Bientôt un nouveau départ.

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C’est que sans bouger vraiment, ça bouge quand même pas mal en ce moment ici.

La grosse « nouvelle », c’est que le déménagement arrive ENFIN, et c’est un joyeux bazar dans tous les sens !
Perso, j’avais commencé à ne plus y croire, et du coup sur la fin, ça va finalement très vite. On nage dans l’Univers de Tetris (ou de Minecraft) avec des cartons dans tous les sens. On essaie de penser à tout, surtout niveau paperasse. On n’oublie pas de prévenir les ‘coupains’ de mettre à jour leur agenda… C’est un poil la panique, mais ça va. On est contents de partir.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, je crois que j’attendais vraiment ce grand saut… ce nouveau départ. Repartir sur du neuf, du sain.. Et puis bon, c’était prévu depuis longtemps, ça aide. Tous les repères seront à reprendre, et c’est une grande page qui se tourne, mais je veux croire que c’est pour le mieux.
J’avoue que tout ce chamboulement requiert tellement d’énergie que je me languis que l’on soit un peu posés pour pouvoir dormir toute une semaine !
En attendant, on ne sait plus trop où donner de la tête !

Je prends tout de même le temps de poster quelques petits trucs récents avant d’oublier (et avant qu’on ait plus internet, car j’ignore combien de temps va mettre ma ligne a bouger). ^^

Et je commence avec deux dessins : un « quickdraw » (=dessin ‘rapide’, sans gommage, et non achevé), parce que j’ai eu envie, et une petite carte que j’ai faite pour Diane, la personne qui m’épaule depuis si longtemps dans mon cheminement vers moi-même (et vers les autres). Je sais que rien ne s’arrête, néanmoins j’ai tenu à lui exprimer un peu de ma reconnaissance avant de partir, à ma façon.

Ensuite, un petit dessin sur une photo prise récemment. C’était une mini mante religieuse qui se dorait la pilule sur notre poubelle, que nous avons visiblement dérangée, et qui s’est enfuie pour échapper aux photos x).
La photo que j’ai utilisée pour le dessin n’est pas tip top, mais elle se prêtait pas mal à une idée que j’ai trouvé rigolote. J’avais déjà imaginé des bonhommes sur des dragons, des dinosaures, des dauphins, des panthères… enfin bref sur pleeeeiiiin d’animaux et créatures fantastiques… mais avant ce jour, je n’avais jamais pensé à faire des Mantes religieuses des montures pour mini fée/lutin/autres. Il était temps de réparer cet oubli ^^

Enfin, je partage une petite photo d’un Papillon qui a dansé pour mon chéri et moi dans un Jardin avant de prendre la pose. Comme s’il avait voulu nous offrir un sourire. J’ai trouvé ça émouvant, et le Papillon très beau, alors puisqu’il prenait la pose, je n’allais pas passer à côté.

Voilà, actuellement c’est tout, mais j’espère revenir (bientôt ?) avec du neuf.
Je vous dis à je ne sais pas quand, et d’ici là, prenez soin de vous.

 

Différente

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Si je devais résumer le Sentiment qui m’a le plus habitée tout au long de ma vie, je le ferais avec ce mot : « Différente ».

Aussi vague qu’il soit, il est celui qui me définit le mieux, celui dans lequel je me retrouve le plus. Le seul aussi, peut-être.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu ce sentiment d’être un « alien », une « anomalie ».  Quelque chose qui n’était là que par hasard, par erreur.  Cette sensation qui picote l’âme, comme si je m’étais trompée d’époque, trompée de planète, trompée d’espèce, trompée de genre parfois aussi. . . comme si ce Monde n’était tout simplement pas le mien.

Je suis une étrangère dans un Monde qui marche sur la tête.
Une goutte d’eau qui cherche le Soleil au milieu de l’Océan.

Où que j’aille, où que je regarde, je ne me retrouve dans rien, ou si peu.
Les cases ne sont pas faites pour moi (le sont elles seulement pour quiconque ?), et ma vision du monde tient à mes propres filtres, que j’ai plus ou moins choisis. Elle et moi, on « est »… mais comment nous définir ?
Les mots que les autres posent sur moi me semblent la plupart du temps hors de propos. Nous n’avons pas le même point de vue, pas la même image, et même sans cela, nous manquons de vocabulaire. Il faut dire que les dictionnaires sont épais car il faut des milliers de mots pour exprimer une personne, et pourtant, il manque encore bien des pages.

Toujours la tête dans les nuages, l’Esprit dans la Lune, et l’Âme parmi les étoiles,
j’ai pourtant les pieds sur Terre, bien trop consciente parfois de ce qui m’entoure.

Mes pensées fusent en tous sens à chaque seconde. Elles ne s’arrêtent que le temps que j’accorde à mes passions ou le temps d’un émerveillement, pour repartir aussitôt de plus belle. Elles sont un puissant maelström sans fin qui bouillonne quasiment en permanence, un in-maîtrisable tsunami de concepts, de questions, de mots, d’images, d’émotions, de perceptions, de souvenirs, de spéculations, de rêves…
Cela me rend difficile à suivre, et difficile à ‘captiver’. Je reste difficilement concentrée sur autre chose que ce qui me plaît, et je n’enregistre pas toujours très bien les infos qu’on me donne (d’où notamment la présence chez moi de mémos partout et le besoin vital d’un agenda x) et pourtant globalement j’ai une bonne mémoire).

Et puis il y a ce côté ‘à fleur de peau’ chez moi. Je vis mes émotions de façon assez intense (et parfois à retardement). Aussi, je doute sans cesse de tout, suis facilement dépassée ou découragée, mais pour autant, je ne lâche jamais réellement le morceau et me révèle assez opiniâtre. D’ailleurs, des paradoxes comme celui-ci, j’en fais ‘collection’…

J’admets que déjà rien que cela puisse être pénible pour la personne en face de moi. Mais à mon sens, ce n’est pas ce qui pêche le plus.

Le principal problème que je rencontre, c’est la communication.

Je l’avais déjà vaguement évoqué dans un précédent article et légèrement développé dans un autre, mais « parler » est très compliqué pour moi, pour une multitude de raisons.

La principale, c’est que je n’ai de contrôle que sur une chose à la fois : soit je maîtrise mes pensées et suis en capacité d’analyser, soit je parle et tout vole en éclats.
Pourquoi ? Déjà parce que la société a des tas de codes incongrus qu’il faut appliquer et qui rendent les conversations trop complexes : Entre ce qui « ne se dit pas » même si c’est la vérité, ce qu’il faut enrober dans trois tonnes de détours inutiles, ce qu’on doit deviner ou que « n’importe qui aurait pu comprendre », etc… Sans compter qu’un refus est toujours mal perçu, même si cela n’a rien à voir avec notre interlocuteur. Pour moi, c’est juste n’importe quoi.

En temps normal, j’ai également une propension à être tatillonne sur les mots et un peu ‘cash’. J’ai tendance à vouloir m’assurer régulièrement que j’ai bien compris ce que vous vouliez dire, et que de votre côté vous allez bien comprendre mon propos et les mots que j’emploie… sauf qu’à l’oral, je n’ai pas le temps de bien choisir les mots ni même d’analyser ce que vous me dites, et cela va trop vite pour moi.

Ajoutons à cela que lorsque je parle, j’essaie de prendre en compte tout ce que j’ai appris à traiter, et ça devient un gros bazar dans ma tête : faire des phrases construites et accessibles sans trop tarder à répondre, essayer d’utiliser les bons mots, manifester de l’intérêt « visible » pour la conversation, penser à regarder dans les yeux, essayer d’y voir une trace d’émotion qui indiquerait si  je saoule la personne en face, guetter les signes qui me disent quand je dois la fermer ou pas, ne pas trop utiliser les mains, cesser mes mouvements machinaux, éviter les carambolages de mots, etc, etc.
Et le problème, c’est que bien souvent, je n’y arrive pas. Mais alors pas du tout. C’est juste « trop » pour moi.

Je lutte pour rester concentrée et je suis envahie de pensées. Alors, je me retrouve impuissante face au flot de paroles qui jaillit de ma bouche – soit parce que je suis passionnée et que donc vous n’aurez pas l’occasion d’en placer une (et après j’ai honte de mon comportement), soit parce que je suis paniquée à l’idée de *devoir* parler et que je perds tout contrôle de la situation, jusqu’à oublier de respirer normalement… Là je me mets à parler plus fort, et plus vite…et c’est parti.
Le moindre son, même ma propre voix, devient du « Bruit » (ce qui m’a toujours fait perdre mes repères, c’est presque un supplice). De même, je ne vois plus arriver les questions trop « personnelles », et je réponds avant d’avoir eu le temps de me dire « non, je ne veux pas répondre », le stress monte d’un cran, je me sens acculée, tout devient « intrusion », et je lutte alors aussi pour ne pas repousser l’Autre, car je sais que pour lui, poser ce genre de questions est normal… même si moi je ne le supporte que très mal –  Et plus je lutte, plus je deviens agressive ou faussement euphorique malgré moi. Je me mets à totalement paniquer, et je n’ai plus qu’une envie : fuir, et aller pleurer dans un coin.

Je mets des heures, littéralement, pour me rasséréner après une « discussion » mal vécue.
Et il me faut parfois des jours entiers pour récupérer de l’énergie derrière.

Alors, heureusement pour moi, j’ai quand même appris au fil des années à « faire la conversation » un minimum, mais cela reste coûteux et compliqué avec de (très) nombreuses personnes. C’est plus simple avec les proches dont je sais qu’ils ne se formaliseront de rien, parce que je n’ai pas besoin de contrôler quoi que ce soit ou si peu. Ils me diront les choses directement et simplement au besoin, et je pourrais corriger le problème. Ce n’est pas le cas avec les autres hélas, même si globalement, je fais tout pour faire ‘bonne figure’ (ce qui est encore plus coûteux, mais fait moins de vagues).

Pour éviter tout cela, je préfère être seule, ou alors demeurer en silence dans un coin des pièces où je suis. Je suis plus « présente » aujourd’hui qu’avant, mais je reste souvent à regarder les gens sourire et à écouter la conversation en cours s’il y en a une (et une seule – s’il y en a plusieurs, en général, vous me perdez).

Depuis ma bulle, j’observe le monde, depuis toujours. En retrait. Comme un fantôme.

Je vis à côté de moi, et à côté des autres. Spectatrice de la Vie et auditrice de ses mélodies. En fait, je ne vis que dans ma tête, mon Univers à moi, là où j’exerce un semblant de maîtrise sur quelque chose, et le seul, souvent, où je me sens à ma place. Nombreux sont ceux qui ont trouvé ça « bizarre » ou « ridicule » au fil du temps. Pourtant c’est simple :

Dans l’intimité de mon esprit, je suis Libre.

De mes yeux de petite fille à mes yeux d’adulte, c’est le Monde extérieur qui m’a toujours semblé étrange. J’ai du mal à le saisir, et même à l’atteindre. Il est si proche et si lointain à la fois.

Même si le monde entier ou presque semble tomber d’accord sur le fait que le problème vient de moi, je ne vois pas où je me trompe, ni comment, ni pourquoi. Je ne vois pas ce que je fais ‘mal’.
C’est sans doute un peu orgueilleux, mais mon monde à moi m’a toujours semblé plus logique, plus Juste, plus simple, plus « tel qu’il devrait être »…

Je sais bien que je ne peux pas continuer à toujours vivre hors du Monde « Réel », mais il y a toujours un gouffre entre lui et moi.

J’ai essayé de le comprendre, véritablement. Depuis toute petite, j’essaie régulièrement de lui « tendre la main ».  Pendant longtemps, j’ai même essayé de me ‘changer’ pour mieux m’intégrer, parce que j’avais fini par croire que c’était vraiment moi le problème.. que c’était à moi de faire tout le chemin..
J’ai souvent dû lutter contre mes émotions, et contre et mes perceptions. J’ai repoussé mes envies, et mes limites (principalement ma résistance aux stimulis extérieurs tels que le bruit ou ma tolérance pour la proximité physique). J’ai caché mes « bizarreries », mes « inacceptables » aux yeux du monde. Tous ces dénis se sont entassés jusqu’à former cet immense « trop-plein » qui me faisait sentir horriblement « vide ».
Et cela a finalement débordé, sans que j’y puisse rien, et la vague est revenue s’abattre une fois de plus sur ma route déjà difficilement praticable. J’ai appris ma leçon.

On ne peut pas être quelqu’un d’autre que soi.
On peut seulement chercher à devenir une meilleure version de qui l’on est déjà.

Depuis je ne souhaite plus changer pour le monde, seulement pour moi, et je tente tant bien que mal de reconstituer le puzzle de mon « Moi » effrité au fil du temps.
Qu’est-ce qui m’a toujours appartenu ? Qu’est-ce qui est le fruit de ce que la Vie a brisé ? Des années que je m’analyse avec du soutien, et que je repositionne mon être. Aujourd’hui je me sens plus légère, plus complète, mais toujours pas entière, et toujours « à côté ». Toujours « Différente ».

C’est aussi compliqué pour moi que pour les autres. Déchirée entre la partie de moi qui retourne à la source, et celle qui, dans la direction opposée, continue d’avancer vers vous. J’affronte les contradictions de l’Autre, que je ne comprends pas, et j’enchaîne les miennes, dont je me sens prisonnière. Et vice-et-versa.

Autrefois j’ai gommé tant de moi-même pour être « moins différente », sculptant le paraître à l’excès, créant tant d’automatismes, portant tellement de masques, qu’aujourd’hui encore, j’ai parfois du mal à savoir qui je suis.

Tout ça pour tenter de vivre « avec » le Monde, sans y parvenir… J’ai dépensé tellement d’énergie dans ce but… sans jamais obtenir le résultat escompté. Ce monde me reste incompréhensible la majeure partie du temps, et je ne m’y sens pas à ma place.
Aujourd’hui, si on m’enlevait mes quelques repères, les quelques personnes qui sont vraiment « là pour moi », je serais pratiquement aussi paumée qu’avant.

A force d’entendre certaines choses et d’en ressentir d’autres, je me suis souvent demandée « Suis-je ‘anormale’ ? ».
On pourrait débattre des heures durant de ce qu’est la « Normalité » – un mot que je n’aime pas particulièrement du reste, il veut tout et rien dire, mais on saisit l’idée -. Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas comme tout le monde ??  J’ai beau chercher, je ne trouve pas de réponse…

Pourtant, à la base, je suis comme vous tous, et je n’ai rien contre ce Monde. Je n’y suis juste « pas adaptée ». Est-ce un crime ? Ce n’est pas parce que je suis très bien avec moi-même que je refuse d’établir des liens avec d’autres êtres vivants ou que je ne les aime pas. Seulement j’ai tendance à le faire à ma façon (un peu ‘chaotique’), à mon rythme (fortement variable), selon mes valeurs, mes humeurs, mes coups de coeur…
C’est un peu plus facile avec les très jeunes enfants, ou parfois avec les animaux de compagnie. Je crois qu’on se comprend mieux, ou qu’on fonctionne un peu pareil : simplement, sans détour, sans mauvaise intention… Avec les autres, surtout avec les « adultes »,  c’est plus  compliqué. Et contrairement à ce que l’on me reproche, ce n’est pas faute de Volonté, du moins de mon côté.

Depuis très jeune, j’ai lu et observé, expérimenté et analysé, corrigé et appliqué.
Lorsque je ne fuyais pas le monde, j’ai vécu mon simulacre de Vie comme un scientifique de l’Existence.

Le genre de scientifique un peu fou qui est son propre cobaye. Il teste toutes les approches possibles, soigne les archives de ses études empiriques et adapte ses méthodes…
J’ai remis en question mon Monde et le votre, notre Univers tout entier, moi-même inclue, et souvent. J’ai exploré le champ des possibles et cherché des indices, pour tenter d’y voir plus clair dans mon sentiment de décalage entre le ‘vrai’ Monde et moi, dans cette sensation de ‘désappartenance’, et de distance d’avec le Réel et ses codes. Afin de créer un pont entre nous, ou à défaut, un camouflage parfait..

J’ai tant appris par cœur. Autant que je pouvais emmagasiner dans ma petite tête, et bien plus que je ne me serais jamais crue capable d’enregistrer, mais une vie ne suffirait pas à tout intégrer…  Le valable, le non valable, et aux yeux de qui. Le « Bien », et le « Mal ». Les émotions, et leurs expressions. Les sens cachés, et les degrés. Les mots, et les sourires, les regards, et les gestes. Les tenues, et les attitudes. Les priorités, les attentes aussi… La liste est longue, et tout reste relatif.

Au final, j’ai bien compris que tout n’était pas binaire, « oui/non », « ok/pas ok ». J’ai appris les nuances, la multitude de couleurs. J’ai appris à aimer cet arc-en-ciel de teintes et demi-teintes qui rendent le Monde plus riche encore, même s’il nous le complique au passage, et que chacun perçoit à travers ses propres filtres. J’ai accepté qu’un même mot peut avoir plusieurs sens, et que ce que l’on dit (comme ce qui en est compris) n’est pas forcément ce que l’on souhaitait exprimer. J’ai pris énormément de recul sur beaucoup de choses.
Mais c’est tout. Je ne me sens pas moins « hors contexte » qu’avant, et pas plus à l’aise. C’en est désespérant.

Alors le plus souvent, je reste seule dans mon coin. Il est toujours plus commode de choisir la facilité.

Seule tout est plus simple. Je me laisse être car je n’ai à me soucier de rien ni de personne. Pas moyen que je blesse ou dérange, et donc pas besoin de faire attention à ce que je dis, fais, ou suis. « Faire » et « Être » vont ensemble ici. Tout y est vrai. Pas de « Bien » ou de « Mal » puisque je n’agis ni « pour » ni « contre ». Pas de prix à payer pour être soi, pour être différent. Pas de honte à avoir de mes « excès d’émotions » provoqués par « trois fois rien »…
Dans mon monde, je suis intégrée sans avoir à renier des parties de moi, ou à réfléchir à des milliers de paramètres aléatoires à prendre en compte…
Dans le vrai Monde…. je ne veux pas faire de vague, mais je ne veux pas non plus me perdre ou me noyer… Comment faire, quand je ne peux être « moi » sans y réfléchir que lorsque je suis dans ma bulle ?? J’essaie de m’aider de mes retours d’expériences : j’analyse la situation autant que possible avant de m’y impliquer. Histoire de savoir où je mets le pied…

On m’a souvent dit « arrête de chercher à comprendre. ». Mais c’est impossible pour moi. En dehors de mon monde, j’ai besoin d’éléments pour me guider.

Je sais que chaque personne est unique, qu’il n’est pas obligatoire de comprendre pour accepter un Être avec ses particularités, et ça, ça me plaît. Seulement cela ne marche que pour l’ « être ».
Parce que pour ce qui est de  « Faire » les choses, comme mes théorèmes de Mathématiques, je ne vois pas de raison d’appliquer quoi que ce soit sans avoir d’abord compris « comment » et « pourquoi »…
Alors je cherche ou je demande les explications dont j’ai besoin, parce que oui, j’ai besoin qu’on m’explique un peu toujours tout, et c’est vrai, parfois il faut m’expliquer plusieurs fois – pour diverses raisons –, et de différentes façons (J’ai toujours été un peu longue à la détente, bien malgré moi je vous assure). C’est nécessaire pour que je puisse m’adapter, puisqu’on me demande plus souvent de « faire » ceci ou cela que d’ « être » moi-même.

La plupart des gens l’ont oublié, il ne s’en rendent même pas compte…  mais ils ne se voient plus les uns les autres. Ils ont des idées qu’ils se projettent et auxquelles ils s’attendent à ce que l’on se conforme pour ne pas être obligés d’ajuster l’image et le son. Parfois, j’ai l’impression que le monde entier « regarde la télévision ». Moi je préfère regarder par la fenêtre… Ce n’est pas encore tout à fait la Rencontre, mais au moins, c’est une ouverture vers son possible.

Depuis ma fenêtre, chaque jour je fais les tentatives que je peux avec le courage dont je dispose pour cette tâche ardue. Chaque jour j’annote mes archives mentales et je mets à jour ma base de données : j’ajuste ma configuration. Chaque jour, je suis lasse et fatiguée, parce que sortir de ma Bulle constitue une dépense d’énergie quotidienne immense, et que cela m’épuise, parfois bien au-delà des mots. Au point que souvent, si j’ai trop forcé ou que je me suis laissée dépasser, en plus de ressentir une détresse morale, les répercussions sont physiques. Chaque jour, j’ai cette sensation que je vais finir par laisser tomber…

Pourtant, je continue, car au fil du temps, il y a quand même eu de petits et grands « Miracles » qui en valaient la peine, et aussi parce que
je suis « la Pessimiste la plus optimiste du monde », que je suis têtue, et que j’ai encore envie d’y croire.

Y croire. Je sais que j’ai souvent ce petit côté un peu ‘naïf’ pour les choses de « la Vie », mais je m’y accroche quand même, parce qu’il fait partie de moi, et que sans lui je n’en serai pas là. C’est cet incorrigible Espoir qui a maintenu une ouverture au Monde réel possible. C’est lui qui m’a permis de rencontrer toutes ces personnes merveilleuses qui sont des étoiles dans mon Ciel (et pour qui j’espère en être une dans le leur).
Ces personnes vers qui, la plupart du temps je n’ai pas fait le moindre « premier  pas » conscient, et qui m’ont aidée à parcourir la route vers la Rencontre, afin que l’on s’apprivoise…  sans que je comprenne pourquoi ou comment, car je n’avais rien à « faire » pour cela, je n’ai eu qu’à laisser « être » le lien qui se tissait de lui-même… dans un respect mutuel.

Ces personnes à qui je n’exprimerais jamais suffisamment ma Reconnaissance, parce que je ne sais pas le faire, ni le dire, même si mon cœur en déborde. Je ne peux que l’écrire.. J’espère qu’elles savent à quel point elles sont importantes à mes yeux, et à ma vie.
Ce sont elles qui atténuent un peu mon sentiment de ne pas appartenir à ce monde, ni même à cette humanité dans laquelle, bien souvent, je ne me reconnais pas. Elles aussi qui m’ancrent dans le réel et donnent de la consistance à mon Existence diaphane. Elles enfin qui ont permis d’adoucir la Douleur qui découlait de cette discordance.

Car, au fond aujourd’hui, je ne suis pas « malheureuse ». Déçue de ne pas être plus régulièrement comprise ou acceptée, certes, désorientée de ne pas comprendre pourquoi, et très Triste parfois de l’image déformée que l’Autre se fait de moi. Oui, je pleure souvent car je suis peinée de tout ça, mais pas de me sentir différente, plus maintenant en tout cas.
Et à vrai dire, à part lors des « crises », je crois que j’en ai même toujours été presque un peu fière, inconsciemment. Je n’ai jamais voulu changer ça. M’intégrer oui, mais modifier ce qui, à moi, me semblait tellement plus ‘normal’… non.

Je ne suis pas la plus mal lotie. Au final, je ne m’en suis pas si mal sortie.

Et puis j’ai quand même de la Chance. . . Je passe le plus clair de mon temps avec moi-même ou avec mon Prince, et là les choses coulent globalement de source, cela me suffit généralement à aller bien. Notre demeure est mon havre de Paix, notre intimité est ma digue salvatrice sur laquelle ma détresse n’est plus qu’une vague passagère qui va et qui vient. Sans compter mes Amitiés, amarres toujours fidèles, et n’ayant pas peur des mots que l’on pose en couleur, sur papier ou dans le coin d’un ordinateur.

Ce défaut, cette difficulté à communiquer surtout à l’oral, cela reste gênant, pesant, et fatigant (tellement fatiguant !)… mais c’est tout. Enfin, « presque » tout….

Plus le temps passe, plus j’ai comme un sentiment d’urgence qui me tiraille, par moment, qui me hurle de le comprendre… Je ressens le besoin d’expliquer ce décalage. Difficile de laisser pareil mystère sans explications, surtout quand on se l’entend reprocher continuellement.

Je cherche peut-être seulement une justification à mes quasi-inaptitudes sociales et à mes bizarreries, ou à me rassurer sur ma santé mentale. Peut-être. Peut-être pas. Pour moi c’est plus que ça. Beaucoup plus.

Il me manque un morceau. Un vide que je comble par un mot qui me ressemble. Mais que je ne peux toujours pas définir.

Parfois, je voudrais savoir, poser des mots, les vrais mots (s’ils existent), sur cette dissonance dénuée de raison apparente. Pour ne plus me débattre dans le flou. Pour me sentir juste « Moi », et plus seulement « Différente ».

Un peu d’été !

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Aujourd’hui petit partage !

Déjà avec deux gribouilles faites récemment.  La première parce qu’elle était dans ma tête, la deuxième pour le plaisir de laisser faire mon crayon et ça a donné 1 petite « Pause Thé » 🙂

Et ensuite, avec des photos en vrac, prises à la volée !

En gros, on passait devant des champs en voiture, et on s’est arrêté un peu, quelques minutes à peine (parce qu’en roulant, ça ne donnait vraiment rien xD), pour me permettre de prendre des clichés rapides.
Parce que je ne me lasse pas des champs de blé, des champs de lavandes, des champs de tournesols… Je crois que j’aime les champs en général en fait xD Dommage, je n’ai pas trouvé de vaste étendue d’oliviers et ce n’est plus la période des coquelicots ! :p *Ahem*. Donc quelques petites photos vite fait pour le plaisir du petit concentré d’été qu’elles représentent ! 🙂
J’ai rajouté une photo de chardon aussi, parce que je l’ai prise y’a pas longtemps et que j’avais envie de la mettre quelque part x)

L’éclairage n’était pas toujours idéal (pour les tournesols et le blé) – entre midi et deux, en général on évite xD – mais pour les lavandes c’était le soir et ça allait mieux ! ^^ Tadaa :

 

Sinon, j’ai récolté les fleurs d’une des lavandes de la maison, et j’ai maintenant un beau bouquet ! Je suis super contente ! ^^ Elle a eu un peu de mal au début, mais finalement, elle se plaît dans ce jardinet. Elle va me manquer ^^

J’espère que la chaleur n’est pas trop rude par chez vous et que les beaux jours vous apportent de la Joie ! 🙂

Lumineuse journée à tous, et à bientôt ! 🙂

Essai : Attrapeur de Rêves

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Bonjour !

Un article très court pour présenter une petite création faite à la main qui change !

Bon, après coup, je me dis que j’aurais peut-être dû me renseigner sur les techniques nécessaires pour en faire un joli, mais malgré tout, même sans support, je trouve que je ne me suis pas trop mal débrouillée.  J’ai utilisé principalement des matériaux de récupération (pour les plumes, les cercles de bois, les perles…). En fait, j’ai seulement acheté une pelote de laine bleue claire. Je vous présente mon mini « Attrapeur de Rêves » (Désolée pour la photo de piètre qualité !), bleu turquoise, bien évidemment =)

Cela faisait un moment que je trouvais ces petits objets très jolis, mais c’est finalement leur nom qui m’a donné envie d’en faire un. J’aime assez cette idée de pouvoir « attraper » un rêve – bien que paradoxalement, je sois contente que cela ne soit pas possible, ça ajoute à leur valeur je trouve, mais je ne saurais pas expliquer mieux x). Bref. L’idée m’a plu. Un peu comme les souvenirs de la pensine dans Harry Potter. .
Si la chose était possible, j’aurais attrapé et mis en bouteille des centaines de rêves que j’ai fait, et je les aurais revécu de temps à autres, puis je les aurais libéré à nouveau… oui quand même ^^ Ils existent pour être ainsi, à voguer librement d’esprit en esprit, sans jamais que l’on sache à l’avance où ils vont séjourner…

Les Rêves (et je parle bien de rêves, les ‘agréables’,) nous offrent un Univers tellement magique. Chevauchées à dos de dragon, Magie, Voyage à travers le monde, Exploration spatiale, ou d’autres encore plus fantaisistes même. Le cerveau est globalement extra ordinaire, notre âme est libre, et nos rêves en sont le reflet.

Je retenterai peut être un jour de faire un Attrape-Rêve. Mais d’ici là, je regarderai des tutos. Si quelqu’un a des liens sympathiques, je prends 😉

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! 🙂 Bon weekend et à bientôt !

Nos amies les abeilles

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Il y a peu, j’ai pu découvrir grâce à ma sœur que l’artiste de Street Art Louis Masai était passé à Bollène (dans le 84) afin de réaliser une fresque consacrée aux abeilles. Il faut savoir que cet artiste ne peint que des animaux en voie de disparition. de façon à sensibiliser ainsi les gens. Une bonne occasion pour moi de relayer le message ! C’est que je les aime nos butineuses ^^

Vous trouverez la vidéo que ma soeur m’a montré << ici >> où l’artiste est interrogé sur ses abeilles.

Il est vrai qu’il n’est pas habituel de voir des œuvres sur les abeilles. Curieux quand on connaît leur importance. Tout le monde sait qu’elles sont là, mais plus personne ne les voit. Plus vraiment du moins. D’où l’importance de les rappeler à notre bon souvenir, car les abeilles sont de précieuses alliées pour nous autres (et en plus, elles font du miel ! miam).

Je suis allée faire un tour là où se trouve la fresque, et j’ai pris quelques photos, que je vais accompagner d’un peu de texte. Pour ceux qui voudraient aller les voir, elles sont le long du mur près du Rond point des (fausses) Ruches à Bollène (quand vous arrivez de Suze-la-Rousse ou Rochegude).

Les abeilles sont des insectes que l’on trouve sous diverses espèces de partout ou presque sur la planète. Elles comptent dans les ‘Ouvriers de la Terre’. Et pour cause : elles sont les principaux responsables de la pollinisation. Ce sont elles qui, par leur travail assidu, permettent une part importante de Vie (80% des espèces de plantes à fleurs). En gros : pas d’abeilles, pas de fleurs, et inversement. Et sans les unes ou les autres, c’est un sacré lot de dominos qui se casseraient la figure : une énorme part de presque tout ce que nous mangeons (fruits, légumes, ou à base de ceux-ci) ou ce que mangent les animaux (directement ou non) vient d’Elles.

Or, à l’heure actuelle, elles sont en danger. Jamais auparavant une telle mortalité n’a été enregistrée chez elles. Des ruches complètes meurent sans crier gare, chaque jour.

Les causes sont multiples mais les principales seraient : une biodiversité réduite par la main de l’homme (monoculture & co) qui limite les habitats et les fleurs, des agents « pathogènes » profitant de la faiblesse grandissante des abeilles (virus, champignons, etc + frelons asiatiques), la pollution par des agents chimiques (notamment dans les pesticides), le climat qui se dérègle, etc.
C’est une véritable hécatombe qui a déjà commencé et qui se fait plus menaçante encore au fil du temps. Pourtant, il est justement encore temps d’agir, à minima sur les facteurs humains !

Chaque citoyen, à son propre niveau, peut déjà faire des petites choses très simples dès que l’occasion se présente :
– S’engager pour l’interdiction des substances chimiques les plus à risques, lesquelles ne nuisent d’ailleurs pas qu’aux abeilles, un monde globalement plus sain apporterait à tous.
– Éviter d’user de produits dangereux pour l’environnement.
– Éviter de planter des tilleuls argentés, ces jolis arbres qui seraient ‘toxiques’ pour une grande partie des insectes pollinisateurs.
– Ne jamais détruire ou tuer un essaim d’abeilles, mais contacter des apiculteurs ou associations afin qu’ils viennent récupérer l’essaim >> ceux-ci sont précieux.
– Apprendre à reconnaître* les insectes volants (les abeilles sont inoffensives et ne piqueront que pour se défendre).
– Signaler les emplacements de nids lorsque vous découvrez des frelons asiatiques >> afin que des professionnels s’occupent de sa destruction.
– Créer et conserver des espaces fleuris de façon naturelle laissant ainsi à la Nature une place pour faire son travail.
– D’autres gestes à voir en lien **.

J’ai trouvé quelques liens qui m’ont l’air intéressants et je les partage donc avec vous :
Pic Bleu – les abeilles sont indispensables : https://www.picbleu.fr/page/le-role-des-abeilles-un-maillon-indispensable
Syndicat National d’Apiculture : http://www.snapiculture.com/
Un toit pour les Abeilles : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/
* Distinguer les insectes volants : https://www.syngenta.fr/agriculture-durable/bonnes-pratiques-agricoles/article/distinguer-les-insectes-volants
** 10 gestes simples pour lutter contre la disparition des abeilles : https://positivr.fr/gestes-sauver-label-abeilles/

Et une petite vidéo en musique mignonne : Save The Bees.

Nous avons tous un impact à notre niveau – pour les abeilles et bon nombres d’autres choses. Ne le négligeons pas.

[ Crédit Photo – MatildaTD ] [ Site – endoftheline.co ]

Bonne fin de semaine à tous, et à bientôt.

 

Fête des Balais de Lapalud

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Nous avons découvert cet évènement complètement par hasard en passant à proximité du village. Nous avons vu l’affiche qui annonçait la « Fête des Balais ». Intriguée, j’ai été tentée d’en savoir plus ! Nous avons donc fait un petit tour sur place le 02 juin, pile pour la Course (je vais y revenir) et nous nous sommes débrouillés de revenir le lendemain pour voir le reste (pile avant l’orage ! 😀 ). Un mot sur la petite sortie du Week-end.

« La Fête des Balais » correspond à la fête foraine du village de Lapalud, mais autour de laquelle on peut retrouver plusieurs activités qui ont l’air de varier selon les années. Pour cette 3e édition ce Dimanche, il y avait un vide grenier, à priori assez petit, que nous n’avons pas vraiment fait, de petits divertissements sur la place de la mairie (notamment un duo comique, un créateur de panier « Zarko », un concours de vélo fleuri..) une petite exposition sur le thème du Balai lapalutien, une exposition assez grande de voitures anciennes (plus de 80 véhicules au total) sur l’ancien tracé de la RN7, etc.
Pour en savoir plus, vous pouvez vous référer au Programme de 2018 , à la Page Facebook du Village ou à celle du Comité des Fêtes de Lapalud.

On trouve également des balais ‘exposés’ un peu partout dans le village : dans les vitrines des commerces, aux fenêtres de certaines maisons, accrochés dans les arbres, etc. C’est assez insolite et rigolo.
Pourquoi ces balais ? C’est ce que nous avons découvert dans la salle d’exposition sur ce thème. Lapalud était autrefois sur le trajet de la Nationale 7 et a été – si j’ai bien compris – l’un des principaux bastions de la fabrication de Balais en France. Cette exposition montrait nombre d’articles de journaux sur « la belle époque », des photos d’étapes de la création d’un balai, etc. Je n’ai personnellement pas tout lu, mais c’était instructif.

Nous avons beaucoup aimé l’exposition des voitures anciennes, dont le nombre nous a agréablement surpris, et j’en ai pris un bon nombre en photos. Je vous en mets quelques unes ci-après (cliquer sur l’image pour agrandir) :

On a visité un petit peu tout, vite fait, et pris quelques clichés à la volée par-ci par là. Petit tour d’horizon, pour le plaisir :

Mais ce qui nous a surtout plu, c’est Samedi la « Course Colorée ». J’ai été assez surprise du nombre de participants : plus de 300… Toutes ces personnes ont pris le départ à 16h pour courir 6,4 km. Sur le trajet, des ‘spots’ où les coureurs étaient aspergés de poudre colorée (Jaune, Bleu, Vert, Orange, Rose), et à priori, un final une fois tout le monde arrivé où coureurs & visiteurs devaient lancer des sachets de poudre colorée dans tous les sens – mais cela, nous ne l’avons pas vu. De ce que nous avons interprété, les spots étaient signalés par des arches composées de ballons de la même couleur que celle de la poudre lancée à cet endroit.


Nous sommes restés près de la ligne d’arrivée, donc nous n’avons trouvé que le Spot de la couleur Rose, le dernier. Nous y sommes restés un moment pour observer et je dois bien reconnaître que j’ai trouvé ça très amusant ! Si je passe dans le coin l’année prochaine, j’essaierais probablement d’y retourner voir ^^




 

J’ai pris quelques courts films, je vais essayer de les poster ici :

Départ de la Course
Lancé de Poudre
L’Arroseur Arrosé

Voilà pour moi ! N’hésitez pas à aller voir les liens que je vous ai proposé dans l’article pour en savoir un peu plus.
Bon début de semaine à tous, et à bientôt.

Petit tour : Narbonne

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Bonjour le monde !

Les ponts de Mai m’ont donné l’opportunité d’aller traîner du côté de Narbonne, et comme j’aime bien partager mes découvertes, je vais faire un article sur le sujet !
Ce n’était pas la première fois qu’on passait dans le coin avec mon Prince, mais c’était bien la première fois qu’on s’y arrêtait pour faire réellement du tourisme. Petit compte rendu de nos pérégrinations qui nous ont fait (re)découvrir cette jolie ville ! 🙂

En terme de temps, nous avons passé l’équivalent de presque 2 journées (mais étalés sur plusieurs jours) sur place, de façon un peu décousue, ce qui n’a pas suffit à tout voir. Je pense que, en étant mieux organisé, 2 jours auraient suffit, en se levant pas trop tard. Ceci étant, nous avons quand pu voir pas mal de choses sympas !
Bien évidemment, comme je n’aime pas spoiler, je ne vais pas poster *toutes* mes photos, seulement une sélection : j’espère que ça vous rendra curieux d’aller voir par vous-même en vous laissant l’essentiel de la surprise intact ! J’espère ne pas faire d’erreur en vous présentant les lieux notables de Narbonne, il se peut que je n’ai pas tout enregistré correctement dans mon petit cerveau ! ^^’

On commence par le plan du centre ville récupéré à l’office de tourisme – et scanné comme je pouvais ^^ -, les numéros cerclés de vert dans la légende sont ce que l’on a pu faire ^^ :

PlanNarbonne

Plan de Narbonne – Crédit : office de tourisme de Narbonne

Certains de ces lieux à visiter nécessitent d’acheter un Pass*, et un mot sur ces billets s’impose : le « Pass » est à 10€ par adulte, mais il permet de visiter au moins 4 lieux notables de Narbonne, 1 fois chacun, et sur une année à partir de la date d’achat (ça laisse le temps d’y retourner au besoin). Un prix très correct et qui vaut le coup.
NB : Il faut éviter les jours fériés et les mardis, car ce sont des jours de fermeture de très nombreux endroits !

Je vais reprendre l’ordre du plan (et non celui réel de nos visites), mais pas les numéros puisque nous n’avons pas tout fait.

1 – * Palais des Archevêques, Donjon Gilles Aycelin, Musée archéologique, Musée d’Art et d’Histoire : Nous avons pu faire le musée archéologique – il est en 2 lieux différents, dans ce qu’on appelle le Palais Vieux je crois. Une rue relie ces parties. N’ayant pas encore le plan ni les bonnes indications à ce moment là, nous avons raté le reste (donjon, palais neuf, etc) ^^
Concernant le musée archéologique : pas mal de petites choses à voir (pierres, outils, etc) et quelques grands morceaux aussi (dont des ouvrages de sols et fresques murales) – mais surtout beaucoup de petites fiches à lire pour comprendre de quoi il s’agit, donc surtout intéressant pour les grands à mon sens. Pour ma part, j’y ai passé un bon moment, et en plus, j’étais au frais :p

2 – Cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur & sa * Salle du Trésor : Cette cathédrale est belle, à l’extérieur de par sa taille imposante surtout, mais plus encore à l’intérieur, et relativement impressionnante quand on sait qu’elle n’est en réalité que le chœur de l’édifice religieux prévu au départ (l’ouvrage final aurait juste été gigantesque xD).
On peut y admirer les décorations de l’autel, des statues, des tapisseries, des vitraux, l’architecture même de la bâtisse, et un grand orgue en très bon état, que j’aimerais bien aimé entendre ^^.
Elle abrite également une « Salle du Trésor » qui regroupe des objets « précieux » dans une pièce atypique qui possède une particularité acoustique très rigolote (on a testé vite fait, mais j’aurais beaucoup aimé tester plus longuement s’il y avait eu moins de monde ^^). Si vous en avez l’occasion, c’est à voir !

3 – Via Domitia & Place de l’Hôtel de Ville : Cette place est en effet très intéressante à visiter car la Via Domitia n’est pas la seule chose à voir là bas. On peut également y admirer la façade de la mairie (hélas en travaux quand nous y étions), le bâtiment « Aux Dames de France », une fontaine, une ancre accrochée sur un mur, et accéder à la rue qui correspond au Pont des Marchands.

4 – Jardin des Archevêques & Cloître : Ce dernier étant en travaux, nous n’avons pas pu trop en profiter, mais je pense que cela vaudra le coup d’y retourner, surtout pour lever la tête vers la cathédrale (gargouilles, statue, architecture…). Le jardin consiste quant à lui surtout en un petit parc épuré et d’un espace, au fond d’un cul de sac, où l’on trouve un jouet pour petits & grands : un banc géant ! 😀

5 – Ancienne chapelle des pénitents bleus : Nous sommes passés devant, mais il semblerait qu’il s’agisse désormais d’une galerie d’Art. En étant sur le seuil qui était grand ouvert, on a pu voir que des peintures y étaient exposées, nous n’avons pas osé entrer ni prendre de photos.

6 – * Horreum Romain : Restes d’un réseau de galeries souterraines qui servaient probablement au stockage, le principal atout de l’Horreum est de vous permettre de crapahuter un peu dans certains de ces couloirs toujours accessibles (et très frais x) ). Ils sont agrémentés d’alcôves dont certaines ont été « aménagées » pour présenter par exemple ce à quoi elles pouvaient ressembler à l’époque.

7 – Cours Mirabeau / Les Halles / La Promenade des Barques : Les Halles abritent de nombreux stands, et on y est assez vite à l’étroit lors des marchés, car il y a foule. Le reste constitue une agréable portion de balade à pieds de part et d’autre du Canal de la Robine. Le cours et la promenade sont reliés par 2 ponts (dont 1 piéton) aux rambardes fleuries qui surplombent le canal où des petites péniches et des bateaux sont stationnés. D’après l’office de tourisme, il y a un départ à cet endroit pour une visite en bateau le long du canal, avec traversée des écluses.

8 – Pont des Marchands : Ce pont n’est en réalité pas « visible » lorsque nous sommes dessus puisqu’il s’agit d’un pont bâti (mais on le voit depuis le cours Mirabeau ou la Promenade des Barques (cf. point 7) et surtout depuis la passerelle qui relie les deux ^^). Il s’agit d’une rue  sous laquelle passe le canal, et dans laquelle s’alignent de nombreuses boutiques & échoppes. C’est ici que nous avons vu pour la première fois une des pastilles au sol qui servent à indiquer le chemin vers la maison natale de Charles Trenet.

9 – Place du forum / Place des 4 fontaines / Maison des trois nourrices : Nous y sommes passé vite fait, mais nous n’avons pas réellement pris le temps de nous y arrêter. La ville regorgeant de petites choses à voir (façades, statues, etc), nous n’avons remarqué qu’à la fin que nous aurions dû davantage ouvrir l’œil à ces endroits là ! x)

10 – * Le Musée Lapidaire : Si le travail de la pierre vous fascine (ou simplement vous impressionne) alors ce petit musée est fait pour vous ! Il regorge de pierres travaillées à différentes époques et représentant différents motifs et usages. Ici de mémoire, pas de texte de présentation ou d’explications, seulement des (tas de) pierres à observer.

11 –  La Ville : car oui, la ville en elle-même est à voir. Comme je le disais plus haut : des façades de toutes sortes, des statues, des détails disséminées un peu partout, des espaces fleuris … Il suffit de se promener en pensant à lever ou baisser la tête pour tomber régulièrement sur quelque chose d’intéressant et/ou de joli. Je vous mets une image de petite sélection de choses croisées en route ci-dessous. Nous sommes également passés par un parc, bien vert, où l’on pouvait trouver un spot « Livres comme l’air » avec des livres en libre accès pour emprunter le temps d’une pause à l’ombre ! Et comme j’ai aimé l’idée, je mets également la photo qui va avec ^^

Narbonne propose également quelques fois de petites surprises : Par exemple, nous sommes passé le 8 mai, et si nombres de musées et lieux étaient fermés, il y avait une commémoration pour la fête de la Victoire avec des gens « costumés » qui exposaient des véhicules américains d’époque, tout près du monument aux morts et des Halles.

Mais Narbonne offre aussi certaines choses qui ne changent pas, pour mon plus grand bonheur !
En effet, pour le repas, nous sommes retournés dans un restaurant que l’on connaissait déjà (et que j’adore, je voulais absolument y retourner ! – je pourrais aller à Narbonne rien que pour y manger je crois xD) : le Mew’n, un restaurant breton ! Et on s’est régalé, comme les 2 fois d’avant. Je le recommande sans aucune hésitation ! Mais pensez à réserver auparavant, pour éviter de vous retrouver face à un restaurant complet ^^

En bref : Une ville très agréable (même si s’y garer peut s’avérer un poil compliqué) avec plein de choses à voir ! ^^

Nous avons commencé à regarder également ce qu’il y avait autour, et clairement, il faudra retourner dans le coin ! Nous avons déjà pu faire un petit tour (très rapide) à Narbonne plage pour voir quelle tête ça avait – et ce n’est pas franchement pour moi, ça manque de dunes et du côté un peu « sauvage » qui va si bien avec la mer :p – et à « Peyriac de Mer » (en passant par Bages) afin de se balader vers les étangs du coin. Je me demande quelle serait la meilleure saison pour s’y promener et pour croiser des flamands roses..

Donc voilà pour notre petit tour là bas ! J’espère que cela vous aura donné envie d’aller découvrir le coin, ou qu’à tout le moins, cela vous aura fait voyager un peu 🙂

Bonne journée, et à bientôt !

 

 

 

 

Au coeur du Silence

By | Blabla / News, Dessins, Réflexions | No Comments

Quand pour moi, « Le Silence est d’Or »…

Depuis toujours, j’ai ce goût prononcé pour les lieux tranquilles, à l’écart, silencieux…  et déserts. Ces lieux, réels ou imaginaires, ont construit mon Univers, façonné mon être.
Sans doute, ma maladresse et ma pudeur dans mes relations avec autrui viennent-elles de là. Je n’ai pas appris ce qu’il fallait, ou je ne l’ai pas intégré.. Pourtant je me souviens avoir essayé, ardemment, longtemps.. en vain.

Comme tout le monde, j’ai connu des moments dans la Vie où tout silence devenait insoutenable, oppressant… Ces moments sont bien rares pour moi, car bien souvent, le « Silence » est sans prix à mes yeux.
Il n’a pas besoin d’être absolu. Le vent, la pluie, les vagues, les chants d’oiseaux … tous ces bruissements légers sont autant de mélodies naturelles qui apaisent le cœur et l’esprit.
Loin des rumeurs de la ville et des êtres humains, qui ne s’est jamais arrêté un instant, les yeux fermés, pour respirer profondément en savourant le silence alentour, le calme ? Il est parfois un besoin au même titre que Respirer, Aimer, Manger, Dormir…

J’admets que chez moi, ce « Silence » – sous ses nombreuses facettes – a une grande place, bien plus grande… Une place souvent incomprise et/ou mal acceptée. Mais comment expliquer ?

Ce n’est pas pour rien que je préfère le courrier ou les emails. Je ne sais pas manier les mots à l’oral, je n’ai jamais su. Ils font bien trop de bruit qui saturent le flot des pensées. Je les préfère dans une forme de silence qui leur laisse toute la place : à l’écrit, les mots qu’on a eu le temps de choisir coulent sereins vers les yeux qui veulent bien les accueillir. On peut y revenir pour vérifier qu’ils sont bien là, et prendre le temps d’apprivoiser leur message.

Et pour ce qui ne saurait s’exprimer ..? Il existe tant de choses pour lesquels nous n’avons pas réellement de mots. Un simple geste peut supplanter toutes les paroles du monde. Un seul regard peut contenir une éternité d’émotions, un sourire une infinité de sens. Y mettre des mots sur l’instant, c’est déjà les dénaturer.
Il devient alors plus simple pour la personne en face de se tromper lorsqu’elle va l’interpréter, car les mots que l’on prononce se voient toujours attribuer le sens qu’on veut bien leur donner. Et les maladresses de vocabulaire, ou les formulations malheureuses, ne sont pas aisément ‘pardonnées’. Il est si simple de se déchirer pour des mots là où un regard aurait suffi sans engendrer de conflit.

Ces mots me font peur parfois.

Je n’ai pas les bons outils, je n’ai pas les ‘codes’. Je n’ai pas souvent l’énergie, et je n’ai même plus l’envie. C’est trop compliqué pour moi, et souvent trop loin de la façon dont je fonctionne au naturel.
Je n’ai pas envie d’être « quelqu’un d’autre » que moi. Juste moi, avec défauts et mes qualités, mon passé et mes rêves d’avenir. Je n’attends pas qu’on les comprenne, seulement qu’on les accepte comme faisant partie de moi, sans chercher à les changer, à me changer.
Je n’ai pas envie de sourire quand mon cœur pleure, de devoir justifier pourquoi il pleure, ou de m’entendre dire que je ne dois pas pleurer, et de voir ma douleur / mes émotions minimisée(s) ou niée(s), quelles que soient les intentions de l’autre.
Je  ne veux plus répondre aux questions dont la réponse ne regarde que moi, et devoir ‘payer’ le droit à mon intimité en acceptant docilement la mauvaise humeur de l’autre face à mon refus pourtant légitime.
Si l’on m’exprime une préférence, je tâche de la prendre en compte, et j’attends la même chose en retour. Mais je ne souhaite pas que l’autre se force pour se conformer à ce qu’il *pense* que je peux attendre de lui, car je n’ai pas l’intention de devancer ses désirs, de m’oublier pour lui faire plaisir, ou de me forcer à quoi que ce soit quand je ne me sens pas de le faire.
Le ‘bruit’, les incompréhensions, le ‘jeu’ du relationnel, tout cela m’épuise. J’ai besoin d’un droit au silence sans que nous soyons mal à l’aise mon interlocuteur ou moi, et j’ai besoin, même avec les êtres les plus proches de moi, de distance au bout d’un moment, pour plus ou moins longtemps, pour me recentrer sur moi et du calme. J’ai besoin parfois d’attendre qu’une personne me manque pour souhaiter la revoir. J’ai besoin parfois, d’être dans un océan de silence pour me retrouver face à moi-même… C’est si récent pour moi, ce « moi-même » que je ne connaissais pas bien, et que j’ai lentement découvert dans un silence sous forme de solitude, là où j’avais un peu de place. J’ai besoin de m’évader de tout dès que je me perds.

Seulement ces périodes d’évasion peuvent être longues, très longues. Je peux facilement passer un mois complet sans voir personne – à l’exception bien sûr de mon Prince, seul être humain au monde à m’avoir toujours donné la sensation qu’il faisait partie de moi, et moi de lui.

Cette « solitude » m’est familière, connue, et bien souvent très agréable. Elle est ma compagne de toujours, avec elle je suis chez moi, je m’y ressource. Avec elle, je ne suis pas perdue, mal jugée, malmenée. Elle ne présume jamais rien de mes silences, ne spécule pas sur mes mots. Elle ne me prête pas ses émotions, ne me confond pas avec mon reflet dans l’eau de son regard. Elle n’attend rien que je ne puisse donner.

J’ai conscience qu’il y a une part de fuite là dedans, et surtout je sais l’image que cela renvoie. J’ai lutté contre elle pendant des années, sans jamais qu’elle ne bouge, ou jamais dans le bon sens. Je me suis détruite à vivre pour les autres, à vouloir prouver que je n’étais pas cette statue de marbre, froide, ne sachant pas aimer, qui se fiche de tout, qui ne tente rien …
Oui je sais cette image, je la connais par cœur. Aujourd’hui encore, je la vois dans leurs regards, je l’entends dans leurs reproches …et elle paralyse régulièrement ma vie.

Aujourd’hui, je fais un pas de plus pour l’accepter. Je décide d’agir « avec » elle, et non plus « contre » elle. Je fais des efforts quand je le peux, comme je le peux et s’il me faut passer pour la méchante le reste du temps, alors soit.

Aujourd’hui, je vis pour moi, autant que je le peux. Cela ne veut pas dire que j’oublie les autres, non. Seulement que je ne m’oublie plus « Moi » au passage. Je me donne la priorité lorsque je suis cette priorité, car personne d’autre ne le fera à ma place, et que je n’ai que ma vie à vivre. Je suis Moi, ni plus, ni moins.
Je commence à savoir ce que je suis réellement et pourquoi mon Prince m’a choisie. Nombre de mes amis le savent aussi, et sont toujours là. Certaines personnes de ma famille aussi, sûrement. J’éprouve beaucoup de gratitude pour leur bienveillance. Eux le savent : j’Aime. Énormément, et sans fard, mais à ma façon, et je le montre dans la limite de mes aptitudes qui ne s’éveillent (un peu au moins) que dans la liberté d’être pauvres au départ. Dans le respect du Silence qui vaut de l’or ;

 

Ulule Maliki Blog 2

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Un micro-article pour partager un lien avec vous. 🙂

Après « Maliki BLOG » premier du nom (campagne), Maliki se lance dans l’aventure d’une nouvelle campagne Ulule pour son « Maliki BLOG 2 » !

Et comme je suis toujours aussi fan, je vous partage le lien au cas où il vous aurait échappé 😉 Pour ma part, mon exemplaire est commandé.

Le projet étant déjà financé (à plus de 200%), vous êtes certains de ne pas participer pour rien ^^

Maliki-BLOG2

– Cette image appartient à Maliki –

Voilà. C’est tout pour cette fois-ci.
Bon weekend à tous, et à bientôt.

Fleurs éphémères

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Aujourd’hui, petites photos rapides des fleurs du jardin qui n’auront survécu que quelques jours … Mais c’est toujours quelques jours de colorés de pris !

On a eu droit à pas mal de tulipes, des iris, et aussi une plante urticante qui a poussé sur la terrasse et que j’ai laissé pour le moment. ^^

Voilà. C’était le petit « arc-en-ciel » du moment =)

Bonne journée !