, pour bien commencer l’année, j’ai eu envie de vous proposer de potentiellement semer ces graines à votre tour.

Quelles sont ces lectures bienveillantes ??

Pour cela, j’ai les titres (et donc les noms des auteursils ont écrit plus d’un livre, je ne les connais pas nécessairement tous, libre à vous de creuser) des livres qui m’ont le plus apporté au cours de toutes mes escapades littéraires. Il ne s’agit là que de mes propres goûts bien sûr, et j’ai réduit tout ça à une petite sélection, mais je crois réellement que la plupart d’entre eux sont d’intérêt public. Souvent ils sont disponibles en médiathèque ! Personnellement ceux qui ne m’ont pas été offerts, je les ai achetés pour qu’ils soient tous dans ma bibliothèque ! ^^

C’est parti !

Pour une enfance heureuse, par Dr Catherine Gueguen : Ouvrage reposant sur les dernières découvertes sur le cerveau humain, et plus particulièrement chez l’enfant, on nous y explique comment celui-ci se développe, et donc ce qu’un enfant est réellement capable de faire ou non – et bien des idées reçues *bien ancrées* vont être passées à la tronçonneuse. Cela aide à comprendre non seulement le comportement d’un enfant en fonction de son âge, mais également en fonction de ce qu’il vit, car elle explique beaucoup les différentes conséquences de l’environnement de l’enfant sur le développement de son cerveau. Il peut également nous aider à nous comprendre nous même car on peut s’y retrouver ! C’est mon « number one » toutes catégories confondues tant il a été une révélation pour moi. Pour d’autres titres autour de la petite enfance, Isabelle Filliozat est une référence sûre, mais sinon demandez moi en commentaire j’ai plein de noms et de titres pour vous ! 😉



Les Quatre Accords Toltèques, par Don Miguel Ruiz : Mon ouvrage de référence N°2 !! Voici 4 grands principes tout simple… et qui peuvent réellement changer la vie lorsque l’on parvient à les appliquer, même si c’est une fois de temps en temps au départ. Tous sont décris précisément dans cet ouvrage, lequel permet de chasser le jugement qui alourdit considérablement le quotidien. Un indispensable selon moi ! C’est simple, je l’ai offert à pleeeein de gens !! xD


Les Mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs), par Marshall B. Rosenberg :  Mon N°3 sur le podium ! Avez vous déjà remarqué la « violence » avec laquelle nous communiquons ? Non ? Alors, lire ce livre ne pourra que vous transformer et faire remonter à votre conscience ce qu’au fond, vous deviez déjà savoir. Le Graal de la communication ! Bien sûr, au début on passe pour un ovni du langage, mais petit à petit, tout le monde y trouve son compte, et les relations sont facilitées avec l’entourage, qu’il soit proche ou non.


Cessez d’être gentils, soyez vrais, par Thomas D’Ansembourg : Mon N°4 ! (Après c’est du bonus, ce n’est pas classé ^^). Le titre résume tout. Ce bouquin nous met face à un phénomène étrange que l’on connaît tous et nous aide à passer outre. Et ne croyez pas qu’il fera de vous un horrible égoïste, loin de là !!! En caricaturant un peu le trait : Je n’ai jamais été aussi « gentille » aux yeux du monde que depuis que j’ai cessé de l’être aux miens ! Parce que désormais ça vient *vraiment* de moi, donc j’y mets encore plus de coeur : magie ! 🙂

Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même, par Lise Bourbeau : Il nous arrive à tous de réagir de façon disproportionnée par rapport à quelque chose. Dans ce livre, Lise nous explique quelles peuvent être les « blessures » à l’origine du tourbillon d’émotion qui refait surface. Elle nous permet de les identifier en dressant un portrait robot pour chacune d’elle via des caractéristiques globales : attitude, alimentation, etc. Un bon moyen d’apprendre à mieux se connaître et de savoir par où commencer pour nous libérer du passé, et devenir enfin nous-même… Une base pour comprendre POURQUOI on réagit comme on le fait, et donc le premier pas pour commencer à gérer ça ^^

– L’homme qui voulait être heureux, par Laurent Gounelle :  Encore un titre éloquent ^^ C’est plus un petit conte à mon sens, mais son point fort et qu’il est facile de s’identifier aux réflexions du personnage et donc de comprendre son cheminement. C’est un des premiers que j’ai lu, suite à un conseil hasardeux lol, et qui m’a incitée à me pencher davantage sur la question.

La Maîtrise de l’Amour, par Don Miguel Ruiz : On me l’a offert et le titre m’avait rebutée, mais je l’ai lu quand même, et j’ai bien fait ^^. Voici un ouvrage qui nous permet de réaliser à quel point nous ne savons pas aimer simplement. On veut aimer « comme il faut », de façon contrôlée… Et il est grand temps que l’on ressente l’Amour tel qu’il est sans se poser davantage de questions ^^ J’envisage de le relire bientôt car cela fait bien 2 ou 3 ans que je ne l’ai pas lu et que cela ne peut pas me faire de mal ! 🙂

Le pouvoir du moment présent, par Eckhart Tolle : moins facile d’approche, plus complexe à lire (ou du moins j’ai eu ce ressenti très personnel en le lisant), il donne des clés pour se ré attribuer le moment présent. Ce moment où nous n’avons plus les soucis d’hier, pas encore les questions de demain… C’est simple depuis de temps en temps, j’arrête tout, je ferme les yeux le temps de quelques respirations à peine et je me demande « Et là ? Comment ça va ? »… Et dans le moment présent, quelle que soit la tornade au dehors, je me sens bien !

Bon, j’en aurais encore des dizaines à indiquer, mais je vais m’arrêter là (sinon on finira jamais, ça fait déjà 1 an que je veux poster ça !), y’a déjà une bonne base ! ^__^
Petit Nota au passage pour ceux qui, comme moi, sont gênés par l’utilisation des mots tels que « Dieu » ou « Divinité » etc. dans certains des ouvrages (tous ne l’emploient pas, mais certains oui).. => Remplacez ce mot trop connoté par un autre dans votre tête en lisant ! Perso suivant mon humeur, je remplaçais par « Lumière », « Âme », « Force », etc. Tout ce qui me parlait davantage et ne me rebutait pas. Il serait véritablement trop dommage de s’arrêter à ça et de manquer le plus important : le reste !

Voilà, c’était ma sélection lecture. En espérant que vous y trouviez un petit rayon de Soleil à votre tour =)

Douce journée, et à bientôt !

Une bouteille à la mer…

By | Blabla / News, Réflexions | 2 Comments

J’aime cette image d’une bouteille à la mer.

Je vois ça comme un message qu’on a besoin d’envoyer, sans savoir si quiconque le lira un jour, et avec une probabilité plus faible encore de réponse. L’important, c’est d’avoir tenté d’exprimer quelque chose.

S’exprimer…
Tout un monde.

Si je parle relativement librement sur mon blog, il faut savoir que m’exprimer est un défi quotidien. Surtout à l’oral, et surtout pour les choses qui comptent et/ou me touchent personnellement. Cela semble si facile pour les gens de mon entourage…. J’ai parfois l’impression que le monde entier sait quelque chose qui m’échappe à ce niveau là.

J’ai la chance de malgré tout croiser des tas de personnes formidables, et d’avoir réussi à créer des liens avec certaines, mais quel mécanisme complexe que ces relations quand il faut communiquer, surtout à distance !! Moyens de communication, fréquence des contacts, sujets à éviter, etc.. Personne ne fonctionne pareil, et on se base tous sur ce que l’on attendrait soi-même à défaut de meilleures perceptions.

Or, personnellement, je n’aime que le courrier traditionnel et les emails. Quand j’ai le temps de me poser, de réfléchir un minimum à ce que je dis (enfin, « écrit »), à un moment où je me sens de le faire, avec les idées claires, et pleinement disponible pour la personne que je contacte. Si cela me semble « important » ou urgent, je suis souvent (trop) « directe » et je suis du genre à me relire 200 fois avant d’envoyer.. quand j’envoie. Il peut donc s’écouler facilement plusieurs mois entre 2 contacts, souvent maladroits.

J’apprends petit à petit à m’exprimer plus facilement, « mieux », et à m’adapter à ce qu’attend la personne en face, mais cela reste un challenge (qui vaut le coup, mais un challenge ^^).

EdmondWellsCitation

et on pourrait facilement et largement en rajouter …

 

J’ai arrêté de culpabiliser là dessus, cela ne mène nulle part. Je suis comme je suis, ce n’est pas « grave » et je fais des efforts continus. En général, mes amis le savent, l’acceptent, et je leur en suis profondément reconnaissante. Mais hélas, temps & distance peuvent être fatal à n’importe quelle relation si on leur rajoute un silence trop long.
Je remarque, année après année, que j’ai pas mal de personnes que j’ai laissé quitté ma vie, même dans les sphères les plus proches.
La vie brasse les relations, c’est normal. Laisser passer des camarades, des collègues, des voisins … C’est Ok. Même si une image ou un souvenir finit par s’effacer : la joie reste. Mais nos actes influent là dessus, nos absences d’actes aussi, et on peut perdre même ceux qui ont compté bien davantage que les autres si l’on ne fait rien.

Et lorsqu’il est trop tard, j’ignore comment revenir voir si la porte est encore entr’ouverte ou pas. Même si « je suis désolée » jusqu’au plus profond de moi, et que je demande sincèrement pardon (cela reste important), je sais que ces mots là n’annulent jamais rien. Les mots les plus vitaux sont les mots qui auraient dû être dis AVANT d’en arriver là.

 

J’ai des amis que j’ai laissé s’éloigner à regret, en lâchant prise, car on ne peut retenir les gens malgré eux, mais j’en ai aussi ‘perdus’ à cause de mes silences qui ont creusé des gouffres que je n’ai plus su franchir. Tous ceux-là, je ne les oublie pas. Au contraire, j’y songe souvent.
Leurs noms, leurs visages, parfois même leurs voix, et toujours les moments partagés avec eux.. Tout cela est gravé au fond de moi, précieusement. Et ces souvenirs m’emplissent d’une immense gratitude.. Tout autant qu’ils me pincent le coeur quelques fois. D’abord parce que ces personnes me manquent, parfois cruellement, mais aussi et surtout parce que j’ai peur de n’avoir jamais exprimé les mots importants, ou pas assez. Ces mots si simples pourtant..

Ai-je exprimer à ces personnes combien elles ont compté pour moi ? Savaient-elles l’impact positif qu’elles ont eu dans ma vie ? Les ai-je simplement remerciées suffisamment d’avoir été là, d’avoir été elles ? J’ai l’impression que non. Et du coup j’ai la sensation d’avoir manqué l’essentiel avec elles.

Oh, cela ne changerait pas leur vie, je le sais bien. Mais, égoïstement, j’aurais souhaité avoir plus de « courage », et avoir exprimé cela, avant de les laisser continuer leur chemin. Voire, cela m’aurait peut être permis d’en garder certaines auprès de moi.

Depuis 2 ou 3 ans, j’essaie de ne plus faire les mêmes erreurs, de tirer un apprentissage de ces regrets pour en faire une force nouvelle, une motivation supplémentaire. Mais pour ce bout de passé qui ne me quitte pas et que je sais ne pas pouvoir réparer, il me reste une chose que je peux faire, un morceaux d’espoir qui n’a besoin que d’être exprimé, une bouteille qu’on jette à la mer.

Aujourd’hui, je dépose, sur le rivage du net, quelques mots dans un article pour ceux qui ont croisé ma route, et que j’ai eu le privilège de nommer « Amis » à une époque :
« Je ne vous oublie pas. Vous avez trop compté pour que votre impact sur ma vie ne parte un jour en fumée. J’ai toujours dans le coeur nos partages qui résonnent, et ils m’ont portée plus souvent que vous ne pourriez le croire. Vous croiser était une Chance, un magnifique présent. Et si cette chance ne se représente jamais, sachez que j’aurais toujours des pensées pour vous, en vous espérant heureux et bien portants. Alors de tout mon coeur, MERCI. Et bonne continuation ».

À tous ceux qui sont encore (un peu ou beaucoup) dans ma vie et m’accordent des moments de partage : Merci, à vous aussi. Chacun d’entre vous est un cadeau, et aussi peu douée que je sois pour vous le dire ou vous le montrer, je le pense sincèrement, et je vous aime.

 

Pour illustrer cet article, je vais mettre un petit dessin que j’ai fait il y a des mois pour une personne en particulier, et que j’ai finalement trouvé le courage d’envoyer par laposte récemment. Une petite carte de rien pour un immense Merci à une Femme merveilleuse qui a éclairé ma route à un moment essentiel, qui m’a donné un courage que je ne soupçonnais pas, qui me manque beaucoup, et à qui j’ai souhaité écrire ces mots si importants sur papier. J’ignore si le message trouvera son chemin après toutes ces années, mais j’aurais au moins essayé. Merci Leanora. Merci pour tout. Prends bien soin de toi.

 

Qui que vous soyez : vous comptez ou avez compté pour quelqu’un, obligatoirement, et souvent bien plus que vous ne pourriez l’imaginer.

Alors continuez à sourire. Et douce journée à tous.

All you need is Love !

By | Blabla / News, Dessins, Liens, Réflexions | 2 Comments

Ah, la Saint Valentin ! .  . J’avoue être partagée lorsqu’on me demande mon avis sur cette fête.

Je la considère plutôt comme une « occasion » de fêter l’Amour en général, sous toutes ses formes, l’occasion d’avoir une pensée, voire un geste, pour tous les gens qui comptent pour nous, le tout sans obligation d’achat (bien que je reconnaisse volontiers que quand je peux, j’adoooore offrir des cadeaux). bien sûr, on peut se créer toutes les occasions qu’on veut à longueur d’année, mais les gens sont globalement plus réceptifs ce jour là, autant en profiter, tant qu’on le fait par envie.

Pour moi, c’est également un jour de célébration de la Chance que j’ai, et une ode au plus beau sentiment qui puisse exister. Je vois de l’Amour dans ma famille, dans mon cercle d’amis, dans mon couple, et même dans le milieu professionnel, et c’est tellement rafraîchissant ! Cela ne fait pas oublier que la haine existe encore, mais cela permet de voir qu’il n’y a pas que ça, loin de là. Je dois avouer que, même lorsque j’étais seule, si je déplorais (comme encore aujourd’hui) le battage commercial autour de cet évènement, cela ne me déplaisait pas de voir les rues envahies de tendresses, de passions, de petits coeurs multicolores, et de sourires légers.

Aujourd’hui, qui que vous soyez, je vous souhaite : d’avoir de l’amour pour vous-même, de voir l’Amour que les autres ont pour vous, et vous pour les autres, et je vous souhaite de sourire.

 

Et un petit dessin de circonstance quand même pour la route – qui n’apparaîtra que ce soir ! -, avec une petite carte format A6 que j’ai gribouillée pour mon prince.

Belle journée, prenez bien soin de vous, et à bientôt !

Et un peu de musique pour bien commencer la journée ? C’est par ici !

Bonne (ré)solution ?

By | Blabla / News, Dessins, Réflexions | No Comments

On est le 10 Janvier…. ça passe vite ! ^^ Mais il est encore temps pour les résolutions.
Ma seule bonne résolution pour 2017, c’est la même que pour les années d’avant :

Continuer à faire de mon mieux en toute occasion
pour profiter de ce que m’offre la vie, tout en visant à rester le plus souvent possible sur le chemin de la Bienveillance.

Pour cela, j’ai désormais un nouvel outil, que je vais partager avec vous ! =)

Bien sûr, je n’ai pas attendu la nouvelle année, j’ai commencé à l’utiliser courant 2016, et je suis de plus en plus convaincue de sa pertinence et de son efficacité. Je ne dis pas que c’est facile à appliquer, ni que cela s’adapte à absolument toutes les situations, mais définitivement, que selon moi cela vaut le coup d’y réfléchir, autant pour soi que pour les gens autour de nous.

Avant de vous donner mon petit outil, il faut savoir que (de par les nombreux ouvrages que j’ai pu lire,) je pars du principe que lorsque je « réponds » à une situation inconfortable, ma réponse, orale ou physique, a pour but de restaurer un état de paix intérieure relative, de sécurité morale. Je vais donc agir dans ce but. Mon petit outil me sert à mieux ‘maîtriser’ cette réponse, petit à petit.

Le but n’est pas de juger ou d’infailliblement faire « bien » tout le temps – nous sommes humains, c’est impossible, surtout au début – mais une personne peut agir d’une façon dans un contexte, et opter pour une attitude différente dans un autre contexte. Cela va dépendre de la profondeur de ses émotions, du temps qu’elle va se consacrer pour analyser tout ça, et de si sa réaction va se faire à froid ou à chaud.. Et si mon petit outil m’a aidée, qui sait : il en aidera peut être d’autres ? =)

Quand on veut restaurer un état plus paisible et confortable pour nous, nous avons souvent deux options principales :
1. S’élever : prendre du recul pour considérer que c’est quelque chose en moi qui réagit (pour me permettre d’en apprendre quelque chose de grandir), c’est à dire faire face à son émotion, la comprendre – ce qui permettra de remonter à sa véritable origine -, et l’accepter.
NB : Cela ne m’empêche pas de signaler poliment à mon interlocuteur ce que j’ai ressenti face à ses paroles ou actions.
ou
2. Rabaisser (les autres ou soi-même) : je vais alors a) considérer sur l’instant que la chose ou la personne qui m’a mise face à cet état est la seule responsable de mon trouble…  et me décharger sur la première personne qui passe pour lui envoyer toutes mes émotions à la figure, histoire d’en être débarrassée. Ou b) Dans certains cas, souvent pour épargner les gens autour, au lieu de se décharger pour aller « mieux », il se peut qu’on en rajoute une couche – je vais alors m’accabler moralement, enfermer cela en moi et l’emporter partout où j’irai.

A titre personnel, je considère la première solution comme étant la « bonne » pour moi. Celle avec laquelle je me sens en accord et qui me paraît « juste »… et que je souhaite être capable de choisir chaque fois. Bien sûr, parfois, j’ai du mal à contrôler ma réponse, et je pense que c’est pour beaucoup de gens pareil, mais je sais que ce choix existe malgré tout, et chaque réaction contrôlée est pour moi une jolie victoire.

Avoir conscience de l’existence de ce choix m’aide.

D’autant que, bien souvent, les gens ne font pas exprès de nous heurter… voulons nous vraiment les punir d’avoir fait une erreur (souvent toute petite) alors que nous espérons être pardonnés lorsque nous fautons à notre tour ?? Et lorsqu’ils le font exprès, n’est-il pas plus utile de comprendre le « pourquoi » de notre réaction, et agir à la source pour ne plus y accorder d’importance par la suite, plutôt que de jouer leur jeu qui nous épuise ??

Mon outil est une simple question liée à un petit dessin. Dans le but de réagir autant que possible de la façon la plus valorisante, quand je suis confrontée à quelque chose d’inconfortable ou douloureux, j’essaie de me poser la question avant d’agir… et si je n’y arrive pas, je me la pose après coup, en réfléchissant à comment j’aurais pu faire (et/ou peut encore faire) pour en changer :

De quel côté je me situe ?

Avec la magie de la Bienveillance, – quel que soit le temps que l’on mette – un problème que l’on résout ou une épreuve que l’on surmonte nous rend plus fort, plus confiant, plus courageux, ou en tout cas plus humain. Un conflit que l’on désamorce renforce notre intégrité, notre paix intérieure, et notre sagesse. Une émotion que l’on accepte et laisse sortir ne reste pas coincée avec amertume dans un coin du coeur et de la mémoire pour ressurgir au mauvais moment. On est plus serein, en accord avec soi, dans l’accueil du moment présent… Ce sont autant de petites briques sur la route du Bonheur.

Et je vous souhaite à tous un chemin pavé de briques de Bonheurs.

Car pour moi, (et j’insiste cela n’engage toujours que moi,) le Bonheur n’est pas un état permanent, mais un état d’esprit.
Pour le (re)connaître et l’apprécier, il faut savoir passer par des phases d’où il est absent sans le faire payer à quiconque, pas même à nous, mais en y puisant les clés qui nous manquaient jusque là.
Bien sûr que la route est longue, mais au fur et à mesure, on a le pied plus léger, alors je pense que ça vaut le coup. ^^

Belle journée, Belle Année, et à bientôt =)

Liste de Noël

By | Dessins, Réflexions | 2 Comments

Un bon moyen, selon moi, de réaliser son âge et d’évaluer le degré de satisfaction de sa propre vie, c’est de faire un zoom sur sa liste de Noël.

Quand j’étais petite, je n’avais pas vraiment besoin de réfléchir pour combler de pleines pages d’idées qui me feraient plaisir ! Bon, j’étais tout aussi capable de marquer « instaurer la paix dans le monde » que « rentrer dans le GIGN » aux côtés du « un Pollux en peluche » et des « voitures qui changent de couleur au congélateur »… mais heureusement, mes parents savaient comment réduire la liste à une dizaine d’idées « réalistes »…

En revanche, aujourd’hui, je constate que je dois réellement me poser pour trouver des idées de cadeaux (réalistes) pour moi. Bien sûr, au bout d’un moment, je trouve de petites choses qui me feraient plaisir, mais ça ne vient plus spontanément… Je m’estime tellement chanceuse qu’au fond, il ne me manque pas grand chose de matériel à l’heure actuelle, et curieusement, cela me rend sereine. J’ai d’ailleurs de plus en plus tendance à penser « utile » (et c’est mon prince qui me rappelle qu’il préfère offrir autre chose que ce qu’on se paiera nous même à l’occasion par nécessité).

Du coup, j’ai profité d’un peu de temps libre pour gribouiller la différence entre enfance & maturité dans ma propre vie. Je serais curieuse de savoir si ça le fait à beaucoup de monde ou pas =)


Finalement, je n’ai pas mis l’escabeau dans la liste, j’ai mis plein de petites choses que je n’ose pas m’acheter car elles ne sont pas nécessaires (livres, cd, chocolats…). Maintenant j’ai hâte de savoir qui aura choisit quoi, ça enfance ou pas, ça ne disparaît pas :p

Belle journée 🙂

« C’est pour quand ? »

By | Dessins, Réflexions | 2 Comments

Juste un petit dessin (et un gros blabla) pour partager une réflexion personnelle sur l’omniprésence de la question « C’est pour quand ? ».

Cela fait une bonne dizaine d’années qu’elle virevoltait régulièrement dans les conversations, mais depuis que nous sommes en couple avec mon prince charmant, cette réflexion est impossible à ignorer : elle est partout. Du coup, j’avais envie d’en parler un peu, car je sais n’être pas la seule dans ce cas : tout le monde y a droit. Et à ses retombées aussi.

cestpourquand-mep2

Notre société contemporaine a érigé en Dogme une « Recette du Bonheur » à l’échelle de laquelle tous peuvent juger de votre « Réussite » supposée.

Cette recette a instauré des « paliers* » à franchir – plus ou moins dans l’ordre – pour que votre vie soit considérée comme étant « réussie »/ »heureuse » par votre entourage.
Les plus importants peuvent globalement se résumer ainsi *: Conjoint, Boulot, Mariage, Propriété, Enfant N°1, Enfant N°2. Et voilà.
Au loto du « Bonheur », c’est le carton plein. Interdiction d’être heureux sans la totale, interdiction d’être malheureux si vous avez le carton gagnant.

Comme s’il n’existait qu’une seule route pour atteindre le « Bonheur », une seule forme d' »Amour » de l’autre comme de soi.. Comme si être « Heureux » était un statut définitif, au lieu d’un état d’esprit fluctuant. Notre mode de vie nous résume de plus en plus à notre statut et à nos possessions. Je trouve cela effrayant.

Les gens qui se soucient de nous, ou qui se comparent à nous, sont régulièrement tentés de savoir où nous en sommes de nos paliers. Pour cela, passé 18 ans, il commence à pleuvoir des questions en pagaille du style « T’as quelqu’un dans ta vie ? »; « Tu comptes trouver un travail bientôt ? »; « Et sinon, vous avez l’intention d’acheter une maison ? »; « Et vous, le mariage, c’est pour quand ? »; « Pas de petit deuxième en perspective ? » etc… C’est tellement ancré que même moi, il m’arrive d’en user. Pourtant, en temps normal, je pars du principe que si les gens ont envie de parler de leurs ‘projets’ privés, ils peuvent le faire comme des grands. Au pire, si la personne aime qu’on la questionne « As tu des plans particuliers pour l’avenir proche ? » suffit. Pas besoin de jouer les inquisiteurs.

Surtout que lorsqu’on pose ces questions, on a généralement déjà en tête la réponse qu’on espère avoir.. et si la réponse nous surprend, nous déçoit, ou nous est refusée, on est tenté de juger la personne d’en face selon nos propres critères… en oubliant qu’on appuie peut-être sur une plaie ouverte (ex: parler d’enfant à un couple stérile qui ne veut pas que ça se sache), ou que la personne en a peut-être ras le bol de ces questions (qu’on entend en boucle pendant des années jusqu’à validation d’une étape, pour entendre parler de la prochaine).
Avec ces questions, le plus souvent, notre vie est jugée dans tous ses aspects, même les plus intimes.

Je ne critique rien – c’est humain – mais donner un peu de recul sur la chose permettra peut-être d’y mettre réellement de bonnes intentions.
Car ces questions partent d’un bon sentiment. Je ne dis pas le contraire. Mais au fond, elles sont rhétoriques : dans tous les cas, le fait de passer ou non un de ces paliers et un choix personnel qui dépend de deux choses : l’envie et les moyens. La réponse est donc irrémédiablement « Quand je voudrai et pourrai » – qu’on sache ou pas précisément « quand » ce sera. La seule différence, c’est qu’on ne peut juger ce qu’on ignore, alors qu’une réponse ouvre la porte à tous les scénarios qu’on voudra bien envisager.

Combien de fois j’ai entendu des phrases du genre : « Ils ne veulent pas se marier? Il doit y avoir de l’eau dans le gaz entre eux », « vous ne voulez pas d’enfant ? Vous êtes encore trop immatures – ou alors ton homme est stérile », « Ce n’est pas pour son travail qu’elle ne se case pas, c’est parce qu’aucun homme ne veut d’elle », « Tu ne veux pas répondre, c’est parce que tu as honte ? ». Des questions réellement « gentilles » ne devraient jamais pouvoir donner lieu à des critiques comme celles-ci.

La liberté d’expression, c’est de pouvoir poser toutes les questions qu’on veut, mais aussi de pouvoir refuser de répondre sans être critiqué, voire même annoncer « cela ne vous regarde pas » sans provoquer d’indignation. Notre vie n’appartient qu’à nous. Les choix à faire sont les nôtres, et nous ne devons de justifications qu’à nous-même. Laissons les gens être libres d’être ce qu’ils sont.

Alors si vous aimez les gens à qui vous posez ces questions – même si vous souhaitez de tout coeur une autre vie pour eux – quelle que soit la réponse (ou l’absence de réponse), s’il vous plaît, souvenez-vous que c’est leur vie, et respectez leurs choix.

Et vous, la bienveillance, c’est pour quand ?

Hideuse « Beauté »

By | Dessins, Réflexions | No Comments

Un article un peu « engagé » ? Libre à quiconque le lira d’être d’accord ou non. Ce n’est que mon humble avis.

J’ai vu cette image dans un rêve. Il fallait que je la dessine. Et les mots qui allaient avec, je voulais les écrire.

Le style était différent, l’image cent fois plus détaillée, mais le message reste le même une fois simplifié.
Je l’ai perçu comme une caricature de ce que certaines personnes sont prêtes à s’infliger pour coller à un idéal de « Beauté ».

Si au fil des âges et des contrées, la « Beauté » a toujours eu un sens précis, il n’a jamais été le même. Pourtant, c’est la même souffrance avec laquelle cette définition variable a accablé ceux qui ont cru en elle. C’est ce qui rend l’idée de beauté immonde.

Oui, la « Beauté » que nous vendent nos contemporains est hideuse. Elle demande que vous détruisiez votre meilleur ami.
Régimes, opérations, mode inadaptée, mésestime de soi… Nous maltraitons notre corps pour qu’il corresponde à une idée qui ne voudra plus rien dire dans 10 ans.

La Beauté, ce n’est pas ça.

Aussi imparfait qu’il soit, notre corps est pourtant notre plus précieux ami.
Il nous accompagne de la naissance à la mort, et c’est lui qui fait qu’on est tout simplement « là ».

Il est celui qui nous permet de voir ce qu’il y a de beau autour de nous, de sentir les odeurs et les parfums, d’entendre sons et mélodies, de toucher des textures et des peaux, de goûter à divers plaisirs… de parler, de bouger et d’apprécier le monde. Il est si précieux !
Pas de musique, pas de paysages, pas de toucher, pas d’interaction.. sans ce corps imparfait.

Oui, parfois il peut être difficile de l’accepter comme il est, mais essayons de nous souvenir de tout ce qu’il fait pour nous chaque jour.

Alors si vous êtes mal dans votre peau, au point parfois de vous haïr, pensez-y. Tentez d’être plus gentil avec lui, avec vous.
Votre duo mérite de l’amour.
Je ne dis pas que c’est facile. Je dis que ça vaut le coup. Et que c’est ça, la vraie Beauté.

 

TheHideousBeauty

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Les pires juges

By | Dessins, Réflexions | No Comments

Aujourd’hui, un dessin aux allures plus sombres, vu en rêve, pour illustrer mon humble opinion sur ce qu’il y a de pire comme « Juges ».
En ces temps qui paraissent plus troublés qu’avant, il me semble normal de vouloir identifier les juges auxquels nous nous en remettons pour effectuer des choix, des actes, des paroles..

A chaque heure qui passe, nous avons tendance à juger tout et n’importe quoi, c’est humain. Mais c’est davantage Humain lorsqu’on le fait avec son coeur, sans supposition invérifiable, sans rien prendre personnellement, et en acceptant les différences qu’il peut y avoir entre deux choses, entre deux êtres.
Les yeux se cantonnent à une image subreptice, interprétée par un cerveau formaté d’années en années par son environnement et ses idées reçues, et la langue les dégaine plus vite qu’il n’est raisonnable à grands coups de fouet.
On ne devrait pas juger du tout, mais c’est difficile, alors quand on le fait, on ne devrait jamais juger avec eux sans y mêler le coeur, sinon on prend le risque de juger mal.
Ce n’est pas évident, mais y penser de temps en temps, c’est déjà un pas en avant.

WorstJudges
Après, on peut très bien ne pas partager cet avis. ^^

Aller, plus de couleurs bientôt, peut-être avec des photos ! =) Bon weekend !

Tableau Cadeau

By | Dessins, Photos, Réflexions | 2 Comments

Petit tableau que j’ai fait pour offrir à mon amie Kari.
C’est pour ce tableau que je me suis ré-entraînée à la peinture dernièrement. Il n’est pas parfait, mais il est tel que je le voulais.

TableauKari-Photo1

Ce genre de cadeau de ma part, c’est assez rare, je dois bien l’avouer, mais il est des occasions qui ne se ratent pas.

Parfois, je cherche pendant des jours et des semaines une idée pour exprimer quelque chose qui me tient à coeur. Parfois, je n’ai qu’à y penser, et une image s’impose tout de suite à moi avec clarté, comme une évidence. Ici, ça a été le cas. Un peu comme si elle dormait déjà en moi depuis longtemps, et attendait que je la réveille.

Notre vie se déroule sous un ciel étoilé de personnes formidables. Certaines étoiles sont grandes, d’autres petites, certaines sont loin, d’autres moins. D’une étoile à l’autre, comme d’un instant à celui d’après pour un même astre, leur éclat peut varier selon le temps et l’énergie qu’elles peuvent ou non y placer. Ces variations font la beauté de notre ciel.
Et il arrive qu’on ait une étoile qui est très loin, qu’on ne voit pas souvent, mais qui continue inlassablement de briller dans notre ciel. Une étoile qui continue à faire partie de notre vie, à suivre notre route du coin de l’oeil, comme si un fil ténu nous reliait l’une à l’autre. Un lien qui paraît si fragile, mais dont le temps n’a pu avoir raison. Un lien si précieux qu’il est bon de s’arrêter quelque fois pour le regarder avec gratitude. Car cette étoile n’a pas besoin de briller plus fort ou plus souvent, elle a juste à être. Qu’elle fasse partie de mon ciel est une chance.

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Merci aux étoiles qui éclairent ma vie, que ce soit depuis peu, ou depuis toujours. Et merci aujourd’hui à une étoile bien particulière qui m’a fait chanter, des années en arrière, « Trois petits chats » que je n’oublierai pas 😉

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