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Mermay

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Bonjour !

Aujourd’hui, un petit point sur le défi artistique du mois de Mai : le « Mermay » (de « Mermaid » – sirène- et « May » en anglais).

Source du prompteur : http://mermay.com/

Bon, j’avoue, j’ai du m’y prendre vers le 20 mai, pas stressée, parce que j’avais commencé une sirène pour ma soeur, et que finalement, je me suis dis « aller, pourquoi pas ?« .
Je reconnais que la liste de thème ne m’a pas nécessairement inspirée. J’ai eu davantage envie de faire ce dont j’avais envie, ni plus ni moins. Donc, entre le « prompt » et le résultat, il y a un gouffre, et clairement je n’ai pas le nombre ! Mais l’essentiel, c’est que je me suis bien amusée quand même. Enfin, j’ai quand même joué le jeu des thèmes sur quelques gribouilles (l’honneur est sauf, si-si).

Note 1 : J’en ai profité pour essayer de faire preuve d’un peu d’inventivité, donc ça change un brin. Pour voir des sirènes plus classiques, vous pouvez chercher mes gribouilles sur le blog dans les articles avec le tag « sirène ».

Note 2 : Les fonds à l’aquarelle ne rendant rien que ce soit au scanner ou en photographie, j’ai rajouté du contraste/saturation aux dessins. Les fonds apparaissent, mais du coup, les autres couleurs sont plus agressives. Je suis désolée par avance si ça pique la rétine ! Aller, on est parti ! 🙂

 

 

Et voilà ! Bon donc encore un challenge pas totalement fini, mais comme chaque fois, ce n’est pas mon objectif. Mon objectif c’est de m’amuser en en faisant le plus possible, je considère donc que c’est plutôt réussi ! 🙂 J’espère que certaines ‘sirènes’ vous auront plu.

Pour information: ayant du matériel de dessin qui vraiment n’en peut plus, notamment parmi mes feutres (nombre de couleurs absentes ou laissant des marques en fin de vie), je cherche à me ré-approvisionner. Du coup, je vends les originaux de mes dessins Mermay, et également Fairyary (sauf inachevés des fées et la carte qui était pour ma soeur – of course).
Ça tourne autour de 10€ la carte en fonction du temps passé dessus (c’est du format A6, toujours), payable en liquide ou par Paypal. Il y a possibilité en option de demander la plastification de la carte (pour une meilleure conservation et une meilleure résistance aux voyages postaux – j’ai fait un essai, ça a l’air de bien marcher).  L’envoi se fait par laposte, ou remise en main propre si c’est possible.
Pour les sirènes, les watermark (mon logo en noir sur l’image du dessin) ne sont pas sur les dessins originaux : mon logo est tamponné au dos, et je n’ai pas refait l’erreur d’écrire le nom du dessin où que ce soit. Pour les fées, mon logo est tamponné devant et le nom du dessin est inscrit également côté dessin.
Voilà, si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à me le dire !

Et moi, je vous dis à la prochaine fois ! ^^

Un palais idéal

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J’en entendais parler depuis toute petite, et ça y est, je suis allée le voir : le Palais idéal du facteur Cheval !

Bon, je dois avouer que j’ai été un brin déçue au début, en arrivant.
Je m’étais imaginée depuis petite que le palais était perdu dans une forêt, je l’imaginais immense, et j’avais très envie de le voir bien avant que ne sorte le film en espérant qu’il n’y aurait pas trop de monde. Donc quand nous sommes arrivés, bien après la sortie du film, que j’ai vu la queue, le nombre de personnes, le fait que le bâtiment soit au coeur de Hauterives entre des murs…. bon sur le coup, j’étais pas super contente, il faut bien l’admettre. Il m’a fallu un moment pour me remettre dans l’ambiance.

Une fois ce cap passé, j’ai encore eu un avis mitigé.
Le fait que l’ouvrage regorge de citations (avec parfois des fautes d’orthographe/conjugaison), certaines poétiques, d’autres aux dimensions ‘religieuses‘ et certaines ‘devises’ genre « Dieu, travail, patrie » … bon… j’ai eu un peu de mal à plus d’un titre, il a fallu faire le tri.
J’ai donc du faire abstraction – ça se fait hein, mais au début c’était un peu compliqué car inattendu. Il a fallu se remettre dans le contexte de l’époque et lire le parcours de l’homme pour réussir à vraiment plonger dans son rêve. Si la foi de cet homme – que la vie n’a pas épargné – a porté sa volonté à accomplir son rêve, c’est admirable. Je ne suis simplement pas réceptive à ses mots un peu prosélytes sur le sujet, mais je suis sensible au reste de son univers.

À partir de là, chercher tous les petits détails du décor, découvrir les figures de pierre, humaines ou animales, disséminées partout, les pensées représentées, les cultures, observer les matériaux employés, les techniques utilisées, les hauteurs atteintes, etc… Tout ça, en se disant que c’est là l’œuvre d’un seul homme, c’est impressionnant, et ça m’a donné le petit côté magique que j’étais venue chercher. Ces choses là, ça me parle, et ça me transporte. Il aura donc fallu un moment, mais l’effet s’est bien produit, et j’ai passé au final un très bon moment, surtout sur la fin, plus dans l’ambiance, et avec clairement moins de monde et de bruit !


Je regrette que, pour des raisons de conservation, le palais ne soit plus en eau depuis des années. Ce devait vraiment être magnifique à l’époque où elle coulait en son sein et autour, le palais luisant au Soleil… Dommage ! De même, des petits passages sont interdits à la circulation et des barrières tiennent les gens à distance de certaines choses, notamment parce que certains crétins (désolée, il n’y a pas d’autres mots) ont du trouvé malin d’abîmer l’ouvrage ou d’y laisser une marque de leur passage …
Heureusement, j’ai beaucoup d’imagination ! Je me suis imaginée gamine là dedans, quand il y avait de l’eau qui coulait partout, moins de visiteurs, et tous les accès ouverts, et clairement j’étais aux anges.

C’est effectivement un ouvrage assez impressionnant né de la volonté humaine et de l’acharnement d’un homme à réaliser un rêve. J’aurais voulu pouvoir m’y rendre un jour sans aucun autre visiteur pour y plonger pleinement, dans le silence, et passer autant de temps que nécessaire à scruter tous les détails qui ont sûrement échappé à ma vigilance..

Je ne souhaite pas vous spoiler le lieu, mais je vais quand même mettre quelques photos, dont des façades entières. Je vais les afficher en petit, que vous pourrez agrandir si vous le souhaitez. Donc ne cliquez pas dessus si vous ne voulez pas les voir en détails, et vous garder la surprise pour le jour où vous irez ! J’aurais prévenu !

Maintenant, je vais voir si je peux visionner quelque part le film qui en parle, en espérant qu’il ne soit pas trop romancé… =)

Bonne journée !

Sorry Children (#LaPireExcuse) & Nous y sommes.

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« Cela me semblait loin, alors j’ai pensé qu’on avait le temps, que c’était pas si important que cela.« 
Ce genre d’excuse, ça pique et ça rend fou.
Ce n’est pas parce que le raz-de-marée a l’air loin qu’il ne va pas très prochainement tout dévaster sur son passage. On est précisément dans un cas comme celui-ci. On l’avait « prédit » : des décennies que les chercheurs de tous horizons tirent la sonnette d’alarme. Désormais, il se profile le « raz-de-marée » planétaire, c’est tangible pour qui veut bien ouvrir les yeux. « Nous y sommes ».
C’est le moment ou jamais pour choisir d’agir.
 
₪₪₪₪₪₪₪₪₪₪
 
Certains le savent, l’environnement est un sujet qui me tient à coeur.  Mon amour de la nature m’interdit de fermer les yeux sur ce qui la met en danger.  C’est pour cela que, petit à petit, et depuis des années, je change mes habitudes à la hauteur de mes possibilités pour mettre mes actes en accord avec mes idées. Ce n’est pas encore parfait, ça fait parfois un peu le yoyo, mais on maintient le cap.
 
Il faut accepter qu’on ne peut pas toujours tout faire, ou pas en même temps. Que s’adapter, c’est changer, remettre en question le confort quotidien, au moins un temps, celui de l’habitude et de la découverte des bienfaits engendrés par nos évolutions. Il faut aussi accepter qu’il arrive qu’une solution n’en est en fait pas été une, et qu’il faut changer à nouveau, que « bon sang, ça aussi, faut modifier ! ». Oui, c’est du boulot, mais ça vaut plus que largement le coup.
 
Il existe de nombreuses pistes pour agir. Tout le monde peut trouver quelque chose qu’il est capable de faire :
 
Limiter tout ce qui est à usage unique ou limité. Remplacer les « indispensables » par des solutions durables. Limiter les achats et privilégier le troc, les réparations, les prêts, etc.  Limiter les emballages, apporter les siens dès que c’est possible, et limiter les déchets. Mettre en place un compost, et des espaces fleuris pour faciliter la vie de la biodiversité et le travail des abeilles. Éviter les produits chimiques, quels qu’ils soient. Limiter l’usage de véhicule, et optimiser les trajets. Limiter la consommation de viande, oeufs, lait, etc. Consommer autant que possible local, de saison, et bio. Bannir les aliments et produits qui ne respectent pas la planète. Utiliser modérément l’énergie autant qu’on peut. Soutenir ceux qui entreprennent des démarches saines. Etc. La liste est longue.
 
Trouvez plein d’idées concrètes sur le site : « ça commence par moi » (long à s’afficher chez moi, pour info).
 
Un sacré défi, pas toujours très rigolo au début (mais sur le long terme, on se sent mieux !), pas toujours facilement réalisable suivant où l’on vit et les moyens qu’on a (mais ça vient, ça vient !). Un défi qui, relevé en masse, pourrait changer bien plus les choses, et donc un défi qui commence par tout un chacun, à son niveau. Un défi, par contre, à débuter pendant une durée limitée dans le temps…
 
Essayez de vous dire la même chose pour déléguer vos fonctions de base (respiration alimentation, etc.). Vous allez voir comme c’est sensé comme raisonnement… Sérieusement, si tout le monde se dit ça, on est foutu.
 
La mauvaise nouvelle, c’est que l’urgence grandit chaque jour qui passe, et que certaines choses perdues ne pourront jamais être retrouvées.
La bonne, c’est que nous sommes de plus en plus nombreux à en avoir conscience, à être prêts à sacrifier le confort pour sauver tout ce qui pourra l’être, et qu’il y a encore beaucoup à sauver.
 

Vraiment beaucoup. En faune, en flore, et plus encore. Et pour ceux qui auraient besoin de motivation supplémentaire, ça permettrait de sauver tout simplement notre habitat. Parce qu’actuellement aucune autre planète n’est disponible pour nous accueillir ailleurs, et les billets de banques ne fournissant ni air, ni eau, ni nourriture, ils ne devraient même pas entrer dans l’équation. Nous avons besoin de la planète, son air, son eau, ses habitants, pour vivre. La planète elle, elle tournera sans nous, non sans s’être bien vengée avant. Si nous jouons la montre, nous sommes sûrs de perdre.

*tic tac, tic tac*
 
Après le mouvement « on est prêt » qui réunit les citoyens désireux de changer les choses et de prouver que oui, nous sommes prêts à faire ce qu’il faudra pour sauver le monde, arrive le mouvement « #LaPireExcuse« . Celui-ci propose de réunir les excuses qui selon nous, sont les pires qu’on puisse sortir le jour où il faudra expliquer à « nos enfants » pourquoi on leur laisse une planète poubelle alors qu’on pouvait changer les choses, et d’y apporter une solution adéquate pour agir dès maintenant : Excuse versus Action.
 
Excuse Versus Action, et vous, vous êtes sur quelle position ?
Images récupérées sur le site du mouvement « #LaPireExcuse » : SorryChildren.
 
Vous l’aurez compris, j’espère du plus profond de mon âme que quiconque passant par là aura à coeur de s’investir pour l’avenir. N’hésitez pas à faire connaître les mouvements qui encouragent les actions positives, à vous renseigner sur ce que vous pouvez faire à votre niveau, à sensibiliser sur la question les plus jeunes comme les plus vieux : ratissez large ! La planète est merveilleuse, la vie, la nature, même le mot « Demain » est resplendissant de promesses, alors ce serait pas mal que tout ça, ça continue à exister, pas vrai ?
 
Bonne soirée à tous, et à bientôt.

Avoir deux papas, avoir deux mamans

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Depuis le temps que j’attendais de recevoir mes livres pour vous en parler ! Ça y est enfin les voilà !! ^^
J’ai reçu un exemplaire de chaque version, à savoir Français, Allemand, Anglais !

Voici le fruit de ma collaboration en tant que « Seleyana » avec la seule et unique Mariko (son site ici / son deviant art là !) :


Il est sorti le 19 février 2019 (le 7 janvier en pré-commande), aux éditions « Nats Editions » !
Avant cela, on vous en parlait dans une interview ici, et encore avant, je vous avais présenté le projet là 😉

À réception, petite surprise : le livre est très fin, et la couverture souple. J’avoue, je ne m’y attendais pas, mais ça passe bien quand même vu que c’est un petit format A5. L’impression me semble bonne, les couleurs aussi. J’ai bien aimé les feuilleter tous les trois. Et comme j’ai adoré l’initiative de Mariko, il va de soi que j’adore lire ses quelques lignes simples…*
Bémol : je sais dans quel ordre j’ai fait les illus, et sur lesquelles j’ai galéré, et du coup, j’ai l’impression que les erreurs et les évolutions se voient clairement. J’espère que ce n’est pas le cas. J’ai vraiment essayé de lisser la qualité pour avoir un ensemble cohérent. :/

On a essayé de mettre autant de diversité que possible : des tatoués, des colorés, des âges et styles un peu variés… Bien sûr, habitudes obligent, j’ai zappé des choses, ou elles ne se voient pas bien, mais l’effort est là, et j’espère qu’il plaira. Je voulais tellement voir un livre jeunesse avec un côté « représentatif » que contribuer à l’un d’eux c’est … wow !
Je ne réalise pas encore bien que j’ai participé à un ouvrage qui est édité. Cela me semble assez surréaliste en fait. Mais je suis ravie ! 😀 Je n’ai plus qu’une envie, c’est pouvoir recommencer ! x)

Voici les liens pour :
l’acheter en français ;
l’acheter en allemand ;
– l’acheter en anglais .

* Étant trop mal placée pour juger moi-même objectivement du « finish », je vous mets les quelques revues de presse (que l’éditeur a partagé) se trouvant sur les sites :
La vie des loisirs
Marienel lit
Mes rêves éveillés
Dans ce dernier avis, on peut lire que les personnages ne sont pas toujours clairement masculins ou féminins. A dire vrai, c’est voulu. Surtout sur la dernière illustration. Parce que le message, c’est qu’au fond : on s’en fiche. Nous n’avions pas pensé que cela pourrait gêner. Si vous avez un avis sur la question, je suis preneuse !
Si vous en trouvez d’autres, même négatives, n’hésitez pas à les partager ici tant qu’elles sont constructives !

Pour ceux qui voudraient s’amuser, j’ai caché des références plus ou moins subtiles sur les illustrations. Des références à des franchises que j’adore. Si vous les trouvez, n’hésitez pas à me les marquer en commentaires 😉

Voilà voilà !

Une belle journée à tous, et à bientôt ! 🙂

Concentré de chance

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Un grand merci à Mariko pour ses encouragements et ses vœux pour cette année ! 🙂 C’est ce genre de petites attentions qui me mettent du baume au cœur quand le moral n’est pas au mieux ! ^‿‿^

Ce dessin est une oeuvre de Mariko

Pour le moment il est posé sur mon étagère dans le bureau, en attendant que je lui trouve une place d’affichage définitive =) Il est top, hein ??

Tous les parents n’ont pas d’enfants.

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Nous sommes le 15 octobre : Journée Nationale du Deuil Périnatal.
Une journée pour accompagner, sensibiliser … et contribuer à lever un tabou.

– Avant Propos –

Aujourd’hui, il s’agit donc d’un article qui est loin d’être joyeux, mais qui je pense est important. Perso, j’ai toujours été une « Miss pieds dans le plat »..

– Déjà parce que j’ai horreur des tabous. Toutes ces choses dont personne ne parle jamais, comme si ça n’existait pas, comme si c’était mal, ou sale, ou que sais je encore. Toutes ces choses qui font partie de la vie (pour le meilleur ou pour le pire), mais que l’on tait, et dont on fait honte à ceux qui le vivent ou qui nous prive de mots et d’aisance, soit pour en parler, soit pour accompagner.
Notre société est pleine de tabous en tous genres : Les émotions désagréables (si,si : peur, colère, tristesse), le sexisme quotidien et la « culture du viol », le viol dit « conjugal », les troubles de la sexualité masculine, la sexualité des femmes, les aléas des vies de couples, les violences éducatives ordinaires, le non désir d’enfant, ou au contraire les aléas de la parentalité et du désir d’enfant, etc. Ce dernier domaine est probablement l’un des plus vastes.
Parmi les tabous de ce domaine : Les difficultés que rencontrent certains couples pour avoir des enfants, les maux plus ou moins fréquents de la grossesse qui peuvent en faire un cauchemar, les dangers potentiels des accouchements avec notamment les maltraitances gynécologiques, puis le tourbillon émotionnel qu’affrontent les jeunes parents (et ce quel qu’eut été leur désir d’enfant – personne n’est jamais vraiment préparé), les questionnements sans fin des ces parents confrontés à la réalité qui diffère du Disney qu’on leur a vendu, en même temps qu’aux injonctions contradictoires et inutiles qui pleuvent de partout mais aussi et surtout : le Deuil Périnatal. Et c’est le sujet du jour.
– Ensuite, parce que j’ai découvert ces dernières années un tas de choses dont j’ignorais tout, et que j’en suis restée assommée, choquée qu’on n’en parle jamais. Ok, le sujet est tout à la fois lourd et délicat, mais l’enterrer n’a aucun sens. Comment accompagner nos proches si on ne sait même pas que ça existe ?? Taire un problème ne le fait pas disparaître, il empêche seulement les gens de s’y préparer un minimum, et les isole quand ils y sont confrontés. Il appartient à chacun de nous de changer cet état de faits.
Pour une fois, j’aimerais dédier mon article à des amies. Des femmes formidables, fortes, et que j’aime beaucoup : Léanora, M., et D. Mon coeur est avec vous.

– Introduction –

J’ai trouvé sur le net un article de blog qui a le mérite de résumer de façon directe l’existence du Deuil Périnatal, et la problématique liée à la naissance, sur le Blog de Maïté : http://maylismonange.over-blog.com/. L’url n’étant pas sûre selon mon antivirus, je ne le linke pas, mais je vous en mets les premières lignes ici (+ deux courtes phrases qui ont accroché mon regard et mon coeur) :
« Je ne souhaite pas vous faire peur, mais seulement vous ouvrir les yeux, que vous soyez averti, que non, la grossesse n’est pas un long fleuve tranquille, qu’il ne suffit pas de vouloir un enfant pour l’avoir, qu’il ne suffit pas d’être enceinte pour le voir naître, qu’il ne suffit pas d’accoucher pour le voir vivant, et qu’il ne suffit pas qu’il soit vivant pour qu’il vive.
[…] Soyez conscients que (…) vouloir donner la vie, c’est accepter de donner la mort.
[…] Ce n’est pas la durée d’une vie qui en fait sa valeur.
 »

Parce que la plupart d’entre nous l’ignore (parfois très longtemps), mais autour de nous, il y a toujours au moins une personne (et souvent 2 – le couple) concernée(s) par ce sujet tabou, qui souffre(nt) en silence. Une personne qui a fait une (ou plusieurs) fausse(s) couche(s), précoce ou tardive. Une personne qui a subi une IVG ou IMG pour diverses raisons, le plus souvent médicales. Une personne qui a été déclenché parce que le coeur de son enfant s’était arrêté de battre ou qu’il était condamné. Une personne qui a accouché normalement, et dont le bébé n’a jamais respiré. Une personne qui a accouché d’un enfant vivant, qui est mort peu après, à l’hôpital ou à la maison.

Ces situations existent, et elles n’arrivent pas qu’aux inconnu(e)s. C’est peut être arrivé à votre mère, votre soeur, votre belle-soeur, votre meilleure amie, votre collègue de bureau, votre voisine… et à ceux qui vivent auprès d’elles (n’oublions pas ces messieurs).

Si quelques fois, vous n’entendez parler que de ça, la plupart du temps, vous n’aurez rien vu, rien su. Une telle douleur, chacun la gère comme il le peut, comme il le sent. Mais un jour vous apprendrez peut être qu’une personne dont vous pensiez tout connaître portait seule un cruel fardeau.. et ce jour là, elle pourrait avoir besoin de vous.

Je ne suis pas portée sur les conseils donnés d’office, mais là je me permets de vous donner à tous un important conseil d’entrée de jeu :
– N’en veuillez jamais à une personne qui ne vous a rien dit. Et gardez vous bien de juger quoi que ce soit.

Acceptons le : de base, nous ne pouvons éventuellement comprendre que ce que l’on a déjà vécu soi-même. Et encore, dans des cas comme ça, il est impossible (et totalement hors de propos) de comparer les expériences. Et comme, souvent, personne ne nous a jamais appris à accueillir ce genre de chose comme il se doit… autant dire qu’on va gaffer à quasi tous les coups. Les gens qui ont vécu des drames « tabous » le savent bien. Et lorsque l’on sait que nous serons incompris et/ou que la personne en face va gaffer, quel que soit le problème, que faisons nous tous ? Nous ne disons rien.

Il existe des milliers de raisons de ne rien dire à son entourage, même à sa meilleure amie à qui on avait toujours tout dit jusque là.
Pour éviter de devoir raconter cent fois la même histoire douloureuse, pour éviter d’entendre des phrases passe-partout qui sont tout sauf ce qu’ils désirent entendre à ce moment là, pour éviter de devoir justifier ce qui s’est passé quand bien souvent ils ne le peuvent pas, pour éviter que cela ne devienne dans notre bouche un « ragot » qui fera le tour de la place du marché sans égard ni pudeur pour leur détresse et leur intimité (surtout si comme moi ils ont horreur de ces trucs là de base), pour tout cela et plus encore, il est humain que bien des gens taisent leur Douleur. Cela ne veut pas dire qu’elle n’existe pas. Seulement qu’ils se protègent. Donc, vraiment, soyons compatissant.

Ceci étant posé, parlons un peu plus en détail de ce Tabou, pourtant plus répandu qu’on ne veut bien le dire.

– Le Deuil Périnatal –

Le Deuil Périnatal : Qu’est-ce que c’est ?

Le Deuil Périnatal, c’est une histoire qui aurait du être magnifique, et qui s’est terminée en Tragédie. C’est la perte d’un enfant avant, pendant, ou après l’accouchement.
Il concerne tous les parents qui ont perdu l’enfant qu’ils avaient voulu, désiré, parfois même un enfant qu’ils ont longuement attendu, et pour lequel ils s’étaient battus. Le Deuil Périnatal, c’est une marque au fer rouge dans le coeur de ces parents à qui il manque l’un des êtres les plus précieux à leur existence, et qui sont malgré tout des parents, même si personne d’autre ne le voit.

Aujourd’hui, on les appelle des « Mamanges » et des « Papanges ». Des « Par’anges ». Des parents de petits anges. Et c’est expliqué ici de façon très touchante sur un forum.
Ce sont les seuls mots dont ils disposent pour déclamer au monde : « vous ne le voyez pas, mais mon enfant a existé ».

PasDeMot

Lien vers la chanson « Pas de Mot » de Lynda Lemay – Source de l’image : www.chartsinfrance.net

Car le côté le plus vicieux du Tabou autour du Deuil Périnatal n’est même pas que personne n’est préparé à voir ses espoirs s’effondrer quand part l’enfant tant espéré, c’est que la société tout entière semble vouloir le gommer, l’ignorer. De gros progrès sont à faire en termes d’accompagnement médical et psychologique, mais le plus gros du travail se situe à mon sens au niveau des mentalités (je le sais, je n’ai pas su accompagner quelqu’un la première fois que j’ai été face à ce monde inconnu) :
Minimisation de la douleur des parents, Négation de la vie de leur enfant (quand bien même il serait parti à 1 mois de gestation – il a été là), Indifférence face à leur solitude, Culpabilisation de leur détresse ou de leur choix quand il y en a eu un… Notre société nous enseigne à fuir et refouler tout sentiment désagréable, et tout ce qui ne sonne pas comme de la publicité enjouée. Sans compter que nous sommes « dressés pour juger »… De fait, les Paranges sont seuls face au monde, et luttent autant pour se relever que pour faire reconnaître l’existence de leur Ange.
Enfin non, pas tout à fait seuls : ils sont des milliers à partager cette douleur, certains ont créé des sites, des forums, des associations pour pouvoir se soutenir mutuellement, et avoir un espace où faire vivre le souvenir de leur enfant disparu. Tous n’y vont pas, mais il est important de souligner que cela existe. Mais je reste convaincue que le soutien des proches demeure primordial.

J’ai fait quelques recherches pour trouver un peu plus d’infos sur le DP. Je vous mets quelques lien vers des articles ou sites. Libre à vous d’en poster des plus pertinents en commentaires :

http://association-agapa.fr/
http://www.deuilperinatal.ch/
Articles :
https://www.parents.fr
http://www.magicmaman.com/
http://www.psychologies.com/
http://lepetitmondedekirichou.blogspot.com/

Le Deuil Périnatal : Quelle réaction ?

Chaque personne vivant cette tragédie réagira à sa façon, et si certaines réactions sont plus facilement acceptées que d’autres, toutes sont à accueillir sans jugement. Colère, Dépression, Discours en boucle, Apathie, Feinte que tout va bien, Passage à autre chose, Séparation… Tout est possible, car les gens s’engagent de façon différente, et à différents moments avec leur enfant. Certains n’ont plus que lui dès l’instant où le test est positif… d’autres ne réalisent que quelque jours après l’accouchement qu’une nouvelle vie a débuté. Nous sommes tous différents, il n’y a donc pas de bonne ou de mauvaise réaction dans l’absolu. Même si nous ne comprenons pas, accueillons leur façon de ressentir les évènements.

Vous pourrez trouver ici différents témoignages, pour différentes histoires, différentes réactions…
https://www.mamanvogue.fr/temoignages-deuil-perinatal-mamanges/

Et je vous donne ici le lien d’un témoignage d’une personne que je connais personnellement, et que j’adore… et que j’aurais souhaité être capable d’accompagner à l’époque lorsqu’elle a vécu son cauchemar.
https://leanorastory.wordpress.com/2016/10/15/je-ne-suis-pas-maman-de-2-enfants/

Qu’en est-il de nous, leurs proches ?? Que pouvons nous faire pour eux ??

Techniquement, il n’y a « pas grand chose » à faire, mais ce pas grand chose est d’une importance capitale.

Je rappelle une chose : Il ne faut jamais vouloir comparer deux souffrances, quelles qu’elles soient. La perte d’un enfant est quoi qu’il en soit une Douleur incommensurable. Et que les choses soient bien claires : on peut avoir la meilleure imagination du monde, la meilleur empathie : JAMAIS personne ne saura ce que cela représente sans l’avoir vécu. Et même une fois vécu, personne n’aura jamais la certitude de comprendre le profond désarroi que vivent ces personnes car tout le monde vit sa douleur différemment. Nous n’avons donc jamais à présumer que l’on comprend une douleur qui nous est inconnue.

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Liens vers la chanson « J’ai pas les Mots » de Grand Corps Malade – Source de l’image : amazon.fr

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Lien vers la chanson « Nos Absents » de Grand Corps Malada – Source de l’image : amazon.fr

Cela étant, rien ne nous empêche de tenter de les aider à vivre leur douleur, et pour cela, rien de plus simple.

1 – Ne pas nier leur douleur, ne pas la minimiser.

EXIT direct les phrases « à la con » qui visent uniquement à sauter la mauvaise passe (comme si on pouvait accélérer les orages pour revoir plus vite le Soleil…). Non notre ami(e) n’ira pas mieux avec des phrases comme ça : « Vous êtes jeunes, vous en aurez d’autres », « Bah, il est parti tôt, ça va, vous vous étiez pas attachés encore », « La Vie/Dieu avait sûrement de bonnes raisons de le rappeler », etc.
EXIT aussi la culpabilisation des parents, encore trop fréquente (et ce qu’il s’agisse ou non d’une décision prise suite à l’annonce de la non viabilité de l’enfant) : « Et vous êtes sûrs d’avoir fait tout ce qu’il fallait ? », « Oui enfin, vous avez fait le choix, c’est vous qui l’avez voulu donc ça doit aller… », « Franchement, tu aurais pu attendre et voir… », etc.
EXIT enfin l’égocentrisme de la personne qui ne partage pas cette souffrance avec les : « Moi à ta place, je… »
En Bref : Réfléchissez bien avant de parler. On parle d’une injustice qu’il est impossible de se figurer, de plusieurs vies (celle de l’enfant, et celles des parents), et d’un véritable traumatisme avec deuil.

2 – Offrir un lieu d’existence pour cette douleur et cet enfant perdu >> Écouter.

Dans la mesure du possible, ne parlons pas : écoutons. Osons leur proposer de les laisser parler, et écoutons nos proches nous parler de leur souffrance, même si cela nous rend triste ou mal à l’aise.
Écoutons-les nous raconter ce qu’ils ont vécu si nous nous en sentons capables (ou annonçons clairement la couleur dès le départ – inutile de se forcer).
Écoutons-les nous parler de ce petit Trésor qui a quitté leur vie, de l’Amour qu’il avait déjà si fort pour lui.
Écoutons-les nous décrire cette injustice qui les marquera jusqu’à la fin de leurs jours, et compatissons autant que possible (et je dis bien « compatir » et pas « avoir pitié »).
Entendons le fait que, pour eux, ce bébé a existé, qu’il a compté plus que nous ne pourrions le comprendre, qu’il leur manque, et qu’il aura toujours sa place en eux.
(Et quand je dis « eux », j’insiste, il ne faut pas oublier le père, qui plus souvent qu’on ne le croit, vit une douleur morale toute aussi vive, mais se voit « interdit » par de stupides conventions de l’exprimer, ce qui n’arrange rien.)

3 – Respecter l’intimité de la Détresse.

Nos proches ont eu suffisamment confiance en nous pour nous en parler. Certes, nous les aidons à porter ce fardeau, mais nous ne sommes pas les premiers concernés. Nous pouvons être tristes pour eux, choqués qu’une telle chose soit possible, révoltés par la façon dont tout cela est arrivé … mais cette Douleur ne nous appartient pas, et donc le droit de la relayer non plus. Abstenons nous de raconter à qui veut l’entendre la « terrible aventure » subie par nos proches. Pas même avec le « je connais quelqu’un qui … », sauf s’il a été clairement dit que c’était ok d’en parler.
Il n’existe probablement aucune douleur aussi immense et aussi intime que la perte d’un enfant. Même la perte d’un conjoint sera différente, et pourtant c’est ce que j’imagine qui pourrait s’en rapprocher le plus en terme de déchirement (la perte d’une partie de soi). Pareille douleur ne constituera donc jamais un simple « ragot » à déballer, il est important de respecter l’intimité de la famille endeuillée. De base, parlons en avec les premiers concernés, entre gens informés à la rigueur (si on est bien certains qu’ils le sont), mais pas davantage.

En Résumé, je le dis et le répète : Ne RIEN juger, s’abstenir de sortir des phrases automatiques, écouter, et ne pas répéter. Rien que ça, c’est être présent vraiment, et respectueux, et c’est un beau présent. Le seul que nous puissions faire pour eux. Avec la sensibilisation, afin de lever ce tabou.

 

Je vous remets le lien vers la magnifique vidéo « AMA » de Julie Gautier que j’avais présenté dans un précédent article. C’est sublime et poignant en plus d’être artistique et impressionnant, et c’est une façon délicatement tendre d’aborder le sujet, donc n’hésitez pas à la partager.

– Ensemble, brisons le tabou –

Logo DP

Source de l’image : https://abrascadabra06.wordpress.com

A tous ceux qui ont vécu l’enfer du Deuil Périnatal, (ou qui vivent celui de l’infertilité), je n’ai que quelques mots à poser sur un coin d’article : Je vous souhaite tout le Courage du monde, dont vous faites déjà certainement preuve, toute la Chance possible pour l’avenir, et surtout, gardez espoir autant que possible. J’espère qu’il y aura au moins une personne dans votre entourage qui sera capable de vous épauler dans votre souffrance.
Pour ceux-là et pour tous les autres, il ne me reste qu’une seule chose à écrire : Prenez soin de vous, et de vos proches.

A bientôt.

A l’encre de ma peau

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Ça y est, je fais désormais partie du ‘club’ des gens « Tatoués » ! ^^

Comment ça se fait ?

Cela me titillait depuis le collège, me démangeait depuis le lycée et la fac, et c’est devenu irrépressible récemment (depuis 1 an en fait), alors j’ai sauté le pas.
Il faut dire qu’à l’époque de mes premières envies d’ « encrage », ça en aurait dérangé plus d’un dans mon entourage et ça aurait été globalement très mal jugé (le tatouage n’était pas encore entré dans les mœurs comme il l’est aujourd’hui), et le regard des autres avait une méga emprise sur moi. Du coup, j’attendais. De prendre un peu confiance en moi, de voir si l’envie demeurait à travers le temps, et surtout d’avoir une raison de le faire, pour être sûre de ne pas le regretter. Et le temps a passé.

La confiance, c’est pas encore le Top, mais j’ai bien progressé. Suffisamment pour assumer ça en tout cas.
La continuité de l’envie, ma foi, près de 15 ans dans un coin de ma tête, je pense qu’on peut considérer que c’est une envie stable.
La raison, j’en ai finalement eu plus d’une, bonnes comme mauvaises : ce tatouage est pour moi lourd de sens et empli de symboles. Il fera écho non seulement à mon passé et son Histoire, mais aussi à mon présent, et à mes espoirs futurs. Et quand bien même, je me serais trompée sur le sens réel de la forme choisie (je n’espère pas, mais sait-on jamais), je crois que je m’en fiche un peu : je sais pourquoi moi je l’ai choisi, ce que j’ai vu dedans, et le Sens que je lui ai donné. Au fond, c’est ce qui compte le plus.
Quant à la certitude… ma foi impossible de prédire le futur, la Certitude se dessine dans les faits, et attendre toute sa Vie ne mène à rien. Je me suis contentée de ma Conviction : étant donné le temps que j’aurais attendu pour le faire, et les raisons qui m’y poussaient, je pense qu’il n’y a pas trop de gros risques de Regret 😉 De plus, j’ai choisi un coin relativement discret, symbolique à mes yeux lui aussi. Finalement, ce n’est pas moi qui le verrai le plus… Moi, j’ai juste besoin de savoir qu’il est bien là.
Je pense aussi que, si j’ai réussi à sauter le pas, c’est parce que j’ai été soutenue. Par des ami(e)s, mais aussi par mon Prince Charmant, et je les remercie beaucoup =)

C’est un changement définitif.

Oui. On m’a prévenue que j’allais sûrement passer par un temps de « oh diantre, mais qu’ai-je-fait !? » xD. Et c’est logique après tout. C’est apporter une modification définitive à son corps, sans retour en arrière possible (encore que, des solutions existent, mais je ne les ai pas envisagées, je suis assez sûre de moi pour ça). Comme pour tout changement, il faut en quelque sorte faire le deuil de ce qui n’est plus… de cet endroit de peau immaculé qui était tel que la Vie nous l’avais offert. Mais quand on sait pourquoi on fait les choses, ça aide, et ça passe, alors je ne m’inquiète pas : si ce moment arrive un jour, il ne durera pas. Ce tatouage sera bien plus qu’un simple tatouage pour moi. Et il sera une preuve indélébile de mon avancée non seulement dans mon Histoire, mais également en moi et à l’extérieur de moi.

Et donc ?

Alors voilà. C’était un plongeon de plus dans l’inconnu pour moi.. Un pas de plus sur mon parcours.
Ce n’est pas un « Rêve de gosse » que je réalise aujourd’hui, comme pouvait l’être le parapente, mais un mini « Défi » en quelque sorte, couplé à une envie de longue date. Une  dont le temps a complété le sens, et qui aujourd’hui a pris une forme tangible. Cela a répondu à un besoin que j’avais, et cela m’a poussée à affronter l’une de mes peurs.
Et je commence à croire que « quand on veut, on peut », dans bien des domaines (mais pas dans tous hélas).

 

Du coup, je vais revenir un peu sur mon expérience autour de ce premier tatouage via un petit compte-rendu, et je vais ajouter un petit mot sur le gentil tatoueur qui a réalisé mon tatouage ! Mais pour cela, il faut commencer depuis le début. #3615MyLife.

* Les prémices

Outre l’attente pour franchir le pas, j’ai aussi fait tout un « travail » autour de la forme et de l’emplacement – J’ai beaucoup réfléchi, et me suis renseignée sur ce qui se faisait.
Pour la « forme », je voulais quelque chose d’un peu ‘fin’  et de relativement discret (donc pas d’énorme aplat), dont le sens ne serait pas forcément accessible au premier regard, qui me représente à mes propres yeux, qui aurait une symbolique majoritairement positive pour moi (même si la forme en elle-même ne l’était pas), etc.. J’ai fait des tas et des tas de dessins aussi, pour tenter de voir ce qui me parlait le plus, en terme d’image, de style, de taille… Peu importe que ces dessins aient sans cesse changé : le sens est resté en grande partie le même. Finalement, je me suis tournée vers quelque chose qui existait déjà, presque par hasard : un Kanji (je suis fan de Japon depuis la même époque que celle qui m’a attirée vers le Tatouage, donc ça colle pour moi). C’est une amie qui l’a trouvé un jour, et ça a fait « tilt ». J’y ai vu ce que je voulais, et je l’ai gardé sous le coude. J’ai cherché quelques polices de caractère pour voir, et j’ai choisi celle qui me convenait le mieux.
Je voulais également qu’il soit placé dans un endroit qui ne me desservirait pas : donc pas la première chose visible ni un endroit trop « choquant » pour une éventuelle clientèle. J’avais songé à pas mal d’endroit ‘soft’ et à mon goût : cheville extérieure, poignet intérieur, tour de bras, nuque, oreille… Sur la fin, j’ai seulement réfléchi à l’emplacement qui me semblait convenir le mieux à la forme choisie, et qui a été validé par le tatoueur par la suite (et ouf, ce n’est pas l’endroit réputé pour être le plus douloureux de ceux qui me plaisait xD). C’est vrai qu’il ne faut pas avoir peur de la douleur quand on veut un tatouage, mais il n’y a rien de mal à la prendre en compte un peu quand même, surtout si c’est votre tout premier, ou que vous envisagez d’en faire un gros.
J’ai aussi parlé tatouage avec des ami(e)s tatoué(e)s pour avoir un peu les avis, une idée de ce qui m’attendrait concrètement. Ma chère Wini a été particulièrement rassurante et encourageante =) Merci ^^
J’avais la forme et l’emplacement (plus ou moins à ce moment là), une idée de l’aventure à venir, manquait désormais l’Artisan.

* Le choix d’un tatoueur

J’avais déjà tenté le « Je rentre en mode OneAgainABistoufly dans un magasin » pour voir… je me suis enfuie aussitôt xD Faire un tatouage, ce n’est pas anodin, du moins pour moi. Je voulais savoir un minimum où je mettais les pieds, et à qui j’allais confier « mon corps ».
J’ai donc cherché un tatoueur qui serait reconnu pour être à l’écoute, et sérieux. Je voulais pouvoir lui parler de mon projet, qu’il puisse me conseiller (c’est avec lui qu’on a fini de déterminer l’emplacement exact ainsi que la taille), et je voulais également que le feeling passe, de façon à pouvoir lui faire confiance. J’ai pas mal cherché sur le net dans une vaste zone (plusieurs régions), en me fiant notamment aux avis des autres clients, surtout lorsqu’il concernait un premier tatouage. Ensuite, pour chaque, j’ai regardé le style du tatoueur. Ils mettent toujours des photos sur leurs sites ou pages de réseaux sociaux. On peut ainsi voir si l’Univers de la personne et ses réalisations nous correspondent ou pas (et si notre projet a une chance d’être accepté ou pas). On peut également voir la qualité des traits, du remplissage, etc. Cela donne déjà un premier ressenti et permet de sélectionner pas mal.
Enfin, j’ai regardé la proximité pour des raisons de commodité, je voulais que ce soit si possible à moins d’une heure de route de ‘chez moi’ (que soit avant, ou après déménagement). C’est là que j’ai découvert qu’il y avait 1 salon près de mon (ancien) actuel logement, et 1 plutôt proche de mon futur logement. J’ai eu un très bon feeling pour celui du futur logement en regardant sa page facebook. Du coup, j’ai attendu de déménager pour y aller.

Je suis allée le rencontrer AVANT la séance. J’aurais pu me contenter de téléphoner, mais j’ai horreur du téléphone, cela ne permet pas d’avoir une vraie impression. Je me suis renseignée pour savoir quel était le moment le plus propice pour passer sans gêner, et je me suis pointée comme une fleur.
J’ai pu lui poser toutes les questions que je voulais : on a discuté du projet, de sa taille, sa couleur, son emplacement. J’ai écouté ses conseils en étant prête à changer quelques trucs au besoin – selon mon ressenti bien sûr – et je lui ai fait part de mes attentes principales. Une fois le projet posé, il m’a donné un tarif, qui me convenait, en fonction de l’estimation du temps qu’il passerait sur le tatouage (logique). On a ensuite discuté processus : comment ça allait se passer juste avant la séance, pendant, et après. Les choses à faire et ne pas faire. Comment prendre soin de son tatouage, comment ça se passe pour les retouches éventuelles. J’ai également pu voir la salle dans laquelle nous allions partager ce moment, ainsi que le matériel utilisé. On a parlé allergie pour vérifier que tout était OK, et hygiène. Il a été très patient, et très sécurisant. Le feeling est si bien passé qu’on a papoté 10 minutes de tout et de rien (ce qui avec moi, constitue en soi un miracle). Le tatoueur a vraiment été top. Notamment, quand il a su que je venais vraiment de débarquer, j’ai eu droit à quelques conseils sur des endroits sympas à aller voir/essayer. Il a vraiment pris le temps, ne s’est pas fâché de la moindre question … Vraiment extra ! J’ai pris RDV dans la foulée !

* La séance

Je suis arrivée à l’heure dite en ayant suivi les conseils que le tatoueur m’avait donnés, à savoir arriver le ventre plein, aussi détendue que possible. J’avais mis des habits foncés au cas où l’encre envisageait de se promener un peu, rendu la zone à tatouer accessible, etc. On a papoté un peu pendant qu’il nettoyait et préparait son matériel. On a posé le modèle ensemble, on a confirmé que c’était bien comme ça que je le voulais. J’avais pu venir accompagnée de mon Prince qui a validé aussi. Et je suis allée m’assoir sur le fauteuil.
Le tatoueur s’est bien désinfecté les mains, a mis des gants, et a ouvert ‘la cartouche’ (aiguille) devant moi… et s’est mis au boulot.

La machine utilisée faisait très peu de bruit, mais vibrait un peu. C’est étrange, mais on s’y fait. Pour ce qui est de la ‘douleur’, j’avais choisi un emplacement peu douloureux donc ça a été. Cela m’a « grifouillée » et « brûlottée » quelque peu, mais rien de plus. Bon, on ne peut pas dire que la sensation soit agréable hein (à moins que l’on aime être griffé et brûlé xD), mais dans mon cas, ce fut très supportable. Je pense que j’ai quand même été inspirée de vouloir mon tatouage petit 😉 Pendant le temps de la séance, à mesure que mon tatouage apparaissait sur ma peau, nous avons bavardé mon Prince et moi avec le tatoueur, et il est si sympathique qu’on s’est même marrés (enfin moi le moins possible pour ne pas bouger ^^). Je crois que je n’ai pas vraiment vu le temps passer au final. Je dirais qu’une demi heure plus tard, c’était terminé.

* L’après séance

Je suis sortie contente de ma séance et ravie d’avoir franchi le pas ! ^^ Deux heures après, la peau tirait un peu au niveau du tatouage, j’ai donc effectué un lavage à l’eau claire et remis un peu de crème. Après quoi, j’ai été assez fatiguée, mais je ne pense pas que ce soit forcément lié x). J’ai donc commencé à prendre soin de mon tatouage : pas de Soleil, de baignade en tout genre, ni de produits nocifs. Je l’ai rincé à l’eau claire et au savon au moins une fois par jour, et j’appliquais de la crème dans la foulée en massant bien.
Les premiers jours, rien à signaler. Je n’ai pas eu spécialement de dégorgement d’encre ou de peau qui tire, je n’ai pas ressenti de démangeaisons, et je n’ai pas non plus constaté de variation au niveau du tatouage ni rien. Tout ce que j’ai noté, c’est une légère sensation de « relief » du tatouage au toucher. J’ai attendu gentiment la suite des évènements.
Après quelques jours, à part une légère ‘croûte’ à certains endroits du tatouage (qu’il ne faut surtout pas gratter) en remplacement du relief, et une légère coloration de l’eau 1 fois au moment de le rincer, je n’ai rien noté de particulier. J’ai continué d’appliquer les consignes (et la crème) et j’ai fini ma semaine très confiante sur l’avenir de mon tatouage, avec toujours aucun « tattoo blues » à déplorer.
Pour la seconde semaine, j’ai noté par moment une sensation, relativement légère, de démangeaison au niveau du tatouage (apaisée grâce à la crème), et une sensation de « réchauffement » de la peau : lors du nettoyage (à mon avis, j’y allais de trop bon coeur) et lorsque j’ai pris le volant en étant côté Soleil (du coup, j’ai mis le tatouage à l’abri de son rayonnement). En dehors de ça, strictement aucun désagrément, et toujours aucune variation du motif et aucun signe de tattoo blues.
Pour la troisième semaine, pas mal de petites démangeaisons, mais rien d’autre. Toujours ravie de mon choix, et impatiente de pouvoir le montrer à mes amis =)
A la 4e, dès le début de semaine en fait (trop impatiente lol) je suis retournée voir le tatoueur pour faire le point rapidement : Aucune retouche à faire, bonne cicatrisation. Je garde la consigne d’appliquer de la crème au besoin, mais c’est officiel : mon tatouage est là, et il va bien ! 🙂

* En conclusion, aujourd’hui …

… eh bien je suis ravie, et vraiment, je ne regrette rien, pas même d’avoir attendu si longtemps pour franchir le pas. Je n’ai aucune gêne à déplorer qui soit due à sa présence, je m’habitue à ne pas même y penser (j’oublie qu’il est là en fait ^^), je souris quand je me rappelle qu’il est là, et mon Prince l’aime beaucoup aussi. Aucun tattoo blues, mais bon, il est petit, et je savais ce que je voulais depuis longtemps ! 😉
Je pense que c’est un « succès » si l’on peut dire, alors un grand « Merci » à mon tatoueur « Artefact Tattoo » (Monsieur tatoue, et Madame perce ^^), pour son écoute, son travail, et sa bonne humeur ! Je vous mets ici le lien vers sa page facebook et son site internet, ainsi que sa carte de visite ci-après. ^___^

Voilà ! Fin du blabla ! 🙂
Bonne journée à tous, et à bientôt ^^

« L’Utopie n’est pas l’irréalisable, mais l’irréalisé. »

By | Évènement, Liens, Pub | 2 Comments

Une phrase de Théodore Monod en titre, parce que je l’ai découverte récemment, que je la trouve géniale, que j’avais envie de la mettre, et que j’ai pensé qu’en un sens elle collait assez bien au contenu du jour 😉

En effet, il y a peu, j’ai eu une Chance incroyable : on m’a permis de réaliser un autre de mes rêves d’enfant ! Le genre de rêve qu’on a fait mille fois, mais dont on s’est toujours dit « ça n’arrivera jamais ».. Et pourtant… Au travers de cet article, j’ai envie de faire un petit partage de cette expérience hors norme avec vous.

Qui n’a jamais souhaité pouvoir voler ? S’élever dans les cieux, libre comme l’air, et n’avoir que l’embarras du choix de la direction à prendre. Pas de frontière, pas de limites. Comme à deux doigts de caresser les nuages, de toucher les étoiles, de plonger dans l’espace…

Bon, nous sommes d’accord, ce désir enfantin est un peu irréalisable (et irréaliste) en l’état. Mais à quelques détails près, pour qui en a l’opportunité, ce n’est pas impossible. Si aujourd’hui l’Homme sait voler de différentes façons, il y a une méthode qui avait attiré mon attention ado : j’avais découvert que le rêve était à portée de main avec le Parapente. Depuis, cette idée me titillait dans un coin de la tête…
Combien de nuit ai-je passées à survoler des milliers de paysages en Rêve ? Impossible de les compter, depuis le temps. D’ailleurs, à force de rêver, j’avais fini pour me dire que jamais je n’éprouverais la sensation incroyable de voler dans les airs en étant éveillée. Qui aurait pu penser que j’allais un jour me prouver le contraire ?

Surtout moi quoi ! Ce n’est un secret pour personne que j’ai bien souvent peur de tout, que je suis malade dans n’importe quel transport (et souvent en mode XXL), que je souffre du Vertige (un escabeau est une épreuve), et que les sensations fortes font que mon corps me lâche dans la plupart des cas (mais il est sympa, il me prévient juste avant, en général)…. Alors Voler ? Sérieusement.. Sans compter qu’on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Avec mon Prince, année après année, nous avons envisagé de nous lancer, mais toujours manquait quelque chose : Temps, Argent, Volonté portée sur d’autres priorités… et je savais bien que le jour où je me lancerai, la Peur le disputerait à l’Excitation, et j’ignorais laquelle des deux allait gagner. Désormais, je le sais ! 😀

Photo GoPro – Morceau de Rêve en Hauteur

 

Pour ceux que cela intéresserait, le vol a eu lieu à Novalaise, avec l’école d’Aiguebelette Parapente. Et si je les mentionne et leur fais de la « Pub » c’est parce que vraiment, j’ai ADORÉ cette expérience !! Aller petit retour sur mon premier vol en parapente avec eux (et tout court) !

Logo de l’école de Parapente

¤ Déjà, le lieu est superbe et complet : forêts, montagne, champs & plaines, lac.. Ces variations de décor permettent une variation d’altitude. Si j’ai bien compris les courants qui montent (les pompes) sont surtout présents au dessus des champs & plaines, et ceux qui descendent sont situés au niveau de ce qui est forêt et lac. Cela offre également un ravissant panel de choses à voir : La vue de là-haut est à couper le souffle ! On décolle de 770 mètres (par rapport au sol sur place), mais on part ensuite plus en altitude ! Et fichtre, c’est haut !! =)

Screenshot GoPro – Côté Plaine

Si je me souviens bien la saison peut débuter dès fin Mars là bas, et durer jusqu’en Octobre. En pleine saison les vols ont lieu du matin jusqu’à 17h30 voire 18h30. Cela laisse pas mal de marges pour trouver un créneau qui convienne. J’ignore quelles sont les modalités mais il est également possible d’y faire du vol libre, pour ceux qui ont leur matériel.
On nous a judicieusement conseillé les vols de l’après midi, et nous n’avons pas été déçus : température et luminosité étaient agréables tout du long ! Je recommande malgré tout fortement le port de lunettes de Soleil et l’application de crème solaire avant de rejoindre le point de RDV 😉 Concernant la tenue, nous étions en Jean & T-shirt avec des baskets. J’avais également prévu une veste qui n’a pas servie cette fois-ci.

¤ Ensuite, le vol en lui-même : il est adapté à chacun (cf. point suivant « l’équipe »), mais dans tous les cas, c’est juste un moment Magique et mémorable ! Au dessus de tout qui paraît si petit, loin du Monde et du Bruit, au Soleil bien peinard, en compagnie du Vent… on en prend vraiment plein le Coeur et les yeux !
Concernant le vol en tandem (vu que je n’allais pas voler seule une première fois hein) on est plutôt confortablement assis. La sensation de vide tout autour de soi est déstabilisante, un poil inquiétante, et en même temps très agréable. Le seul « bémol », c’est que si comme moi, vous craignez TOUS les moyens de transports, celui-ci ne fera probablement pas exception non plus.
Pour les plus à l’aise, parfois le ‘moniteur’ vous proposera de diriger vous-même un moment le parapente. Pour ma part, je n’ai pas essayé : un défi à la fois me suffit ^^.

Screenshot piqué à Wedges – on ne voit pas la pente, mais on décollait de là. Jolie vue, non ?

Le départ reste impressionnant (notamment à cause de la plateforme de lancement qui est en légère pente avant le vide) mais s’effectue facilement si l’on applique ce que l’accompagnateur demande. La descente se fait tout en douceur, et personnellement, je n’ai pas eu trop de problème pour l’atterrissage – bien que courir dans le vide donne une impression bizarre je dois bien l’avouer xD – (Pour les plus anxieux, il est possible d’atterrir simplement sur les fesses ^^).

Il est possible de demander à son accompagnateur (en amont du saut) de prendre des photos et vidéos avec sa GoPro. A la fin, la carte SD contenant le tout est vendue 20€. Ces photos & vidéos sont exemptes de watermark. Ici, c’est moi qui ait ajouté leur logo aux photos prises pour montrer que ce ne sont pas mes photos, car c’est ma ligne de conduite sur le blog. Pour les plus téméraires, il peut être possible de prendre son propre appareil photo en vol (dragonne recommandée).

Petit nota personnel en passant : je n’ai pas pris de veste car il faisait vraiment très bon ce jour là, mais j’ai noté qu’une fois de retour à Terre, il fait trèèèès chaud d’un coup, et il peut être difficile de respirer pendant un petit moment (dans mon cas, au bout de dix minutes, il m’a vraiment fallu me poser devant une clim pour y parvenir).

¤ Enfin, l’équipe. Toutes les personnes que nous avons croisées étaient au Top. Très pro, et très à l’écoute.
J’ai constaté avec joie que leur but est de faire passer un bon moment au client en toute sécurité, donc ils s’adaptent (sans rechigner) à nos capacités et « desiderata » en quelque sorte (donc moi, j’ai eu droit à un vol pépère là où ma Belle-Soeur a testé un vol plus « sportif » 🙂 ). Ils communiquent pendant le vol, et il est possible de finalement tenter quelque chose en plus, ou au contraire de demander à y aller plus mollo pour la suite. Bref, c’est vraiment un vol personnalisé qu’ils ont à coeur de nous offrir. Ils sont également très souriants, n’hésitent pas à expliquer le procédé, à prévenir quand il va se passer quelque chose, etc. Vraiment super.
J’ai apprécié également de petits détails comme le fait que pour rejoindre la zone de décollage, le chauffeur conduisait bien et s’assurait que personne ne soit malade pendant le trajet (la route est très jolie, mais ça tourne pas mal ! ^^). Si un enfant ou un adulte panique, ils restent calmes et sérieux, tentent d’apaiser la personne, proposent des solutions… et finalement ne forcent pas les choses si la Peur l’emporte.

De mon côté, j’ai été accompagnée par Sun, qui s’est voulu très rassurant et très à l’écoute, qui m’a bien expliqué comment ça allait se passer, et qui a attendu que le vent soit un peu moins fort pour que le départ se fasse plus en douceur car j’avais un peu peur. Il a géré pour que le vol reste calme et j’ai eu droit à un tour visuel du secteur. Il a accepté d’écourter un peu le vol lorsque j’ai senti qu’il fallait se poser pour ne pas que mon corps me lâche, et m’a fait confiance pour un atterrissage en courant. J’ai vraiment passé un bon moment ! ^^

Screenshot GoPro – Balade dans les airs

Bilan : Très positif ! Pour le vol, comme pour le choix de l’endroit et de l’équipe.

Alors, certes, il m’a fallu bien 20 minutes pour respirer à nouveau normalement et près de 45 minutes pour réussir à calmer les nausées et les vertiges qui m’assaillaient encore après le vol, mais je n’ai AUCUN regret. Et surtout je précise : je suis véritablement sensible et sujette à ce genre de choses, donc je pense que si j’ai pu le faire, vous en avez la capacité physique également 😉 Après, faut oser y aller, et je comprends tout à fait qu’on puisse vouloir reculer au dernier moment : c’est vraiment impressionnant.

Honnêtement, je doutais d’en être capable, et je pense que peu de gens me connaissant auraient pu y croire. Encore en ce moment, je me demande presque si je n’ai pas fait un rêve de plus… et puis je me souviens, mon corps aussi, et je sais que cette fois-ci, c’était pour de vrai. J’ai volé en parapente !!! J’ai parcouru les cieux au dessus d’un paysage magnifique, et en compagnie de personnes que j’aime plus que je ne saurais le dire. Un rêve éveillé sans pareil ! C’est un morceau de Bonheur brut, et je mesure ma Chance.
Franchement, je ne m’attendais pas à ce que cela se passe aussi bien et dans une telle bonne humeur, je suis juste Super Contente !! ^__^

Un grand coucou aux personnes qui étaient avec moi ce jour là, et un énorme Merci à ma Belle-Soeur qui a trouvé la bonne école, le bon lieu, le bon jour, la bonne heure, et qui m’a offert des ailes pour un instant inoubliable… ♥

Photo GoPro – Au dessus du lac

Bon weekend à tous, et à bientôt ! 🙂

Nos amies les abeilles

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Il y a peu, j’ai pu découvrir grâce à ma sœur que l’artiste de Street Art Louis Masai était passé à Bollène (dans le 84) afin de réaliser une fresque consacrée aux abeilles. Il faut savoir que cet artiste ne peint que des animaux en voie de disparition. de façon à sensibiliser ainsi les gens. Une bonne occasion pour moi de relayer le message ! C’est que je les aime nos butineuses ^^

Vous trouverez la vidéo que ma soeur m’a montré << ici >> où l’artiste est interrogé sur ses abeilles.

Il est vrai qu’il n’est pas habituel de voir des œuvres sur les abeilles. Curieux quand on connaît leur importance. Tout le monde sait qu’elles sont là, mais plus personne ne les voit. Plus vraiment du moins. D’où l’importance de les rappeler à notre bon souvenir, car les abeilles sont de précieuses alliées pour nous autres (et en plus, elles font du miel ! miam).

Je suis allée faire un tour là où se trouve la fresque, et j’ai pris quelques photos, que je vais accompagner d’un peu de texte. Pour ceux qui voudraient aller les voir, elles sont le long du mur près du Rond point des (fausses) Ruches à Bollène (quand vous arrivez de Suze-la-Rousse ou Rochegude).

Les abeilles sont des insectes que l’on trouve sous diverses espèces de partout ou presque sur la planète. Elles comptent dans les ‘Ouvriers de la Terre’. Et pour cause : elles sont les principaux responsables de la pollinisation. Ce sont elles qui, par leur travail assidu, permettent une part importante de Vie (80% des espèces de plantes à fleurs). En gros : pas d’abeilles, pas de fleurs, et inversement. Et sans les unes ou les autres, c’est un sacré lot de dominos qui se casseraient la figure : une énorme part de presque tout ce que nous mangeons (fruits, légumes, ou à base de ceux-ci) ou ce que mangent les animaux (directement ou non) vient d’Elles.

Or, à l’heure actuelle, elles sont en danger. Jamais auparavant une telle mortalité n’a été enregistrée chez elles. Des ruches complètes meurent sans crier gare, chaque jour.

Les causes sont multiples mais les principales seraient : une biodiversité réduite par la main de l’homme (monoculture & co) qui limite les habitats et les fleurs, des agents « pathogènes » profitant de la faiblesse grandissante des abeilles (virus, champignons, etc + frelons asiatiques), la pollution par des agents chimiques (notamment dans les pesticides), le climat qui se dérègle, etc.
C’est une véritable hécatombe qui a déjà commencé et qui se fait plus menaçante encore au fil du temps. Pourtant, il est justement encore temps d’agir, à minima sur les facteurs humains !

Chaque citoyen, à son propre niveau, peut déjà faire des petites choses très simples dès que l’occasion se présente :
– S’engager pour l’interdiction des substances chimiques les plus à risques, lesquelles ne nuisent d’ailleurs pas qu’aux abeilles, un monde globalement plus sain apporterait à tous.
– Éviter d’user de produits dangereux pour l’environnement.
– Éviter de planter des tilleuls argentés, ces jolis arbres qui seraient ‘toxiques’ pour une grande partie des insectes pollinisateurs.
– Ne jamais détruire ou tuer un essaim d’abeilles, mais contacter des apiculteurs ou associations afin qu’ils viennent récupérer l’essaim >> ceux-ci sont précieux.
– Apprendre à reconnaître* les insectes volants (les abeilles sont inoffensives et ne piqueront que pour se défendre).
– Signaler les emplacements de nids lorsque vous découvrez des frelons asiatiques >> afin que des professionnels s’occupent de sa destruction.
– Créer et conserver des espaces fleuris de façon naturelle laissant ainsi à la Nature une place pour faire son travail.
– D’autres gestes à voir en lien **.

J’ai trouvé quelques liens qui m’ont l’air intéressants et je les partage donc avec vous :
Pic Bleu – les abeilles sont indispensables : https://www.picbleu.fr/page/le-role-des-abeilles-un-maillon-indispensable
Syndicat National d’Apiculture : http://www.snapiculture.com/
Un toit pour les Abeilles : https://www.untoitpourlesabeilles.fr/
* Distinguer les insectes volants : https://www.syngenta.fr/agriculture-durable/bonnes-pratiques-agricoles/article/distinguer-les-insectes-volants
** 10 gestes simples pour lutter contre la disparition des abeilles : https://positivr.fr/gestes-sauver-label-abeilles/

Et une petite vidéo en musique mignonne : Save The Bees.

Nous avons tous un impact à notre niveau – pour les abeilles et bon nombres d’autres choses. Ne le négligeons pas.

[ Crédit Photo – MatildaTD ] [ Site – endoftheline.co ]

Bonne fin de semaine à tous, et à bientôt.

 

Fête des Balais de Lapalud

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Nous avons découvert cet évènement complètement par hasard en passant à proximité du village. Nous avons vu l’affiche qui annonçait la « Fête des Balais ». Intriguée, j’ai été tentée d’en savoir plus ! Nous avons donc fait un petit tour sur place le 02 juin, pile pour la Course (je vais y revenir) et nous nous sommes débrouillés de revenir le lendemain pour voir le reste (pile avant l’orage ! 😀 ). Un mot sur la petite sortie du Week-end.

« La Fête des Balais » correspond à la fête foraine du village de Lapalud, mais autour de laquelle on peut retrouver plusieurs activités qui ont l’air de varier selon les années. Pour cette 3e édition ce Dimanche, il y avait un vide grenier, à priori assez petit, que nous n’avons pas vraiment fait, de petits divertissements sur la place de la mairie (notamment un duo comique, un créateur de panier « Zarko », un concours de vélo fleuri..) une petite exposition sur le thème du Balai lapalutien, une exposition assez grande de voitures anciennes (plus de 80 véhicules au total) sur l’ancien tracé de la RN7, etc.
Pour en savoir plus, vous pouvez vous référer au Programme de 2018 , à la Page Facebook du Village ou à celle du Comité des Fêtes de Lapalud.

On trouve également des balais ‘exposés’ un peu partout dans le village : dans les vitrines des commerces, aux fenêtres de certaines maisons, accrochés dans les arbres, etc. C’est assez insolite et rigolo.
Pourquoi ces balais ? C’est ce que nous avons découvert dans la salle d’exposition sur ce thème. Lapalud était autrefois sur le trajet de la Nationale 7 et a été – si j’ai bien compris – l’un des principaux bastions de la fabrication de Balais en France. Cette exposition montrait nombre d’articles de journaux sur « la belle époque », des photos d’étapes de la création d’un balai, etc. Je n’ai personnellement pas tout lu, mais c’était instructif.

Nous avons beaucoup aimé l’exposition des voitures anciennes, dont le nombre nous a agréablement surpris, et j’en ai pris un bon nombre en photos. Je vous en mets quelques unes ci-après (cliquer sur l’image pour agrandir) :

On a visité un petit peu tout, vite fait, et pris quelques clichés à la volée par-ci par là. Petit tour d’horizon, pour le plaisir :

Mais ce qui nous a surtout plu, c’est Samedi la « Course Colorée ». J’ai été assez surprise du nombre de participants : plus de 300… Toutes ces personnes ont pris le départ à 16h pour courir 6,4 km. Sur le trajet, des ‘spots’ où les coureurs étaient aspergés de poudre colorée (Jaune, Bleu, Vert, Orange, Rose), et à priori, un final une fois tout le monde arrivé où coureurs & visiteurs devaient lancer des sachets de poudre colorée dans tous les sens – mais cela, nous ne l’avons pas vu. De ce que nous avons interprété, les spots étaient signalés par des arches composées de ballons de la même couleur que celle de la poudre lancée à cet endroit.


Nous sommes restés près de la ligne d’arrivée, donc nous n’avons trouvé que le Spot de la couleur Rose, le dernier. Nous y sommes restés un moment pour observer et je dois bien reconnaître que j’ai trouvé ça très amusant ! Si je passe dans le coin l’année prochaine, j’essaierais probablement d’y retourner voir ^^




 

J’ai pris quelques courts films, je vais essayer de les poster ici :

Départ de la Course
Lancé de Poudre
L’Arroseur Arrosé

Voilà pour moi ! N’hésitez pas à aller voir les liens que je vous ai proposé dans l’article pour en savoir un peu plus.
Bon début de semaine à tous, et à bientôt.